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espagnol - Langues et Linguistique.

Publié le 07/05/2013

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espagnol - Langues et Linguistique. 1 PRÉSENTATION espagnol, langue romane appartenant au groupe italique de la famille de langues indo-européennes, parlée principalement dans la péninsule Ibérique et en Amérique latine par environ 250 millions de personnes. En Espagne, l'espagnol est également connu sous le nom de castillan, d'après le dialecte à l'origine de l'espagnol moderne. Cette langue a été introduite par des colons espagnols aux îles Canaries, aux Antilles, aux Philippines et dans le sud de l'Amérique du Nord, dans la plus grande partie de l'Amérique du Sud et sur une partie des côtes d'Afrique. Dans la péninsule Ibérique, la zone d'utilisation de l'espagnol ne coïncide pas exactement avec les frontières politiques de l'Espagne. Ce pays comporte trois régions qui ne sont pas hispanophones : la Galice, au nord-ouest, où l'on parle le galicien (que les linguistes considèrent comme un dialecte du portugais), le Pays Basque, au nord, où l'on utilise le basque et la Catalogne, le long de la côte est, où l'on parle le catalan qui est également une langue romane. Le catalan est également parlé aux îles Baléares, en France dans les Pyrénées-Orientales, et dans certaines régions de Cuba et d'Argentine. 2 HISTOIRE Le latin vulgaire apporté à partir de 218 av. J.-C. par les armées romaines et par les colons dans l'ancienne Espagne forme la base de nombreux dialectes espagnols qui se sont développés pendant le Moyen Âge. Au XIIIe siècle, le dialecte de Castille, ou espagnol de Castille, prit de l'importance avec l'hégémonie politique de cette province. Il devint bientôt la langue la plus utilisée. Ce parler subit d'importantes influences grecques, basques et celtiques, ainsi que germaniques, pendant l'invasion des Wisigoths au début du Ve siècle apr. J.-C. Trois siècles plus tard, la conquête musulmane apporta un grand nombre de mots arabes, dont beaucoup peuvent être facilement identifiés par l'article arabe préfixé al. À partir du XIe siècle, le vocabulaire espagnol s'est également enrichi de mots et d'expressions françaises sous l'influence de religieux et de pèlerins français se rendant à Saint-Jacques-de-Compostelle dans le nord-ouest de l'Espagne. Aux XVe et XVIe siècles, la domination aragonaise en Italie et la grande vogue de la poésie italienne en Espagne favorisèrent l'influence de l'italien. Les relations entre l'Espagne et ses colonies, et possessions, se traduisirent par l'apport de termes provenant de plusieurs sources, notamment de langues amérindiennes. 3 GRAMMAIRE La structure grammaticale de l'espagnol est en général proche de celle du français, du portugais et des autres langues romanes. Toutefois, l'une des particularités marquées de la grammaire espagnole est l'utilisation de la préposition a (qui signifie habituellement « vers «) comme particule intraduisible devant l'objet direct si cet objet est une personne. Par exemple, veo a mi amigo signifie « je vois [particule] mon ami «. Des quatre conjugaisons latines, il ne reste que trois en espagnol. Les deuxième et troisième conjugaisons des verbes réguliers espagnols diffèrent seulement par quatre formes : l'infinitif présent, la première et la deuxième personne du pluriel du présent de l'indicatif et la seconde personne du pluriel de l'impératif. Le subjonctif est largement utilisé en espagnol. Ce mode comporte, en plus du présent d'habitude et de l'imparfait, un second imparfait dérivé du plus-que-parfait de l'indicatif latin. Les auxiliaires servent à former les temps composés, comme dans les autres langues romanes. Pour les temps passés, l'auxiliaire est toujours une forme de haber (« avoir «), comme dans se ha lisonjeado, « il s'est flatté lui-même « (alors que, en français et en italien, « être « est utilisé pour le passé composé de certains verbes). L'espagnol fait un usage idiomatique plus large que la plupart des autres langues romanes de verbes réfléchis dotés de sens particuliers. Comme dans les autres langues romanes, les futurs de l'indicatif et du conditionnel de l'espagnol sont en réalité des temps composés, formés en ajoutant à l'infinitif complet (utilisé comme racine) les terminaisons respectives du présent et de l'imparfait de l'indicatif de haber. Le genre du neutre subsiste dans les quelques occurrences suivantes : le singulier de l'article défini lo, dans les mots démonstratifs esto, eso et aquello, ainsi que le pronom objet à la troisième personne lo. Ces formes neutres s'emploient seulement dans les constructions générales et indéfinies (no lo hizo, « il ne l'a pas fait «) et dans les constructions dans lesquelles l'article neutre, accompagné d'un adjectif ou d'un adverbe, forme des expressions abstraites. Ainsi lo bueno, « le bon «, signifie-t-il « la bonté «. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation. Tous droits réservés.

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