Etudier l'histoire, est-ce une manière de fuir le présent ?
Publié le 27/02/2008
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Etudier l'histoire, est-ce une manière de fuir le présent ?
Il s'agit ici de s'interroger sur notre goût pour le passé, qui se manifeste à travers l'étude de l'histoire. On pourrait se demander : à quoi bon s'intéresser au passé ?
Le sujet sous-entend immédiatement une première réponse, une première thèse : étudier l'histoire, donc, plus généralement, s'intéresser au passé, c'est se détourner du présent, ne pas s'intéresser à ce qui se passe aujourd'hui, à l'actualité, etc. C'est s'intéresser à des "choses" mortes, qui n'ont donc plus rien à voir avec le présent, qui ne peuvent donc rien du tout nous apporter. Si le passé n'a vraiment rien à voir avec le présent, il ne peut rien nous apprendre, et alors effectivement étudier l'histoire c'est bien fuir le présent : ça ne nous sert à rien, quoi !
Mais, en un second temps, il convient de s'interroger sur cette thèse selon laquelle le passé serait complètement coupé du présent, et donc, non actuel. Est-ce que c'est si évident que ça ? Autre question possible : est-ce que le passé ne peut vraiment rien nous apprendre sur notre présent, par exemple, est-ce qu'on ne peut pas apprendre, en étudiant l'histoire, comment il faudrait agir pour résoudre une grande crise, etc. ? Notamment, ici, on peut essayer de montrer que l'étude de l'histoire permet de mieux comprendre la "nature" humaine, et donc, cela permet presque de "prédire" comment l'homme d'aujourd'hui va agir.
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