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Essaouira

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1 PRÉSENTATION Essaouira, ville marocaine située sur le littoral atlantique, à 186 km au nord d’Agadir et à 156 km à l’ouest de Marrakech. 2 ÉCONOMIE Chef-lieu de province, Essaouira vit aujourd’hui principalement de l’artisanat, du tourisme et de la pêche (troisième port sardinier du royaume). Située au pied du Haut-Atlas, sur une baie protégée, la ville jouit d’un climat particulièrement doux et stable, sous l’influence des vents alizés. 3 HISTOIRE Depuis la plus haute Antiquité, le site a attiré les navigateurs. Au viiie siècle av. J.-C., il est fréquenté par les Phéniciens, et au ier siècle, les îles d’Essaouira deviennent célèbres dans le monde romain grâce à leur atelier de fabrication de la pourpre. Elles prennent alors le nom des îles Purpuraires, ou Purpurines. Au xe siècle, la ville est baptisée Amogdoul, du nom du saint patron berbère de la cité, Sidi Mogdoul. Dès le xve siècle, elle est une étape commerciale pour les Portugais, qui décident ensuite de s’y établir. Ils déforment son nom en Mogdoura, qui devient Mogadour pour les Espagnols et Mogador pour les Français. En 1764, le sultan alaouite Sidi Mohammed Ben Abdallah décide d’y construire un port afin de rivaliser avec Agadir, cité insoumise qui monopolise le commerce européen. Il charge alors un captif français, Théodore Cornut (élève de Vauban), de concevoir le plan d’une nouvelle ville, bâtie selon un tracé rectiligne et ceinte de remparts. Au début du xixe siècle, Essaouira (de es-souira, en arabe « le lieu fortifié ») gagne 40 p. 100 du trafic de la côte atlantique et accueille les caravanes transportant esclaves, gomme et or. Un siècle plus tard, l’activité commerciale de la ville freine, en raison de la création du port de Casablanca et du développement de celui d’Agadir, qui amorcent son déclin. Située en dehors des grands axes de communication, Essaouira n’a pas profité de l’essor industriel et social général qui a suivi l’indépendance. Population (1994) : 56 074 habitants.

« LÉONARD DE VINCI Né à Vinci, 1452 La Joconde Mort au château de Cloux, aujourd'hui Clos-Lucé, près d'Amboise, 1519 C'est à l'époque où Machiavel, chancelier du gouvernement de Florence, lui confie une des commandes les plus importantes de sa carrière (La Bataille d'Anghiari, vers 1503, détruite), que Léonard entreprend l'œuvre qui allait devenir l'un des tableaux les plus célèbres du monde.

On dit que le portrait de Mona Lisa, épouse du riche marchand Del Giocondo, était d'une rare fidélité, mais tout porte à croire qu'après quatre ans d'exécution il le transcenda, joignant l'individuel et le symbolique, ap­ portant tout son savoir à ce paysage de pics et de montagnes, d'eau et d'air qu'il traduit à la perfection grâce au sfumato.

" Le sourire de La Joconde est l'exemple suprême de cette richesse de vie intérieure saisie et fixée en une matière durable, ce que Léonard considère comme l'un des buts principaux de l'art» (Sir Kenneth Clark).

1503-1506 Huile sur bois.

77 x 53 cm Paris, musée du Louvre. »

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