ÉTHIOPIQUES de L. S. Senghor
Publié le 17/01/2019
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ÉTHIOPIQUES, recueil poétique de L. S. Senghor (1956), qui rassemble certains poèmes majeurs de l'auteur (« Congo », « À New York », « Épîtres à la princesse ») et qui est suivi d'une postface (« Comme les lamantins vont boire à la source ») en forme d'art poétique. Répondant aux critiques qui lui reprochaient tout à la fois l'imitation de Saint-John Perse, le pittoresque facile, la monotonie du chant, Senghor, tout en reconnaissant son attrait pour Claudel, invite à chercher ses maîtres du côté de l’Afrique. Et, « quand nous disons kôras, balafongs, tam-tams, et non harpe, pianos et tambours [...], nous appelons un chat, un chat ». Quant à la « monotonie », c'est la marque même de la poésie de la négritude, qui la distingue de la prose et qui, par son caractère essentiellement auditif, en fait l'expression imagée et symbolique du « royaume d'enfance ».
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