Devoir de Philosophie

En 2004, l'Union européenne s'est agrandi de 10 nouveaux membres dont 8 pays de l'Europe centrale et orientale, les PECO. Quelle sont les csq de l'intégration des PECO ?

Publié le 14/12/2010

Extrait du document

europe

En premier lieu les 8 PECO qui ont intégré l’UE en 2004 ont une histoire quelque peu divergente. En effet, ils sont issus de l’ancien bloc de l’est, qui s’est complètement désagréger en 1991. Ils ont dès lors cherché à « revenir en Europe « avec le sentiment que leur développement en dépendait car ils souffraient d’un très net retard en la matière. Avec un niveau de vie inférieur à la moyenne européenne (doc1), ils ont cherché à multiplier les efforts pour se rapprocher des pays de l’ouest. Ces derniers ont d’ailleurs assez rapidement entendu leur message puisque Les aides qu’ils ont fournies en matière de pré-adhésion avoisinent les 20Md d’€ pour la période 1990-2003. Elles ont été important pour les PECO qui dès lors, se sont lancés dans un effort de rattrapage tant au niveau financier qu’au niveau humain. Ils ont fait leur maximum pour accéder aux exigences des  voisins de l’ouest et pour se conformer tant que possible aux acquis communautaires. Atteindre les critères de convergence (déficit public inférieur à 3% du PIB, dette publique inférieur à 60% du PIB, maîtrise de l‘inflation) et les critères de Copenhague (mise en place de la démocratie, respect des droits de l’homme, économie de marché, libre concurrence) a dès lors été l’objectif, ce qui a apporté des changements considérables dans ces pays où l’Etat avait une place primordiale. Pour certains on est loin d’avoir fait tous les efforts, les différences de PIB par habitant le rappellent bien, tout comme l’impossibilité à l’heure actuelle pour nombre de PECO d’intégrer la zone euro. Malgré tout, ces pays ont vu leur niveau de vie globalement s’améliorer même si des disparités nouvelles voyaient le jour.

 

L’intégration va en effet accroître certains différenciation entre pays et plus encore entre régions. Certains vont assez rapidement avoir l’impression d’être réellement bénéficiaires de l’intégration, à l’image de la Pologne. En revanche, au niveau spatial, seules les régions les mieux pourvues en infrastructures et les mieux connectées aux grands flux ont pu tirer profit des évolutions comme Les métropoles les espaces frontaliers dynamiques etc. ils ont pu et peuvent encore attirer les investissements, notamment depuis l’Europe des quinze, d’autant plus  que c’est la que se situe les populations qui profitent le plus des mutations. Il s’agit essentiellement des classes moyennes, qui atteignent un niveau de consommation raisonnable et qui veulent rejoindre la qualité de vie de l’ouest.

Cependant, ces évolutions géo-économiques ont nécessité de la part de l’UE une réorientation des aides, notamment agricoles. En effet, les régions qui profitent le moins du processus sont des espaces encore très ruraux et marqués par une forte proportion d’actifs agricoles, comme la Pologne, la Hongrie, qui attendent beaucoup des aides de la Politique Agricole Commune pour se moderniser. Ce sont aussi les premières régions à chercher à obtenir des fonds structurels comme le montre la polonne qui en profite a hauteur de 60 md (doc2). C’est une attente que l’on retrouve à plusieurs niveaux, comme les transports, la circulation des personnes, notamment des étudiants (erasmus), dans la cadre d’un espace Schengen qui n’est pas encore élargi aux PECO, ou encore au niveau diplomatique. Ainsi on peut voir qu’un certain climat de méfiance existe entre les PECO et les « ancien «.

 

Effectivement on constate que les PECO craignent de ne pas être entendus par les pays les plus puissants, comme le montre le doc 4. A contrario les  salarié des pays les plus riche appréhendent, a leur tour, l’entrée de ces PECO. En effet ils craignent, ayant des conditions et lois du travail plus favorable, que Les entreprise délocalisent vers les PECO. Cette idée et illustré par le doc5 et le rejet de la directive Bolkestein. Par ailleurs L’intégration des PECO a aussi des conséquences sur le fonctionnement de l’Union puisque tout d’abord, les recompositions géopolitiques sont marquées. Notamment La localisation des pays de l’ouest, dans comme la France qui géographiquement n’est plus au centre de l’Europe mais à l’ouest, « sur le côté «. on retrouve cette Situation au niveau des prises de décisions, tant certains PECO veulent s’affranchir du poids des « anciens «, des pays fondateurs en particulier du couple franco-allemand comme par exemple la Pologne , chypre et république tchèque qui on bloqué pendant plusieurs jour un accord sur la tva (doc3). Cela pose ainsi la question du réajustement institutionnel de l’UE qui, selon Edouard Balladur, souffre de défauts que le traité de Lisbonne n'a pas corrigés

 

En conclusion on remarquera que les PECO on su tirer profit économiquement de l’UE, et qu’ils ont subit des bouleversements politique. Toutefois on peut voir comme une limite de L’UE les différences entre les PECO et les « ancien «. Des lors on s’interroge sur le projet : quelle avenir pour celui-ci ?

 

Ps: Dsl pour les faute d’orthographes, j’ai 14/20 avec cette réponses organisé avec un prof très sévère qui met rarement des notes au dessus de 13.

Liens utiles