Expliquez cette pensée d'un homme de notre temps : « Le pur sentir n'est pas sentir. Sentir c'est savoir qu'on sent, et savoir qu'on sent, c'est percevoir. »
Publié le 15/04/2004
Extrait du document
• « Une donnée perceptive isolée est inconcevable, si du moins nous faisons l'expérience mentale de la concevoir; cette tache rouge que je vois sur le tapis elle n'est rouge que compte tenu d'une ombre qui la traverse; sa qualité n'apparaît que comme élément d'une configuration spatiale; d'ailleurs la couleur n'est déterminée que si elle s'étale sur une certaine surface : une surface trop petite serait inqualifiable... L'analyse découvre dans chaque qualité des significations qui l'habitent. Dira-t-on qu'il ne s'agit là que des qualités de notre expérience effective, recouverte par tout un savoir, et qu'on garde le droit de concevoir une qualifé pure qui définirait le pur sentir? Mais le rouge et le vert ne sont pas des sensations, ce sont des sensibles, et la qualité n'est pas un élément de la conscience: c'est une propriété de l'objet. Le pur sentir reviendrait à ne rien sentir et donc à ne pas sentir du tout «. Phénoménologie de la perception de Merleau-Ponty. • Quel est le sens de « savoir « dans savoir qu'on sent? • Quel est le sens de « savoir « dans savoir, c'est percevoir? Est-ce que cela inclue que tout savoir est perception? • Consulter le livre de G. Dumas Nouveau traité de psychologie (Alcan) (notamment les pages 83-85).
Liens utiles
- Expliquez cette pensée d'un philosophe de notre temps: Le pur sentir n'est pas sentir. Sentir, c'est savoir qu'on sent, et savoir, c'est percevoir.
- Expliquez cette pensée d'un philosophe de notre temps : « Le pur sentir n'est pas sentir. Sentir, c'est savoir qu'on sent, et savoir, c'est percevoir. »
- Expliquez et, s'il y a lieu, discutez cette analyse de la création littéraire au XVIIe siècle : «Si l'homme du XVIIe siècle sent avec une intensité exceptionnelle son indigence et sa dépendance vis-à-vis de l'acte créateur, c'est qu'en percevant cet acte il ne peut percevoir rien d'autre. Toute sa vie" passée, tout son destin futur se trouvent effacés ou suspendus. Rien ne demeure, sinon le don de l'existence actuelle ; puis, dans un nouvel instant, le même don et la même conscience de
- Discutez cette pensée d'un philosophe contemporain : « Nul n'est pleinement un homme s'il n'unit à la pratique d'un métier et au savoir d'un technicien, les lumières d'une large culture humaine. »
- « Expliquez et discutez ce texe de Coménius : « Nous désirons que ce ne soient pas seulement quelques hommes qui puissent être instruits encyclo-pédiquement mais, tous les hommes. Et qu'ils soient instruits, non seulement de ce qu'on peut savoir, mals aussi de ce qu'il faut faire et expliquer par la parole. Nous désirons qu'ils se distinguent le plus possible des animaux, justement par les dons qui les différen¬cient d'eux, c'est-à-dire par la raison, la parole et la liberté d'agir...