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Explication de texte- Kant

Publié le 13/03/2014

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Introduction : Dans ce texte, extrait la 7e section des Fondements de la métaphysique des mœurs, (1785) Kant tend à démontrer une différence de finalité entre faire le bien naturellement et par devoir. Il montre que c’est seulement lorsqu’on fait les choses par devoir qu’on peut y accréditer une valeur véritablement morale. La problématique du texte tourne autour de la conformité d’une action au devoir. Pour un résultat identique, l’action n’a pas nécessairement de valeur. Elle ne l’est qu’en considération de son intention, de sa volonté. La thèse que défend Kant consiste à affirmer qu’une action ne peut avoir de valeur morale qu’à la condition qu’elle s’oppose à nos inclinations, c’est-à-dire à nos désirs, nos appétits, nos passions, nos sentiments : seule une action morale est véritablement morale, c’est-à-dire est faite par devoir, lorsqu’elle exclut toute inclination, même conforme au devoir. Seule est morale l’action entreprise pour le devoir, c’est à dire découlant d’une volonté bonne éclairée par la raison et non par les passions ou les désirs. L.1 à 11 : L’action faite par inclination naturelle n’est pas morale L. 11 à la fin : L’action par devoir, élévation de notre humanité   I-                  L’action faite par inclination naturelle n’est pas morale    1- « Etre bienfaisant, si on le peut, est un devoir «, ceci afin d’être conforme à la morale, selon Kant les actes véritablement moraux sont ceux accomplis par le devoir. L’idée essentielle consiste à montrer que ce n’est pas parce que des actes peuvent nous apparaître simplement bons, qui le sont, mais ceux qui sont accomplis selon une maxime morale, « si on le peut « à si l’on est disposé à faire le bien Ainsi, Kant poursuit : « De plus il ya certaines âmes si naturellement portées à la sympathie, (…) en tant qu’il est leur ouvrage « Kant expose donc qu’on peut être bienfaisant par pure disposition naturelle, « âme si naturellement portée sympathie «, par un élan intime vers l’autre, en raison d’une joie naturelle à le contenter, et cela nous fait éprouver une certaine satisfaction personnelle, « satisfaction intérieure «, on peut alors s’interroger sur cette satisfaction intérieur : faire le bien parce qu’on se dit que les autres vont le savoir et que cela reflète une bonne image de sa personne, par ex. ≠ « Aucun motif de vanité ou d’intérêts «. Cependant, Kant ne précise pas, Ainsi puisque le fait d’être bienveillant envers son prochain est un devoir, on pourrait commencer par considérer comme parfaitement moral l’acte d’un bienfaiteur qui n’agit pas par vanité ou par intérêt, mais qui trouve sa satisfaction dans le contentement qu’il apporte à autrui. En tous cas, Kant ne conteste pas cette disposition sur le plan naturel, par cette première phrase il nous fait part d’un postulat admis comme tel pour certains hommes.   2-« Mais je soutiens que dans ce cas d’action, si conforme au devoir, si aimable qu’elle soit, n’a pourtant aucune vraie valeur morale, et qu’elle va de pair avec les autres inclinations, par exemple avec l’ambition, qui, lorsque, par bonheur, elle est conforme à l’intérêt public et au devoir«. « Mais «, conteste l’idée que nous avons avancé précédemment et selon laquelle en l’acte bienfaiteur qui n’est le fruit ni de vanité, ni d’intérêt est moral. Ainsi, si une telle attitude est conforme au devoir, elle n’a pas plus de valeur que celle de l’ « ambitieux « qui en tire avantage et sert par hasard l’intérêt commun. Kant renvoie dos à dos ces deux attitudes qui ne méritent aucunement un quelconque respect. Ainsi, bien que conforme au devoir de bienveillance, ces actions naturelles et spontanées n’ont pas de valeur morale. En effet, selon Kant, la conformité d’une action au devoir ne garantit pas sa valeur morale. Ici l’homme ne fait que suivre son inclination naturelle.

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« 1- « Etre bienfaisant, si on le peut, est un devoir », ceci afin d'être conforme à la morale,  selon Kant les actes véritablement moraux sont ceux accomplis par le devoir.

L'idée essentielle consiste à montrer que ce n'est pas parce que des actes peuvent nous apparaître simplement bons, qui le sont, mais ceux qui sont accomplis selon une maxime morale, « si on le peut » à si l'on est disposé à faire le bien Ainsi, Kant poursuit :   « De plus il ya certaines âmes si naturellement portées à la sympathie, (...) en tant qu'il est leur ouvrage »   Kant expose donc qu'on peut être bienfaisant par pure disposition naturelle, « âme si naturellement portée sympathie », par un élan intime vers l'autre, en raison d'une joie naturelle à le contenter, et cela nous fait éprouver une certaine satisfaction personnelle, « satisfaction intérieure », on peut alors s'interroger sur cette satisfaction intérieur : faire le bien parce qu'on se dit que les autres vont le savoir et que cela reflète une bonne image de sa personne, par ex.  ≠ «  Aucun motif de vanité ou d'intérêts ».

Cependant, Kant ne précise pas, Ainsi puisque le fait d'être bienveillant envers son prochain est un devoir, on pourrait commencer par considérer comme parfaitement moral l'acte d'un bienfaiteur qui n'agit pas par vanité ou par intérêt, mais qui trouve sa satisfaction dans le contentement qu'il apporte à autrui.   En tous cas, Kant ne conteste pas cette disposition sur le plan naturel,  par cette première phrase il nous fait part d'un postulat admis comme tel pour certains hommes.       2-« Mais je soutiens que dans ce cas d'action, si conforme au devoir, si aimable qu'elle soit, n'a pourtant aucune vraie valeur morale, et qu'elle va de pair avec les autres inclinations, par exemple avec l'ambition, qui, lorsque, par bonheur, elle est conforme à l'intérêt public et au devoir».  « Mais », conteste l'idée que nous avons avancé précédemment et selon laquelle en l'acte bienfaiteur qui n'est le fruit ni de vanité, ni d'intérêt est moral. Ainsi, si une telle attitude est conforme au devoir, elle n'a pas plus de valeur que celle de l' « ambitieux » qui en. »

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