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écriture, techniques d' - informatique.

Publié le 25/04/2013

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écriture, techniques d' - informatique. 1 PRÉSENTATION écriture, techniques d', ensemble des techniques utilisées pour réaliser des marques alphabétiques ou numériques sur ou dans une surface donnée. L'outil d'écriture est habituellement contrôlé par le mouvement des doigts, de la main, du poignet et du bras de la personne qui écrit. Le développement des instruments d'écriture en Occident fut déterminé par l'interaction entre les besoins et les compétences des personnes qui écrivent et par la disponibilité des matériaux d'écriture. 2 INSTRUMENTS ANCIENS La première forme d'écriture occidentale était cunéiforme. Elle était réalisée en appuyant une baguette anguleuse à trois ou quatre côtés sur de l'argile molle qui était ensuite cuite de façon à rendre permanentes ces marques en forme de coins. Les principaux développements ultérieurs des outils d'écriture furent l'utilisation de la brosse et du maillet et du burin par les Grecs. Des écritures retrouvées sur un vase grec avaient été faites à l'aide d'une petite brosse ronde, et les premières lettres grecques étaient gravées dans de la pierre avec un burin en métal frappé à l'aide d'un maillet. Aucune forme de cette écriture grecque ne montre de variation de l'épaisseur des lignes des lettres individuelles. Les Romains, utilisant des outils à large bordure, introduisirent des variations dans la largeur des signes alphabétiques. Au début du Ier siècle apr. J.-C., les instruments d'écriture romains variaient selon le but de l'écriture et la surface utilisée. L'écriture éphémère et les exercices scolaires étaient souvent réalisés avec des styles pointus faits de métal ou d'os sur des tablettes en bois recouvertes de cire. Les lettres étaient gravées sur la surface de cire avec l'extrémité pointue du style et il était possible de les effacer avec l'autre extrémité aplatie du même outil. L'écriture qui devait être conservée était réalisée sur papyrus avec un roseau taillé en pointe trempé dans de l'encre. La surface rugueuse du papyrus convenait bien à cet outil pointu, et l'écriture produite était similaire à celle trouvée sur les tablettes en cire. Des brosses plates et des roseaux taillés avec une pointe large étaient utilisés sur des surfaces lisses, comme des peaux d'animaux préparées de façon spéciale (parchemin et vélin) ou des murs en plâtre ou en pierre, sur lesquels étaient réalisés des graffiti. Les inscriptions (sur les monuments, par exemple) étaient faites à l'aide d'un maillet et d'un burin, mais le style de ces lettres gravées, avec leurs traits variant d'épais à fin, tire son origine dans l'utilisation d'un outil à pointe large. 3 STYLOS La propagation du christianisme accéléra la production de documents religieux écrits ayant vocation à être conservés. Comme la taille de l'écriture devenait plus petite, les outils d'écriture ainsi que les surfaces changèrent. Les livres en parchemin ou en vélin remplacèrent le rouleau de papyrus, et la plume d'oie le stylo de roseau. Les plumes pouvaient être fabriquées à partir de pennes externes des ailes de n'importe quel oiseau, mais celles d'oie, de cygne, de corbeau et (plus tard) de dindon eurent la préférence. La première référence (VIe siècle apr. J.-C.) aux plumes d'oie est au crédit du théologien espagnol saint Isidore de Séville. Elles devinrent le principal instrument d'écriture pendant près de 1 300 ans. Pour faire une plume d'écriture, une penne est d'abord durcie en la chauffant ou en la laissant sécher progressivement. La penne durcie est alors coupée en lui donnant une pointe large à l'aide d'un canif spécial. L'écrivain devait retailler sa plume d'oie fréquemment pour lui refaire sa pointe. Vers la fin du XVIIIe siècle, la largeur de la pointe avait diminué et la longueur de l'incision augmenté, ce qui créait une pointe souple permettant de varier l'épaisseur des traits en modifiant la pression exercée plutôt qu'en jouant comme précédemment sur l'angle formé entre la surface d'écriture et la pointe large. De même, dès la fin du XVIIIe siècle, le papier avait pris la place du vélin et était devenu la principale surface d'écriture, et les écritures réalisées pour le commerce commencèrent à supplanter en nombre celles effectuées pour l'Église ou la Couronne. À cette époque, on effectua des tentatives pour inventer un outil d'écriture durable n'ayant pas besoin d'être retaillé. La corne, l'écaille de tortue et des pierres précieuses furent testées, mais finalement, c'est l'acier qui fut retenu pour les pointes de stylo. Bien qu'il soit possible que des stylos de bronze aient été utilisés par les Romains, la première mention des « stylos de cuivre « date de 1465. Le calligraphe espagnol du XVIe siècle Juan de Yciar mentionne l'utilisation de stylos de cuivre pour la réalisation de très grands travaux dans son manuel d'écriture de 1548. Cependant, l'utilisation de stylos métalliques ne se répandit pas avant la première partie du XIXe siècle. La première pointe de stylo en acier brevetée fut réalisée par l'ingénieur britannique Bryan Donkin en 1803. Les principaux fabricants anglais de stylos du XIXe siècle furent William Joseph Gillot, William Mitchell et James Stephen Perry. L'utilisation de la plume d'oie déclina rapidement pendant ce siècle, surtout après l'introduction de l'éducation publique gratuite pour les enfants. On mit alors l'accent plus sur l'enseignement de l'écriture que sur l'enseignement de la technique pour tailler la plume. En 1884, Lewis Waterman, un agent d'assurance new-yorkais, breveta le premier stylo à plume opérationnel équipé de son propre réservoir d'encre. Waterman inventa un mécanisme qui alimentait en encre la pointe du stylo par capillarité, ce qui permettait à l'encre de couler de façon régulière. Dès les années 1920, le stylo à plume devint le principal instrument d'écriture occidental et le resta jusqu'à l'introduction du stylo à bille après la Seconde Guerre mondiale. 3.1 Le stylo à bille Dès le XIXe siècle, il y eut des tentatives pour fabriquer un stylo avec une pointe à bille. Ce n'est cependant qu'en 1938 que l'inventeur hongrois Geirg Biro inventa une encre visqueuse à base d'huile pouvant être utilisée avec un tel stylo. Les premiers stylos à bille n'écrivaient pas bien. Ils avaient tendance à laisser des blancs, et l'encre à base d'huile, lente à sécher, bavait facilement. Mais le stylo à bille avait plusieurs avantages sur le stylo à encre : l'encre résistait à l'eau et était ineffaçable, le stylo pouvait écrire sur de nombreux types de surfaces et pouvait être tenu dans pratiquement toutes les positions pour écrire, et enfin, la pression nécessaire pour alimenter la pointe en encre était idéale pour faire des copies au carbone. Les formules d'encre furent améliorées pour un écoulement plus régulier et un séchage plus rapide. Rapidement, le stylo à bille remplaça le stylo à encre comme instrument d'écriture universel. 3.2 Les stylos à pointe en fibre En 1963, des marqueurs à pointe en fibre furent introduits et ont depuis concurrencé le stylo à bille comme principal instrument d'écriture. Le premier stylo opérationnel à pointe en fibre fut inventé par le Japonais Yukio Horie en 1962. Il convenait idéalement aux traits de l'écriture japonaise, traditionnellement exécutée avec un pinceau à encre taillé en pointe. Contrairement à ses prédécesseurs, le stylo à pointe en fibre utilise une teinture comme liquide d'écriture. Il est par conséquent possible de produire une large palette de couleurs qui ne sont pas disponibles avec les encres des stylos à bille et à plume. La pointe est faite de nylon fin ou d'autres fibres synthétiques étirées pour former une pointe et attachées au corps du stylo. La teinture alimente la pointe par un mécanisme capillaire élaboré. Les stylos feutres sont composés de fibres denses naturelles ou artificielles imprégnées de teinture. Ces marqueurs peuvent être coupés selon différentes formes et tailles, certains pouvant atteindre une largeur d'un pouce. 4 LE CRAYON L'un des outils les plus populaires pour l'écriture éphémère est le crayon. Les marques de crayon, contrairement à celles réalisées par des instruments d'écriture utilisant des fluides, peuvent être facilement effacées. Bien qu'ils soient couramment appelés crayons à mine de plomb, ces instruments ne contiennent en fait pas de plomb, mais sont composés d'un mélange de graphite (une forme de carbone) et d'argile. En 1795, une méthode fut conçue pour mélanger du graphite en poudre avec de l'argile, couper le mélange résultant en bandes, puis le faire cuire. La dureté de ces « crayons à mine de plomb « dépend de la proportion de graphite par rapport à l'argile : plus il y a de graphite, plus la marque effectuée est « grasse «, c'est-àdire foncée. En 1812, l'Américain William Monroe inventa un procédé encore utilisé aujourd'hui où le mélange graphite-argile est enchâssé entre deux morceaux de bois de cèdre. Le porte-mine, ou crayon mécanique, breveté en 1877, consiste en un morceau cylindrique de mine de plomb, inséré dans un corps de plastique ou de métal contre une tige mobile ajustable par un mouvement de vissage pour faire sortir une partie de la mine. La conception de base du crayon mécanique changea très peu jusqu'à l'introduction en 1976 d'une modification du crayon mécanique de dessinateur. Ce crayon, qui peut contenir jusqu'à douze mines de plomb, fournit par gravité à travers un tube en métal fin les mines stockées dans le corps du crayon. La mine est maintenue en place grâce à un collier situé autour d'elle et actionné par un ressort. Ce procédé a rendu possible l'utilisation de mines de diamètres aussi petits que 0,3 mm, alors que, dans un crayon mécanique standard, des mines aussi petites se casseraient. Commercialisé à l'origine comme un outil professionnel pour les ingénieurs, les dessinateurs industriels et les artistes, le crayon mécanique à fine mine de plomb est aujourd'hui très largement utilisé. 5 LES AUTRES OUTILS D'ÉCRITURE Parmi les autres outils d'écriture, certains sont dotés de caractéristiques spéciales. Les pointes en diamant ou en tungstène permettent de graver des inscriptions sur du verre, des plastiques ou du métal, certains crayons permettent l'écriture sur des surfaces lisses comme les photographies, la porcelaine, le verre ou les plastiques. Des crayons à encre indélébile peuvent être utilisés pour marquer des vêtements, tandis que les brosses des peintres d'enseignes permettent de graver des lettres de tailles différentes. La technologie a fourni un large éventail de solutions. Les machines à écrire, le matériel de composition et, dernièrement, les machines puis les logiciels de traitement de texte sont venus compléter les instruments d'écriture manuels. Voir aussi Imprimerie. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation. Tous droits réservés.

« idéalement aux traits de l'écriture japonaise, traditionnellement exécutée avec un pinceau à encre taillé en pointe.

Contrairement à ses prédécesseurs, le stylo à pointe en fibre utilise une teinture comme liquide d'écriture.

Il est par conséquent possible de produire une large palette de couleurs qui ne sont pas disponibles avec les encres des stylos à bille et à plume.

La pointe est faite de nylon fin ou d'autres fibres synthétiques étirées pour former une pointe et attachées au corps du stylo.

La teinture alimente la pointe par un mécanisme capillaire élaboré. Les stylos feutres sont composés de fibres denses naturelles ou artificielles imprégnées de teinture.

Ces marqueurs peuvent être coupés selon différentes formes et tailles, certains pouvant atteindre une largeur d'un pouce. 4 LE CRAYON L'un des outils les plus populaires pour l'écriture éphémère est le crayon.

Les marques de crayon, contrairement à celles réalisées par des instruments d'écriture utilisant des fluides, peuvent être facilement effacées.

Bien qu'ils soient couramment appelés crayons à mine de plomb, ces instruments ne contiennent en fait pas de plomb, mais sont composés d'un mélange de graphite (une forme de carbone) et d'argile.

En 1795, une méthode fut conçue pour mélanger du graphite en poudre avec de l'argile, couper le mélange résultant en bandes, puis le faire cuire.

La dureté de ces « crayons à mine de plomb » dépend de la proportion de graphite par rapport à l'argile : plus il y a de graphite, plus la marque effectuée est « grasse », c'est-à- dire foncée.

En 1812, l'Américain William Monroe inventa un procédé encore utilisé aujourd'hui où le mélange graphite-argile est enchâssé entre deux morceaux de bois de cèdre. Le porte-mine, ou crayon mécanique, breveté en 1877, consiste en un morceau cylindrique de mine de plomb, inséré dans un corps de plastique ou de métal contre une tige mobile ajustable par un mouvement de vissage pour faire sortir une partie de la mine.

La conception de base du crayon mécanique changea très peu jusqu'à l'introduction en 1976 d'une modification du crayon mécanique de dessinateur.

Ce crayon, qui peut contenir jusqu'à douze mines de plomb, fournit par gravité à travers un tube en métal fin les mines stockées dans le corps du crayon.

La mine est maintenue en place grâce à un collier situé autour d'elle et actionné par un ressort.

Ce procédé a rendu possible l'utilisation de mines de diamètres aussi petits que 0,3 mm, alors que, dans un crayon mécanique standard, des mines aussi petites se casseraient.

Commercialisé à l'origine comme un outil professionnel pour les ingénieurs, les dessinateurs industriels et les artistes, le crayon mécanique à fine mine de plomb est aujourd'hui très largement utilisé. 5 LES AUTRES OUTILS D'ÉCRITURE Parmi les autres outils d'écriture, certains sont dotés de caractéristiques spéciales.

Les pointes en diamant ou en tungstène permettent de graver des inscriptions sur du verre, des plastiques ou du métal, certains crayons permettent l'écriture sur des surfaces lisses comme les photographies, la porcelaine, le verre ou les plastiques.

Des crayons à encre indélébile peuvent être utilisés pour marquer des vêtements, tandis que les brosses des peintres d'enseignes permettent de graver des lettres de tailles différentes.

La technologie a fourni un large éventail de solutions.

Les machines à écrire, le matériel de composition et, dernièrement, les machines puis les logiciels de traitement de texte sont venus compléter les instruments d'écriture manuels.

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