Explication de texte- Kant
Publié le 13/03/2014
Extrait du document
«
1- « Etre bienfaisant, si on le peut, est un devoir », ceci afin d'être conforme à la morale, selon Kant les actes
véritablement moraux sont ceux accomplis par le devoir.
L'idée essentielle consiste à montrer que ce n'est pas
parce que des actes peuvent nous apparaître simplement bons, qui le sont, mais ceux qui sont accomplis selon
une maxime morale, « si on le peut » à si l'on est disposé à faire le bien Ainsi, Kant poursuit :
« De plus il ya certaines âmes si naturellement portées à la sympathie, (...) en tant qu'il est leur ouvrage »
Kant expose donc qu'on peut être bienfaisant par pure disposition naturelle, « âme si naturellement portée
sympathie », par un élan intime vers l'autre, en raison d'une joie naturelle à le contenter, et cela nous fait
éprouver une certaine satisfaction personnelle, « satisfaction intérieure », on peut alors s'interroger sur cette
satisfaction intérieur : faire le bien parce qu'on se dit que les autres vont le savoir et que cela reflète une bonne
image de sa personne, par ex. ≠ « Aucun motif de vanité ou d'intérêts ».
Cependant, Kant ne précise pas, Ainsi puisque le fait d'être bienveillant envers son prochain est un devoir, on pourrait commencer par considérer comme parfaitement moral l'acte d'un bienfaiteur qui n'agit pas par vanité ou par intérêt, mais qui trouve sa satisfaction dans le contentement qu'il apporte à autrui. En tous cas, Kant ne conteste pas cette disposition sur le plan naturel, par cette première phrase il nous fait part d'un postulat admis comme tel pour certains hommes. 2-« Mais je soutiens que dans ce cas d'action, si conforme au devoir, si aimable qu'elle soit, n'a pourtant aucune vraie valeur morale, et qu'elle va de pair avec les autres inclinations, par exemple avec l'ambition, qui, lorsque, par bonheur, elle est conforme à l'intérêt public et au devoir». « Mais », conteste l'idée que nous avons avancé précédemment et selon laquelle en l'acte bienfaiteur qui n'est le fruit ni de vanité, ni d'intérêt est moral. Ainsi, si une telle attitude est conforme au devoir, elle n'a pas plus de valeur que celle de l' « ambitieux » qui en. »
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