Est-il justifié de refuser la conscience aux animaux ?
Publié le 24/03/2004
Extrait du document

Il
s'agira dans une
première partie de
montrer en quoi ce
sont les conditions
extérieures,
autrement dit la
nature, qui sont à
la source de la
conscience en
l'homme et de son
absence chez les
animaux. Dans une
deuxième partie il
faudra exposer
l'objection de
Montaigne quant à la
différence
irréductible entre
l'homme et l'animal.
Et enfin dans une
dernière partie il
faudra étudier les
réponses qui ont été
données à cette
objection.
PLAN DETAILLE
Première partie : La
nature a déterminé
l'homme à avoir une
conscience.
1.1
La conscience,
entendue comme
capacité à
communiquer, résulte
de la vulnérabilité
de l'homme au sein
de la nature. La
communication
suppose au préalable
que nous ayons accès
à ce que nous
ressentons, à ce que
nous pensons. Or
ceci n'est possible
que par la
conscience.
« La conscience
n'est qu'un réseau
de communications
entre les hommes
; c'est en cette
seule qualité
qu'elle a été forcée
de se développer :
l'homme qui vivait
solitaire, en bête
de proie, aurait pu
s'en passer. Si
nos actions,
pensées, sentiments
et mouvements
parviennent - du
moins en partie -à
la surface de notre
conscience, c'est le
résultat d'une
terrible nécessité
qui a longtemps
dominé l'homme, le
plus menacé des
animaux : il avait
besoin de secours et
de protection, il
avait besoin de son
semblable, il était
obligé de savoir
dire ce besoin, de
savoir se rendre
intelligible ; et
pour tout cela, en
premier lieu, il
fallait qu'il eût
une "conscience",
qu'il "sût" lui-même
ce qui lui manquait,
qu'il "sût" ce qu'il
sentait, qu'il "sût"
ce qu'il pensait.
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