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Education Civique - Le conflit en Syrie

Publié le 07/04/2014

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syrie
ECJS – Syrie   Origines du conflit Il existe une grande diversité religieuse en Syrie : il y a une majorité de musulmans et une minorité d'alaouites et d'autres petites communautés, comme les chiites et les sunnites. Les alaouites sont méprisés par les musulmans. Or, le dirigeant de la Syrie entre 1970 et 2000 était Hafez el-Assad, un alaouite. Pendant 30 ans il exerce un pouvoir autoritaire et répressif puis son règne est repris par son fils Bachar al-Assad, qui rapidement anéantit tout espoir de changement. Le système de parti unique ne laisse pas de place à une opposition politique. À partir du 15 mars 2011, les Syriens commencent à se soulever contre le régime injuste de Bachar al-Assad, à cause : du chômage (taux de chômage de 12,3% (2011) ) du développement économique qui est inégal dans les différentes parties du pays des tensions religieuses   L'implication du reste du monde dans le conflit → La position de la Syrie, entre la Turquie, l'Irak, la Jordanie, l'Israël et le Liban en font un pays important. Allié proche de l'Iran et de la Russie, la Syrie a été en conflit avec l'Israël depuis la création de l'état en 1948 et a soutenu des groupes de résistance palestiniens. Une partie du territoire Syrien est sous occupation israélienne. → Le conflit en Syrie alimente la tension entre les sunnites et les chiites de tout le Moyen-Orient, et il y a des risques que le conflit s'étende et affecte les pays limitrophes. Pour ces raisons, les puissances mondiales telles que les États-Unis, l'Union européenne et la Russie jouent tous un rôle dans la guerre civile syrienne. → Les gouvernements supportant Bachar-Al-Assad sont la Chine, l'Iran, la Corée du Nord, le Soudan du nord, l'Arabie Saoudite, l'Ukraine et le Venezuela, en majorité des régimes totalitaires. → L'ONU essaye d'intervenir pour la protection des civils : depuis le début du conflit en 2011 il y a eu plus de 110 000 morts, et les rebelles essuient de violentes répressions qui ont de forts dommages collatéraux. Les grandes puissances européennes hésitent à intervenir en faveur de l'opposition. Exemples récents, tous datant du 1er décembre : « Au moins vingt personnes ont été tuées dimanche dans un raid aérien contre une localité du nord de la Syrie, le deuxième en 24 heures, portant le bilan des frappes à 46 morts dont de nombreux femmes et enfants, selon une ONG. A Damas, un obus s'est abattu sur l'école française, alors que la classe avait commencé, causant des dégâts matériels mais pas de victimes, selon des responsables. Les parents sont ensuite venus chercher leurs enfants. Dans la province d'Alep, des hélicoptères du régime ont lâché des barils d'explosifs sur un marché de la localité d'Al-Bab, causant d'importants dégâts et faisant 20 morts dont deux femmes et quatre enfants, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH). » → L'ONU a également planifié de supprimer les armes chimiques de la Syrie. Les « armes chimiques » en question sont des substances chimiques mortelles diffusées, la plupart du temps des gaz. Le stock total estimé est de 1 000 tonnes d'agents chimiques. L'intervention a été décidée parce que les armes chimiques sont classées comme armes de destruction massive ; ce sont des armes imprécises, qui font de nombreuses victimes sans distinction et provoquent une mort particulièrement douloureuse. Récents développements → Si en 2012, les rebelles semblaient prendre l'avantage dans le conflit syrien, ces derniers mois ont vu le régime d'Assad reprendre plusieurs zones stratégiques. Aujourd'hui, la Syrie est divisée. Pour schématiser, les territoires habités sont partagés entre le régime syrien à l'ouest, les rebelles au bord de l'Euphrate et les zones kurdes au nord du pays. (La population kurde de Syrie représente 9 % de la population totale du pays. Depuis un siècle, certains Kurdes luttent pour lavoir leur propre patrie, le Kurdistan. Tous les États qui abritent une communauté non-négligeable de Kurdes s’opposent activement à la création d’un État kurde, craignant de devoir abandonner une partie de leur territoire national. C'est une source de tension de plus en Syrie ). → Sans donner le détail précis des participants, le porte-parole du secrétaire général de l'ONU a annoncé, lundi 25 novembre, avoir obtenu, après des mois de tractations, que des représentants du gouvernement syrien et de l'opposition se réunissent à Genève le 22 janvier pour tenter de trouver une solution politique à ce conflit après trente-deux mois de conflit. → Le 31 novembre, il a été annoncé que les Etats-Unis détruiront une partie de l'arsenal chimique syrien, dont les produits chimiques les plus dangereux, sur l'un de leur navire. Les armes syriennes les plus dangereuses doivent être transportées hors du pays en guerre avant le 31 décembre, aux termes d'un accord du conseil exécutif de l'OIAC (Organisation pour l'Interdiction des Armes Chimiques) de la mi-novembre. Sources www.bbc.co.uk/news/ www.lemonde.fr www.actu-monde.nouvelobs.com www.lexpress.fr www.wikipedia.com www.lepoint.fr  
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« des tensions religieuses   L'implication du reste du monde dans le conflit → La position de la Syrie, entre la Turquie, l'Irak, la Jordanie, l'Israël et le Liban en font un pays important. Allié proche de l'Iran et de la Russie, la Syrie a été en conflit avec l'Israël depuis la création de l'état en 1948 et a soutenu des groupes de résistance palestiniens.

Une partie du territoire Syrien est sous occupation israélienne. → Le conflit en Syrie alimente la tension entre les sunnites et les chiites de tout le Moyen-Orient, et il y a des risques que le conflit s'étende et affecte les pays limitrophes.

Pour ces raisons, les puissances mondiales telles que les États-Unis, l'Union européenne et la Russie jouent tous un rôle dans la guerre civile syrienne. → Les gouvernements supportant Bachar-Al-Assad sont la Chine, l'Iran, la Corée du Nord, le Soudan du nord, l'Arabie Saoudite, l'Ukraine et le Venezuela, en majorité des régimes totalitaires. → L'ONU essaye d'intervenir pour la protection des civils : depuis le début du conflit en 2011 il y a eu plus de 110 000 morts, et les rebelles essuient de violentes répressions qui ont de forts dommages collatéraux.

Les grandes puissances européennes hésitent à intervenir en faveur de l'opposition. Exemples récents, tous datant du 1er décembre : « Au moins vingt personnes ont été tuées dimanche dans un raid aérien contre une localité du nord de la Syrie, le deuxième en 24 heures, portant le bilan des frappes à 46 morts dont de nombreux femmes et enfants, selon une ONG. A Damas, un obus s'est abattu sur l'école française, alors que la classe avait commencé, causant des dégâts. »

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