Explication de texte - Philosophie Texte de Nietzsche : Considérations inactuelle III …
Publié le 22/02/2019
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Explication de texte - Philosophie
Texte de Nietzsche : Considérations inactuelle III …
La conscience peut permettre à l’Homme de se connaitre intérieurement en se questionnant lui-même. Elle désigne la connaissance qu’a l’Homme de ses pensées, de ses sentiments, de ses actes et aussi de ce qui l’entoure. C’est également la capacité qu’il a de faire un retour sur celles-ci. Cela l’aide à savoir qui il est. La conscience sera alors l’acte de penser ce qui aidera l’Homme dans sa quête d’apprendre à se connaitre. Le fait de se poser des questions avec l’aide de la philosophie permettra également à prendre conscience de soi. Nietzsche est un philosophe du XXème siècle, il pose le questionnement de la connaissance du sujet. Il va se questionner sur la capacité de l’Homme et son rapport avec le monde pour afin d’aider le fait de se connaitre. L’Homme devra ensuite accomplir une démarche intérieur pour atteindre la conscience de soi.
A priori, ce texte évoque le fait que nous soyons trop fermés sur nous même ce qui nous empêche d’avoir une conscience qui est épanouie. Or, Nietzsche pense que l’Homme ne peut pas avoir conscience de soi si il est seulement centré sur lui même. En effet, grâce à notre rapport au monde qui se développe avec la conscience de soi et le fait que l’Homme aille vers le monde, il peut alors apprendre à se connaitre soit-même.
Pourtant, n’y a-t-il pas des dangers face à l’introspection, la relation entre le sujet et la vérité ne serait-elle pas problématique ? Ne faudrait-il pas s’ouvrir au monde afin de pouvoir penser de la bonne façon ? Effectivement, le sujet devrait-il être en intention vers le monde ce qui l’aiderait à se connaitre soi-même ?
Dans son texte, Nietzsche met en garde contre les dangers de l’introspection. Dans la première partie, il y fait une critique du cogito de Descartes et explique que pour lui un Homme ne peut pas se connaitre complètement.
En effet, la phrase de Nietzsche stipulant : « Mais comment nous retrouver nous-mêmes ? Comment l’homme peut-il se connaitre ? C’est une chose obscure et voilée. » ; il évoque ici le problème du solipsisme qui est l’attitude du sujet qui pense que sa conscience, le monde extérieur n’est que des représentations. Cela ressemble à l’époché phénoménologique qui est le fait de suspendre le jugement au dessus des phénomènes du monde, c’est la faculté humaine de mettre entre parenthèse le monde afin de se le représenter. C’est-à-dire que nous nous fermons au monde extérieur et cherchons à nous connaitre par nous même. « Entreprise pénible et dangereuse que de fouiller ainsi en soi-même et de descendre de force, par le plus court chemin, jusqu’au tréfonds de son être. », cette phrase témoigne bien du fait que Nietzsche est contre l’idée d’introspection et contre le cogito, qui est la certitude de la pensée qui quoi qu’elle pense est sure de penser. Nous pouvons ainsi parler de la conscience introspective qui est l’activité mentale que l’on peut décrire métaphoriquement , comme l’acte de regarder à l’intérieur de soi, par une forme d’attention partie à ses propres sensations ou états.
Nietzsche critique donc les idées de Descartes tel que celle du cogito. Pour lui, la conscience se définit à partir d’une illusion, comme ce qui provient du sujet, indépendamment du monde. Au contraire, au XX ème siècle des philosophes plus moderne apparaissent tel que Merleau-Ponty ou Sartre. Ils évoquent l’idée qu’il nous faut étudier au sein du monde et non plus dans un arrière monde. C’est ainsi qu’apparait l’idée qui stipule que l’on peut se découvrir comme « être au monde ». Alors, nous pouvons nous poser la question du rapport au monde; ainsi que le développement de la conscience de l’Homme.
Dans ce texte il y aussi l’autre partie qui fait état de l’Homme et son rapport au monde, ainsi que de la conscience de soi-même. Puisque pour Nietzsche, la conscience se construit avec le rapport au monde extérieure.
Il dit donc : « Et de plus, est-ce bien nécessaire alors que tout porte témoignage à ce que nous sommes… » ; pour le philosophe il nous faut donc vivre et aller au delà de nous même. Le véritable cogito. C’est-à-dire une conscience qui ne serai pas donné indépendamment du monde, mais avec le monde. Celle-ci accompagne, le « j’ai conscience » n’est pas seulement le « je pense », mais le « j’ai conscience » est obligatoirement le « je vis ». C’est ce que Nietzsche veut démontrer, pour que l’Homme ai réellement conscience, il doit s’intéresser au monde qui l’entoure. Elle doit toujours être en intention vers le monde. C’est alors l’idée du cogito pré-reflexif. Si il n’y a pas de conscience avant la réflexion, alors aucune réflexion n’est possible. C’est la que rentre en jeu la subjectivité transcendantale, donc le fait que le sujet soit capable de se représenter le monde, juger a priori de son appartenance au monde. C’est dire que la conscience est une intuition, une donné immédiate. Aussi, quand il est dit dans le texte : « Nos amitiés comme nos haines. » ; cela reflète la conscience de soi par autrui. On me donne donc une image de moi-même, il me fait comme étant tel ou tel. L’idée du dualisme peut aussi expliquer cette phrase : « Que la jeune âme se demande. » ; en effet c’est là où la conscience est conçue comme la pensée, c’est une distinction corps / âme. C’est un système de pensée qui dans un domaine pose la coexistence de deux principes premiers, opposés et irréductibles. Les trois fondements de la connaissances peuvent également aider l’Homme à se connaitre soit-même. Effectivement : « Par quoi t’es-tu sentie dominée et comblée à la fois ? Fait repasser sous tes yeux la série entière… » ; ceci montre deux de ces fondements : la sensation et la mémoire. Avec la sensation qui exprime le fait que toutes sensations commence par les sens? Il nous faut donc développer nos sens ce qui permettra également de s’ouvrir au monde. Pour ce qui est de la mémoire : « Fait repasser sous tes yeux la série entière. » ; la mémoire nous fait donc nous intéresser au passé.
En conclusion nous pouvons dire que ce texte de Nietzsche est une critique de l’idée du cogito et de l’introspection. Effectivement puisque celle-ci reste enfermé autour de soi et ne s’ouvre pas au monde. Alors que le philosophe Nietzsche pense qu’il faut s’ouvrir au monde afin que l’Homme atteigne une conscience de soi-même qui soit juste et tendus vers l’universel.
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