EXPOSE DE LITTERATURE: Les Liaisons dangereuses, Choderlos de Laclos: la Marquise de Merteuil
Publié le 19/09/2010
Extrait du document
Adaptation cinématographique des Liaisons dangereuses par Stephen Frears, 1988
SUJET : LA MARQUISE DE MERTEUIL.
PARTIE I :
PRESENTATION ECRITE DE L’EXPOSE.
Jean-Honoré Fragonard (1732-1806), la lettre d’amour, vers 1770
Nous allons étudier un personnage du roman épistolaire de Choderlos de Laclos, Les liaisons dangereuses, œuvre clef de son siècle publiée en 1782 et qui a connu un grand succès malgré le scandale qu’elle a produit. Le personnage que nous allons étudier est la Marquise de Merteuil qui est un des personnages principaux. Il s’agit d’une jeune veuve de vingt cinq ans qui se voue au libertinage et aux manipulations. C’est elle qui combine toutes les intrigues de l’histoire. Durant cette présentation nous essayerons de savoir quelle est la rôle de Madame de Merteuil dans ce roman et qu’elle est l’image qu’elle donne du libertinage.
Pour cela nous allons d’abord expliquer que la Marquise de Merteuil a eu une évolution particulière dans la société aristocratique du XVIIIe siècle, ensuite qu’il s’agit d’un personnage machiavélique et manipulateur puis enfin nous démontrerons que pendant toute la durée de l’histoire, Madame de Merteuil applique une stratégie bien étudiée
I/ Une évolution particulière dans la société.
La marquise de Merteuil est un personnage à part dans le roman. C’est une femme intelligente et qui sait comment diriger sa vie et celle des autres. Malgré le désavantage social qui est d’être une femme, la marquise de Merteuil assoit tout de même un pouvoir considérable sur les autres personnages du roman, en particulier les personnages masculins. En effet, la marquise de Merteuil est tout au long du roman, soit avec un homme, soit entrain de dicter un plan diabolique à un homme, de préférence le vicomte de Valmont, acte qu’elle ne peut réaliser elle-même de par sa situation sociale : elle est une femme et n’a donc pas le même poids social qu’un homme, même souvent s’il est d’un rang inferieur au sien. Par ailleurs dans la lettre 81 qui est la plus longue du roman et qui apporte une pause dans l’action, une clef indispensable pour comprendre les enjeux du récit et le mystère de son héroïne. La biographie de la marquise semble répondre à une remarque incidente du vicomte, qui la remet en cause fondamentalement « Vous-même, ma belle amie, dont la conduite est un chef d’œuvre, cent fois j’ai cru vous voir plus de bonheur que de bien joué « (lettre 76). Cette critique mordante témoigne des dissensions qui perturbent la relation des deux libertins. Piquée au vif par ce jugement et le récit des prétentions de Prévan, la marquise déclare une double guerre : en tant que femme, elle remet en cause le libertin masculin ; en tant que libertine, elle critique au nom de son idéal libertaire une société sans valeurs. La lettre 81 s’impose comme un réquisitoire contre la société de l’époque : les femmes sont, affirme-t-elle, maintenues dans un état de dépendance en matière de sentiments parce qu’elles confondent l’amour et son Object. Elles s’illusionnent parce que, pour elles, l’amour a un visage, celui de l’homme aimé, alors qu’il faut dissocier les deux. La marquise s’est définie d’emblée, une ligne de conduite machiavélique. Prenant acte de l’hypocrisie sociale, elle retourne contre elle les armes de la société qu’elle définie comme « le grand théâtre «. Elle dissimule si bien qu’elle a conservé une réputation sans tache. Elle s’est formée, dès sa prime jeunesse : « j’obtins dès lors ce regard distrait que vous avez loué si souvent « (ibid.). Elle cherche non pas à provoquer le scandale, mais à se fondre dans la société pour mieux en maitriser les rouages secrets : « je n’avais pas 15 ans, je possédais déjà les talents auxquels la plus grande partie de nos politiques doivent leur réputation ; et je ne me trouvais encore qu’aux premiers éléments de la science que je voulais acquérir « (ibid.). En effet, la marquise se met en scène pour le plaisir de s’exercer à tromper. Elle ne se laisse pas mener par son but. Chez elle, le désir se nourrit de lui-même : elle veut séduire pour séduire, faire mal. Par un ultime paradoxe, le libertin dissocie donc la nature de l’intelligence : il ne s’agit pas de céder aux impulsions, mais de prendre comme objet d’analyse son propre désir Dans la lettre XXXVIII, elle fait allusion à la relation qu’elle entretient au moment où elle écrit, avec un quelconque chevalier : « je suis, depuis deux mois, d’une sagesse à périr ; et tout autre que mon chevalier serait fatiguer des épreuves de ma constance «. Comme on peut le voir, elle en profite au passage pour signaler de la puissance qu’elle a sur lui qui fait qu’il est satisfait voir comblé des preuves de la constance de la marquise de Merteuil. La manière dont, plus tard, elle séduira Danceny jusqu’à le mettre dans son lit (passage du film où l’on voit Danceny dans le lit de Merteuil, et celui où on la voit le séduire au moment des lettres de Cécile), témoigne une fois de plus de l’aval qu’elle a sur les hommes. Même le vicomte de Valmont, qui pourtant exerce un pouvoir considérable sur les femmes, et même souvent les autres hommes, semble être à de nombreuses reprises sous le contrôle de la marquise, comme lorsqu’elle lui dit de séduire Cécile de Volanges ; ceci est implicite dans le film de Frears par une vue en contre-plongée de la marquise de Merteuil, alors que le vicomte de Valmont est filmé en plongée. Une autre marque de supériorité sur le vicomte de Valmont est au moment où elle le tutoie dans la lettre LXXXI, comme si elle s’adressait à un valet ou une personne de ce genre : « être orgueilleux et faible, il te tiens bien de vouloir calculer mes moyens et juger de mes ressources. «
II/ Une manipulatrice machiavélique
Madame de Merteuil joue donc un rôle tout particulier dans cette histoire. Son passé lui a, comme on l’a remarqué précédemment, appris à être forte et à cacher ses émotions. Cela pourrait rester tel quel, pourtant, la marquise de Merteuil se sert de cette capacité qui fait donc d’elle le personnage le plus machiavélique de ce roman.
Madame de Merteuil est une libertine et pourtant sa réputation la mêle sans problème à la haute société. Nous savons que ses manipulations l’ont amenée à acquérir cette bonne réputation. Tout cela est dû à sa grande influence. On peut d’abord dénoter cela dans le comportement de Madame de Volanges qui, naïve, la pense admirable et de bonne influence sur Cécile. Dans la lettre 9 elle l’en glorifie même d’être la seule amie du vicomte dans le seul but de le rendre meilleur «La seule Marquise de Merteuil fait l’exception à cette règle générale ; seule, elle a su lui résister et enchaîner sa méchanceté. J’avoue que ce trait de sa vie est celui qui fait le plus d’honneur à mes yeux « (l. 34 à 37), ainsi dans cette amitié qui ne serait normalement pas sensée être acceptée, elle réussie également à se faire pardonner les erreurs de son passé, on le voit dans la lettre 9 à nouveau « aussi a-t-il suffit, pour la justifier pleinement aux yeux de tous, de quelques inconséquences qu’on avait à lui reprocher dans le début de son veuvage. « (l. 37 à 39). En outre, dans le film de Stephen Frears, on voit la manière dont Madame de Volanges est étonnée de constater que la Marquise reçoive le Vicomte : « Marquise de Merteuil : -Valmont est ici. Madame de Volanges : -Vous le recevez Marquise ? « (Chapitre 2) ce par quoi elle s’excuse en faisant remarquer que tout le monde le fait « Marquise de Merteuil :- Oui, vous aussi. « (Chapitre 2). Ensuite Madame de Volanges pense réellement que la marquise a une bonne influence sur Cécile. Pour cela elle va avouer la relation entre Cécile et Danceny en se faisant passer pour une bonne amie pour Cécile aux yeux de Madame de Volanges, nous pouvons le remarquer dans le livre : lettre 63 « je vous remercie, ma digne amie, me dit-elle, en me serrant la main, je m’en éclaircirai. «(l.38 et 39), ainsi que dans le film : « Madame de Volanges :- Je vous suis très reconnaissant. «. De par cet acte elle va dissimuler toutes manipulations sur Cécile sous le prétexte d’une très bonne influence approuvée par Madame de Volanges. On le voit dans le livre lorsqu’elle lui demande conseil quand elle ne sait plus si Cécile devrait épouser Gercourt, lettre 98 « Il y a bien peu de jours, ma charmante amis, que c’était vous qui me demandiez des consolations et des conseils : aujourd’hui c’est mon tour « (l.1 à 3) et dans le film « Madame de Volanges :- Il se passe quelque chose, Cécile ne veut rien me dire, il faut lui parler tout de suite. « (Chapitre 15).
La Marquise de Merteuil a également, et on peut le constater dans les références précédentes, une grande connaissance en matière d’hypocrisie. Elle le dit elle-même dans ses confessions de la lettre 81 « J’ai porté le zèle jusqu’à me causer des douleurs volontaires, pour chercher pendant ce temps l’expression du plaisir. « (l. 119 à 121) et dans le chapitre numéro 11 de l’adaptation cinématographique de S.Frears « Marquise de Merteuil :- Je devins très vite une virtuose de l’hypocrisie «. Pour ses actions on le constate dans ses relations envers la plupart des personnages, elle est hypocrite pour pouvoir mieux les manipuler, et pour certains les séduire.
On peut donc dire que les manipulations multiples et permanentes de la marquise font d’elles le personnage le plus machiavélique du roman.
III/ Le sort tragique de son plan diabolique.
Malgré un plan machiavélique afin de propager le chaos dans la vie des personnages du roman, la marquise de Merteuil même si elle garde une supériorité sur Valmont tout au long du roman et du film, elle n'en reste pas moins punie à la fin du roman. Avant de mourir, Valmont demande à Danceny de lire les lettres échangées avec Mme de Merteuil qu'il lui donne, avant de les rendre publiques.(Comme on le voit dans le film lorsque Danceny écoute les dernières paroles de Valmont et qu'il recueille ces correspondances avant de mourir.)Toute la vérité éclate alors sur les manipulations de la marquise et notamment celle de Prévan. Merteuil est prise à son propre jeu et elle devient la dernière victime d'une longue lignée. Dans le film comme dans le roman, elle est huée lorsqu'elle se rend à l'opéra: Exclut de sa société. À la fin du film, à la suite de cette humiliation, elle se démaquille, déforme son visage et devient hideuse ce qui montre une sorte de déformation de la personne par le mal.
Lettre de Volanges à Rosemonde: «Ce mouvement marqué d'indignation générale fut applaudit de tous les hommes, et fit redoubler les murmures, qui, dit-on, allèrent jusqu'aux huées."Le film s'arrête sur l'image de Mme de Merteuil, déshonoré, qui se démaquille. Mais le roman lui continu après, et on apprend dans la dernière lettre qui est de Mme de Volanges pour Mme de Rosemonde, que Merteuil a perdu son procès, qu'elle s'est exilée en hollande en emportant tous ces bijoux et en laissant 50 000 livres de dettes. Même ses serviteurs n'ont pas voulu la suivre et par ailleurs elle est d'autant plus punie, en étant défigurée par la petite vérole. Tout au long du jeu des deux libertins, notamment Mme de Merteuil, de nombreuses victimes s'ajoutent à leur liste. La manipulation, la corruption, la trahison, le mensonge, le libertinage découleront sur les personnages de sorte à amener une fin dramatique à chacun. Comme une morale, tout cet excès scandaleux déviera le terme des liaisons dangereuses pour des liaisons tragiques. La marquise de Merteuil deviendra sa propre victime, à la fin de son jeu dangereux qui découlera de la mort du vicomte et de sa propre exclusion de la société. Elle perdra sa sensualité, sa beauté, sa supériorité et tout ce qui faisait d'elle une femme redoutable. Par ailleurs nous constaterons que les victimes de tout cela seront vengées par la perte du vicomte et la perte sociale, qui est tout comme une mort pour Mme de Merteuil.
Madame de Merteuil a donc dans cette histoire, le rôle principale. Il est vrai qu’il s’agit d’un personnage machiavélique, elle n’en reste pas moins le personnage qui permet à toutes les intrigues de se dérouler. Pour cela elle trompe, elle manipule, elle séduit et elle ment mais elle est l’actrice active de toutes les intrigues même lorsqu’elles ne la concernent pas. Elle-même libertine, elle nous donne l’image d’un libertinage sans pitié où il faut être manipulateur et menteur afin d’arriver à ses fins.
PARTIE II :
PRESENTATION ORALE DE L’EXPOSE.
[pic]
Adaptation cinématographique des Liaisons dangereuses par Stephen Frears, 1988. Ici Glenn Close dans le rôle de la marquise de Merteuil.
Présentateur : Aujourd’hui, nous accueillons un des personnages principal, pour ne pas dire LE personnage principal du roman épistolaire de Choderlos de Laclos publié en 1782, Les liaisons dangereuses. Vous l’aurez donc deviné, cette femme à multiples facettes qui nous honore de sa présence est la ravissante Marquise de Merteuil. Nous allons, au cour de cet interview essayer de comprendre quel est le rôle de la marquise dans le roman et de savoir qu’elle image elle nous donne du libertinage. Pour cela nous parlerons d’abord de son évolution dans la société, puis de son machiavélisme et du sort tragique de son plan diabolique. Commençons maintenant.
I/Une évolution particulière dans la société.
Présentateur : Madame la Marquise, je crois que l’on peut dire que ce n’est pas un avantage social d’être une femme au XVIIe siècle. Vous gardez pourtant un certain pouvoir sur les autres personnages. Comment faites-vous ?
Marquise de Merteuil : Eh bien, tout au long du roman, je m’efforce de rester en présence d’homme et de leur dicter mes plans afin qu’ils les réalisent pour moi, je les manipules afin qu’ils fassent ce que ma situation sociale ne me permet pas de faire. Je suis une femme est il est vrai que je n’ai pas le même poids social qu’un homme et en ces affaires, il est vrai que je porte une préférence au Vicomte de Valmont.
P. : Dans la lettre 81, vous vous mettez à nus bien que cela soit inattendu de votre part. Pourquoi ?
M. : Valmont m’avait irrité dans ses propos et la prétention de Prévan a quelque peu envenimé la chose. Cette lettre m’a servi, entre autre, a remettre en cause le libertin masculin et de critiquer une société que j’estime sans valeurs.
P. : Dans cette lettre vous vous en prenez également aux femmes de votre société en les considérant comme dépendantes de leurs sentiments.
M. : Oui, d’après moi ces femmes confondent l’amour et l’objet de leur amour qui devraient être dissociés l’un de l’autre.
P. : Vous vous confessez également concernant votre jeunesse. Vous avez acquis de nombreuse technique pour tromper les gens mais malgré cela vous avez réussi à conserver une réputation sans tache malgré votre libertinage. Pouvez-vous nous expliquer ?
M. : Je ne pense pas qu’il ai beaucoup de façon de l’expliquer. Je suis la plus grande amie de
L’hypocrisie et je m’efforce de faire paraître ce qui plait et de dissimuler le reste. De cette manière, les gens me trouvent aimable alors que je passe mon temps à les manipuler et les mépriser.
P. : On peut donc dire que vous avez eu une évolution plutôt originale dans cette société qui à tendance à oublier un peu les femmes et qui les prives de leurs libertés. Il s’agit donc du résultat d’un entraînement permanent à cacher ses sentiments et à ne jamais laisser qui ou quoi que ce soit prendre possessions de vos pensées et de vos sentiments.
II/ Une Manipulatrice machiavélique.
P. : Pourtant il y a des détails qui pourraient trahir votre nature, par exemple votre relation avec Valmont. Comment réussissez-vous à les dissimuler ?
M. : Tout simplement en leur donnant une autres nature. Dans l’exemple que vous venez de citer, j’ai réussi à faire accepter cette relation en la faisant passer comme une relation ou j’essayais de convertir le Vicomte en un homme bon. Vous pouvez le constater dans la lettre 9 de l’ouvrage.
P. : On peut également dénoter votre grande influence sur votre entourage. Avez-vous quelques anecdotes à ce propos à nous faire partager ?
M. : Oui bien entendu. Tout simplement lorsque j’ai réussi à me faire passer pour une simple amie de Cécile de Volanges alors que je travaillais à la faire devenir une libertine. Elle aurait put savoir que cela ne se faisait pas mais sa mère m’appréciant et elle me trouvant sympathique elle n’a pas résisté à me croire.
P. : Vous êtes également extrêmement hypocrite. Vous le confessez vous-même dans votre lettre 81 lorsque vous dites « J’ai porté le zèle jusqu’à me causer des douleurs volontaires, pour chercher pendant ce temps l’expression du plaisir «. Comment nous, de l’extérieur pouvons-nous le constater ?
M. : Il suffit de me voir agir envers les gens qui m’entourent, il n’y en a pas un qui y échappe, mais cela ce n’est que pour mieux les manipuler très cher.
P. : Je pense que l’on peut donc affirmer que ces manipulations multiples et incessantes, cette hypocrisie et cette influence redoutable font bel et bien de vous le personnage le plus machiavélique de l’histoire.
III /Le sort tragique de son plan diabolique.
P. : Comment expliquez-vous le sort tragique que vous avez subit à la fin de cette histoire ?
M. :C’est bien simple, si ce maudit Valmont n’avait pas donné ces lettres à Danceny, j’aurai pu continuer ma petite vie sans problème. Il m’aura décidément nuit en tout !
P. : Vous avez donc été exclu de la société après l’épisode à l’opéra. Vous êtes la dernière victime d’une longue lignée. Comment considérez-vous cela ?
M. : J’imagine que l’on ne peut aisément pas vivre une vie entière de manipulation, de corruption, de trahison et de mensonge. Après avoir joui de toutes ces fins tragiques dues à mon libertinage il fallait peut être tout simplement que je devienne moi-même la victime de mon propre jeux.
P. : Vous aurez alors tout perdu ?
M. : Oui. On pourrait voir cela comme une vengeance de mes anciennes victimes.
P. : On peut donc dire que dans cette histoire vous avez le rôle principal. Il est vrai que vous êtes un personnage machiavélique, il n’en reste pas moins que c’est vous qui permettez à toutes les intrigues de se dérouler. Pour cela vous trompez, vous manipulez, vous séduisez et vous mentez mais vous êtes l’actrice active de toutes les intrigues même lorsqu’elles ne vous concernent pas. Libertine, vous nous donnez donc l’image d’un libertinage sans pitié où il faut être manipulateur et menteur afin d’arriver à ses fins.
Merci de nous avoir parlé. Au revoir.
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