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El-Aïun

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El-Aïun, ville et capitale du Sahara-Occidental, à 20 km de l’océan Atlantique, dans le nord du territoire. El-Aïun dont le nom signifie « les sources », produit des céréales et des légumes grâce à des systèmes d’irrigation. Des gisements de phosphate ont été découverts dans le sud. La ville moderne est construite en 1938 pour servir de centre administratif à la province du Sahara-Occidental sur lequel l’Espagne exerce sa souveraineté. La ville reste sous domination espagnole jusqu’à son occupation par les troupes marocaines en décembre 1975, qui entraîne peu après le départ des Espagnols. Population (2004) : 183 691 habitants.

« JORDAENS Jacob LE ROI BOIT Vers 1640 Peintre flamand Analyse *& L'usage était encore, au xvoe siècle en Flan dre, de fêter le soir de l'Epiphanie en se réunis sant pour dîner. On commençait par manger une tourte dans laquelle avait étédissimuléun hari cot.

Celui qui trouvait la « fève » était élu roi de la fête : couronné, installéà la place d'honneur, il était chargé d'organiser le déroulement de la soirée. Le rôle de la reine était tenu, quant à lui, par la plus jolie femme de l'assistance. Jordaensa illustré cettetradition enpeignant une joyeuse compagnie réunie autour d'une table. Au centre se tient l'homme le plus âgé de l'assis tance : la tête ceinte d'une couronne en papier, il boit son énièmeverre de vin ; les autres convives trinquent avec lui. Pendant ce temps, un berger joue de la musette et une femme, au premier plan, àdroite, nettoie avec un étonnant sans-gêne l'enfant allongé sur ses genoux. La jeune reine, à gauche, rit et se divertit.

Un chien observe enfin avec curiosité le jeune homme saoul àgauche. Lacaractérisation des personnages, la jubila tion exprimée sur les visages sont la marque du style de Jordaens : c'est une peinture insolite, ptcTO MUSEE DES BEAUX-ARTS 355a BRUXELLES XVIIe siècle uile sur toile 156 x210 cm fraîche, divertissante, un véritable hymne au peu ple, que l'artiste aimait tant.

Ce thème du roi buvant, inscrit profondément,donc, dans la culture flamande, a été inspiré au peintre autant par les joyeuses soirées passées dans des auberges avec des groupes d'amis que par les toiles de Bruegel l'Ancien et de JérômeBosch.Quantau style, ilévoque davantage Rubens,dont Jordaens s'affirme comme l'héritier naturel. L'œuvre U L'État belge aacquis cette toile en 1900 àLon dres, auprès du collectionneur M. F. Grein, et l'a abritée au musée des Beaux-artsde Bruxelles. Un cartouche, en haut, porte l'inscription IN EEN VRY GELAG IST GOED GAST ZIJN. Lesdifférentes versionsduRoi boit ? Jordaens aconsacré à ce thème plusieurs toi les, offrant àchaque fois des versions plus vivan tes et complexes. Letableau que nous avons ana lysé se trouve àBruxelles. Un autre est exposé au musée d'État de Cassel :ils'agit de laversion la plus ancienne exécutée probablement vers 1630. Du même peintre :PICTO 355 à355c © Nardini Editore, 1994.Liriade pour l'édition française.

1994. Le Kunsthistorisches Muséum de Vienne possède pour sa part une version conservée jusqu'en 1656 dans la collection de l'empereur Léopold- Guglielmo. Le musée de l'Ermitage de Saint- Pétersbourget le Louvre abritent, enfin, deux autres Roi boit. Photo Speltdoorn, musées royaux des Beaux-Arts, Bruxelles 33-17. »

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