exobiologie - astronomie.
Publié le 24/04/2013
Extrait du document
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vie dans chaque système planétaire ; fv, le pourcentage des planètes sur lesquelles la vie apparaît effectivement et se développe ; fi, le pourcentage de planètes sur lesquelles une vie intelligente peut se développer ; fc, le pourcentage de planètes porteuses d'une espèce intelligente pouvant engendrer une civilisation capable de communiquer à travers l'espace avec une autre civilisation ; Lf, la durée de vie d'une civilisation technologiquement évoluée.
De tous ces paramètres, seul R est relativement bien connu grâce aux travaux des astrophysiciens.
L'estimation de la valeur des autres paramètres est très incertaine : les différentes interprétations de la formule aboutissent à des valeurs de N comprises entre 1 (le seul cas connu est celui de la Terre) et un milliard.
Entre ces deux extrêmes, certains astronomes suggèrent que le nombre de civilisations dans notre Galaxie serait compris entre un millier et un million.
6 RECHERCHE DE LA VIE
D'après l'étude des planètes et des autres corps du Système solaire, il semble qu'aucun d'entre eux ne puisse abriter la vie, hormis la Terre.
On ne peut pas encoreenvisager raisonnablement une expédition vers d'autres systèmes que le nôtre, mais des scientifiques ont depuis longtemps suggéré que d'éventuelles émissions radioproduites par une civilisation avancée seraient détectables depuis la Terre.
En 1960, Frank Drake avait conduit la première recherche de ce type, le projet Ozma, àl'observatoire national de radioastronomie américain.
Depuis lors, différents programmes d'études des signaux radio venus du ciel ont été mis au point, notamment sur lessites d'Arecibo (à Porto Rico) et de Nançay (en France) ( voir radioastronomie).
En 1974, un message a été envoyé en direction de l'amas globulaire M 13 à l'aide du télescope d'Arecibo.
Mais le projet le plus ambitieux est peut-être le projet SETI(Search for Extra-Terrestrial Intelligence : Recherche d'une intelligence extraterrestre), lancé par la NASA en 1992.
Il consiste à examiner les émissions radioélectriquesprovenant de 1 000 étoiles voisines, semblables au Soleil.
En 1993, le Congrès des États-Unis a suspendu le financement du projet, la recherche ayant pu se poursuivregrâce à des fonds privés.
Aujourd'hui, la communauté scientifique est très sceptique quand aux probabilités de détecter un signal provenant d'une forme de vie extraterrestre intelligente ettechnologiquement avancée.
Actuellement, les crédits de recherches ayant fortement diminué dans la plupart des pays, l'exobiologie est généralement tributaire d'autresprogrammes de recherche, que ce soit en biologie ou en astrophysique.
Peu de nouveaux programmes ont vu le jour.
On sait maintenant que des maillons de la vie (acidesaminés, bases nucléiques) existent dans l'Univers, mais les distances qui séparent notre planète de celles des autres systèmes sont telles qu'il n'est pas possible de faire desobservations précises, si ce n'est dans les nuages galactiques ou dans certaines nébuleuses.
La télédétection reste donc une voie royale, ainsi que l'analyse des météoritess'écrasant sur Terre.
En 1996, la NASA annonçait qu'une forme de vie primitive aurait existé sur Mars il y plus de 3,6 milliards d'années.
Cette déclaration, qui suscita denombreuses réactions, trouve son origine dans l'analyse d'un rocher martien, nommé ALH84001, tombé sur notre planète il y a 13 000 ans environ, et dans lequel des« traces » d'activités biologiques et de possibles fossiles microscopiques d'organismes vivants (tels que des bactéries) ont étés retrouvés.
Voir aussi espace, exploration de l’ ; Mars (astronomie).
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