Elskamp, Max - littérature française.
Publié le 30/04/2013
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Elskamp, Max - littérature française. 1 PRÉSENTATION Elskamp, Max (1862-1931), poète belge d'expression française, qui se fit le chantre d'une spiritualité alimentée aux sources du folklore. 2 INFLUENCE DU SYMBOLISME Après avoir subi, plutôt que choisi, quatre années de droit à l'université libre de Bruxelles (1881-1885), Max Elskamp abandonna la carrière juridique pour se consacrer à la poésie. Influencé, comme la majorité des poètes de sa génération, par les symbolistes et les Parnassiens français, tenants de l'« art pour l'art «, il commença par écrire des oeuvres finement composées, artisanales au sens noble du terme, et marquées par une spiritualité empreinte de mysticisme naïf. Une humilité enfantine, une simplicité recueillie animent en effet les premières oeuvres, écrites dans un langage épuré et marquées parfois par l'influence de Stéphane Mallarmé ( l'Éventail japonais, 1884 ; Dominical, 1892 ; En symbole vers l'apostolat, 1895). 3 INSPIRATION FOLKLORIQUE Par la suite, sa poésie, sans se départir de son caractère minutieux, patiemment ciselé, se tourna vers le folklore médiéval et la chanson populaire, il composa dans cette veine d'inspiration les Six Chansons de pauvre homme pour célébrer la semaine de Flandres (1896), dont le lyrisme, à certains égards enfantin, utilise néanmoins toutes les ressources d'une poétique savante et d'un langage raffiné. Connu dans les milieux littéraires parisiens grâce à une publication que le Mercure de France fit de l'ensemble de son oeuvre (la Louange de la vie, 1898), il correspondit avec plusieurs poètes français, parmi lesquels Mallarmé, Laforgue, Verlaine et Jarry. Il approfondit son inspiration folkloriste en publiant Enluminures (1898), poèmes illustrés de gravures sur bois qu'il composa, tira et coloria lui-même selon les techniques traditionnelles des facteurs d'images. Dans la même perspective, il fonda à Anvers en 1907 le premier Conservatoire des arts et traditions populaires de Belgique et publia les Commentaires et l'Idéographie du jeu de loto dans les Flandres (1914). La lecture de Schopenhauer lui fit découvrir le bouddhisme, qu'il se mit à pratiquer et qui détermina sans doute, pour une large part, l'atmosphère qui règne dans ses poèmes des années 1920, composés après un silence de plus de vingt ans. Certains critiques ont voulu voir dans ces textes au style dépouillé une forme morbide de mélancolie (Sous les tentes de l'exode, 1921 ; la Chanson de la rue Saint-Paul, 1922 ; Chansons désabusées, 1922 ; Délectations moroses, 1923 ; Chansons d'armures, 1923 ; Remembrances, 1924 ; Aegri Somnia, 1924 ; les Fleurs vertes, posthume, 1934). Ses OEuvres complètes furent publiées par Pierre Seghers en 1967. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation. Tous droits réservés.
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