élevage - agriculture et agroalimentaire.
Publié le 23/04/2013
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dérivent (fromage, beurre, yaourts, etc.), la viande sous toutes ses formes, les œufs, le miel.
Les bovins sont élevés pour leur viande comme pour leur lait, et sontaujourd’hui divisés en trois catégories : animaux de boucherie, animaux laitiers et animaux mixtes, un type intermédiaire élevé à la fois pour le lait et la viande.
Si le lait devache est majoritairement consommé, on utilise également les ressources d’autres femelles d'herbivores, comme les chèvres, les brebis, les rennes, les bufflonnes, lesjuments, etc.
Ailleurs dans le monde, les animaux domestiques restent des fournisseurs d’énergie, surtout de travail, comme ils l’étaient en Europe occidentale jusque dans les annéescinquante.
La culture attelée, encore actuellement en Afrique, est une voie importante de progrès.
Mais ils sont aussi producteurs de combustibles, par leurs déjectionssèches.
Les bêtes de somme, employées pour porter ou tirer de lourdes charges, comprennent un grand nombre de camélidés (chameau, lama) et de bovidés (bœuf, buffle,yack), mais également le renne et le chien.
Les chevaux sont toujours utilisés comme bêtes de somme dans de nombreux pays du monde.
Ils servent également à garderd’autres animaux.
Enfin, une grande partie des animaux domestiques sont élevés pour les vêtements et le cuir qu’ils permettent d’obtenir.
Ainsi, la laine et la soie sont encore très appréciées,fournies, pour la première, par les moutons et par les chèvres, pour la seconde, par les vers à soie.
Les moutons sont classés en trois catégories, selon que leur laine estfine, moyenne ou grossière.
En outre, quelques exploitations se sont spécialisées dans l’élevage du vison et du renard, pour leur fourrure.
Malheureusement, la plupart desfourrures dans le monde sont encore obtenues à partir d’animaux sauvages chassés ou piégés.
En Amérique du Nord, ce sont les rats musqués et les ratons laveurs quireprésentent un peu plus de la moitié des revenus totaux.
L’Europe orientale et l’Asie centrale tiennent également une importante place dans le commerce des fourrures.
Si les chiens et les chats, en tant qu’animaux de compagnie, n’entrent pas dans le cadre de l’élevage utilitaire, les chiens de chasse et de garde quant à eux n’ont d’autrefonction que celle qu’ils avaient il y a quelque 15 000 ou 20 000 ans.
Quant aux rongeurs, c’est dans l’expérimentation chimique et biologique qu’ils sont le plus employés(rats et souris de laboratoire).
5 AMÉLIORATION DE LA PRODUCTION
L’urbanisation, l’industrialisation et l’importance de la demande ont entraîné de gigantesques progrès des performances individuelles et collectives des animaux domestiquesdestinés au circuit commercial et non plus à un circuit court de subsistance.
Par rapport aux années cinquante, les performances ont été quadruplées pour ce qui concerne lelait et les œufs, et doublées pour la viande.
C’est ainsi par exemple que les protéines animales peuvent être aujourd’hui proposées à des prix apparemment peu élevéscomparativement à ce qui serait normalement leur coût — sans tenir compte bien évidemment du coût de production écologique induit par la production de farines (ayantrendu nécessaire une agriculture intensive, et donc engrais et déboisements).
Il est significatif que ce soit dans les secteurs où, par nature, l’intensification est la moinsfacile à réaliser (comme pour la viande bovine) que les prix sont encore relativement élevés.
Parallèlement, tout ce qui touche à l’amélioration de la production est strictement réglementé.
C’est tout particulièrement le cas des additifs alimentaires ou des hormones.La DES (diéthylstilbestrol), par exemple, est aujourd’hui interdite, car elle peut, à dose élevée, être dangereuse pour les consommateurs.
Il y a par ailleurs, pour tous les animaux domestiques, des seuils de productivité qui sont des seuils physiologiques, et qui ne peuvent donc être franchis.
Une augmentationde la productivité devient alors impossible.
6 PERSPECTIVES
Bénéficiaire du progrès des connaissances en matière de physiologie et de biologie animales, de génétique, d’informatique enfin, l’élevage intensif a réalisé une progressionextraordinaire de ses performances.
Le souci de préserver à la fois la santé du consommateur et l’environnement des effets nocifs d’une utilisation excessive en alimentationde divers adjuvants ainsi que de l’émission des déjections et des surplus polluant les sols et les nappes phréatiques a conduit à la conception et à la mise en œuvre deformes d’élevages plus naturelles, plus autonomes et plus économes.
Le problème majeur qui se pose aujourd’hui à l’élevage est de savoir dans quelle mesure la production de viande peut suivre la courbe d’accroissement de la populationhumaine, alors que la production de lait peut assurer journellement, et pour un même animal, un minimum indispensable.
Aussi la recherche s’intéresse-t-elle au développement de souches animales dans les régions souffrant de carences en protéines.
Ainsi, au Pérou, le gouvernement favorisel’élevage du cobaye pour sa valeur nutritionnelle et, dans d’autres régions d’Amérique latine, des recherches sont menées pour développer l’élevage de l’iguane.
Sur leshauts plateaux herbeux d'Afrique orientale, des tentatives d'élevage d'antilopes ont été entreprises tandis qu'en Afrique australe, les fermes d'autruches se révèlent être unsuccès.
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