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Exemple de la critique freudienne

Publié le 28/10/2013

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« Le réalisme de l'inconscient est une véritable révolution copernicienne : le centre de l'être humain se déplace de la conscience et de la liberté telles qu'elles s'apparaissent à l'inconscient et à l'involontaire absolu tels qu'ils s'ignorent et tels qu'ils sont connus par une nouvelle science naturelle. Ce décentrement paraît exigé par l'explication psychanalytique. Les énigmes de la conscience s'expliquent, semble-t-il, si l'on abandonne le point de vue de la conscience et si l'on pose l'existence en soi d'un inconscient psychologique qui perçoit, se souvient, désire, imagine, peut-être veut la mort pour autrui et pour soi, mais s'ignore lui-même. Le principe d'homogénéité du conscient et de l'inconscient qui est exigé par l'explication causale du conscient par l'inconscient est interprété de façon simpliste et se traduit dans une imagerie grossière : la conscience est comprise comme une partie de l'inconscient, comme un petit cercle enferme dans un plus grand cercle. Freud se figure l'inconscient comme une pensée homogène a la pensée consciente a qui manquerait seulement la qualité de la conscience. En ce sens, l'inconscient est bien l'essence du psychique, le psychique lui même et son essentielle réalité. Au pouvoir explicatif de la notion de. L'inconscient semblable a celui des hypothèses physique de l'ion, de l'électron, s'ajoute le succès pratique de cette hypothèse : la psychanalyse, en effet, n'est pas seulement l'art du diagnostic, mais celui de la guérison, et la réussite de la cure équivaut à une vérification de la théorie par l'ensemble de ses conséquences pratiques Il faut attaquer d'abord dans son principe cette interprétation chimérique : il doit être possible de la dissiper ensuite dans chaque cas particulier; car aucune interprétation de rêve ou de névrose, dans le sens même et la psychanalyse freudienne, n'implique ce mythique inconscient. Le refus de faire penser l'inconscient est le parti-pris de la liberté elle-même, de cette générosité cartésienne qui est tout à la fois une connaissance, une action et un sentiment; une connaissance au-delà du soupçon : a savoir qu'en tout homme "il n'y a rien qui véritablement il appartienne que cette libre disposition de ses volontés, ni pour qui il doive être loué ou blâme, sinon pour ce qu'il en use bien ou mal", une promesse " une ferme et constante résolution d'ne bien user, c'est a dire de ne manquer jamais de volonté pour entreprendre et exécuter toutes les choses qu'il jugera être les meilleures; ce qui est suivre parfaitement la vertu " ; un sentiment : l'estime de soi en tant que libre arbitre, pourvu que nous ne perdions pas par lâcheté les droits qu'il nous donne. Quand je fais penser mon inconscient je me livre à cette "bassesse" , a ce " mépris de moi même " , qui étaient aux yeux de Descartes le contraire de la générosité".

« savoir qu'en tout homme "il n'y a rien qui véritablement il appartienne que cette libre disposition de ses volontés, ni pour qui il doive être loué ou blâme, sinon pour ce qu'il en use bien ou mal", une promesse " une ferme et constante résolution d'ne bien user, c'est a dire de ne manquer jamais de volonté pour entreprendre et exécuter toutes les choses qu'il jugera être les meilleures; ce qui est suivre parfaitement la vertu " ; un sentiment : l'estime de soi en tant que libre arbitre, pourvu que nous ne perdions pas par lâcheté les droits qu'il nous donne.

Quand je fais penser mon inconscient je me livre à cette "bassesse" , a ce " mépris de moi même " , qui étaient aux yeux de Descartes le contraire de la générosité".. »

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