Etude Des Haut Quartiers de Marguerite Duras , Un Barrage Contre Le Pacifique
Publié le 19/09/2010
Extrait du document
L’extrait étudié est un passage d’ « un barrage contre le pacifique « de Marguerite Duras écrit en 1950. L’extrait constitue une description. La description d’une partie de la ville : « le haut quartier « réservé aux riches colons. Que nous dévoile Marguerite Duras dans cet extrait ? Apres avoir étudié le quartier qui reflète une puissance, nous analyserons la dénonciation faite a travers celui-ci.
Tout d abord on remarque que c’est la ville coloniale dans son ensemble qui est présentée, avec ses codes et ses hiérarchies. La hauteur représente une distinction, une supériorité. Le quartier évoqué est réservé à un groupe particulier, pas tous les colons, seulement « les blancs qui avaient fait fortune «. On peut également voir se cercle fermé avec le fait de se « retrouver entre eux «. De plus on a un espace très spacieux, qui renvoi a une hyperbole , tout est spacieux, les trottoirs, les avenues, les terrasses. Le centre est un endroit préserver, isoler : « c’était au centre seulement qu’a l’ombre des tamariniers s’étalaient les immenses terrasses de leurs cafés «. Le centre est donc un espace aristocratique , noble , à privilégiée et à protéger. D’autre part, le quartier représente aussi le luxe avec les automobiles, les magasins, les cafés et les cocktails ; et la beauté avec La blancheur qui est très présente jusqu'à « la luisance «. De même il y a les fleurs et les « arbres rares «. Beaucoup d’éléments sont présent pour ne pas rappeler le monde des affaires, de négociation. Le quartier représente le calme et la paix : « puissants au repos «, « paix sans mélange , il y a le silence des automobiles. Aucun bruit dans le haut quartier, seul le temps passe lentement avec les colons en terrasse « jusqu’à tard dans la nuit «.
II. Une dénonciation
Une indication nous permet d’identifier la dénonciation : « On pouvait voir les blancs ...« .Témoigner de ce que l’on voit c’est porter une accusation, se mettre en situation pour dénoncer. La narratrice donne accès à ce cercle interdit. Son regard qui peut être le nôtre est accuse. La description est faite avec un point de vue exterieur, éloigné : leurs autos, leurs cafés. De même le narrateur fait de l’ironie « se faire un foie bien colonial «, « palmiers et garçons en pots et en smokings «. Par ailleurs, Marguerite Duras dénonce également un sort de raciste, le mot « blancs « est préféré à « colons «. La citation « Ils avaient été mis dans des smokings « montre bien se racisme, les indigènes sont niés comme finalement tout ce qui appartient en propre à ce pays sans cesse contenu dans des pots, dans une fraicheur artificielle. De plus on ressent un sentiment de corruption dans ce système colonial qui est inégalitaire et injuste. Les colons sont liés entre eux, ils sont riches, complices et solidaires. Ils représentent la force et le pouvoir. Entré dans ce cercle est presque impossible.
Dans cet extrait Marguerite Duras nous expose donc une description précise du haut quartier qui représente vraiment un espace appart, tout en dénonçant les inégalités et le racisme et en montrant bien qu’elle ne fait pas parti de ce rang.
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