En quoi l'existence des sciences humaines contribue-t-elle à renouveler le problème de la liberté ?
Publié le 15/04/2009
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• Remarquer qu'il ne s'agit pas de savoir, en toute rigueur, si l'existence des sciences humaines contribue à renouveler le problème de la liberté, mais en quoi; il ne s'agit pas non plus de savoir si elle est la seule source de ce renouvellement présupposé; remarquer enfin qu'il s'agit du problème de la liberté (et non de la liberté « elle-même «, si l'on peut s'exprimer ainsi !). • Se demander en quoi l'existence de la psycho-sociologie, de la sociologie, de la psychanalyse, de l'ethnologie peut renouveler le problème de la liberté? Dans « quel domaine «? Sur « quel plan «? • Mise à jour toujours plus approfondie de l'action humaine par rapport au monde et de l'hétéronomie de « l'homme «? • Mise en cause de la conscience souveraine? • Mise en cause (ou une certaine mise en place) de la notion de sujet? • Mise à jour des conditions d'émergence (voire de disparition) de « l'homme « (comme catégorie)? Cf. Michel Foucault. • Mise à jour de techniques de pouvoir; des relations entre l'instauration (et l'appropriation) de certains savoirs et certains pouvoirs?
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- Si pour Descartes aucune preuve n'est nécessaire, si l'expérience suffit c'est parce que l'évidence du libre-arbitre est liée à notre conscience. Être conscient c'est en effet se savoir être, se savoir exister, et donc être face à la réalité qui nous entoure : j'ai le choix de faire ou non des études, j'ai le choix de pratiquer ou non un sport etc. On voit ainsi qu'être un être conscient c'est se sentir libre. La conscience nous donne l'intuition de notre existence, de notre présence a