DUPUYTREN, Guillaume (1777-1835) Chirurgien aux origines modestes, il débute sa carrière d'étudiant en médecine dans une misère totale.
Publié le 02/02/2013
Extrait du document
DUPUYTREN, Guillaume (1777-1835) Chirurgien aux origines modestes, il débute sa carrière d'étudiant en médecine dans une misère totale. Brillant, il accumule rapidement tous les titres, avant de devenir professeur, chirurgien de l'Hôtel-Dieu, membre de l'Académie royale de médecine et de l'Institut et enfin premier chirurgien de deux rois -- un chirurgien que Louis XVIII, par gratitude, fait baron. Devenu un chirurgien reconnu, aux diagnostics à peu près infaillibles et au sang-froid proverbial, il est jalousé par ses pairs, plus soucieux d'être craint et admiré que d'être aimé. Cependant, par sa probité d'enquête clinique, sa sûreté d'analyse ou sa soudaineté de coup d'oeil, il enthousiasme l'auditoire. Il a peu écrit, mais ses exposés oraux, recueillis par ses adjoints, contiennent des descriptions cliniques impérissables. Une maladie des mains, une fracture de la jambe porteront longtemps son nom. Il est à l'origine d'interventions chirurgicales nouvelles ou hardiment élargies, d'innovations techniques et instrumentales (résection du maxillaire inférieur, ténotomie, ligature de l'artère iliaque externe, incision d'abcès cérébral, invention de l'entérotome, etc.). Mais surtout, il a été le champion, en science chirurgicale, de l'incomparable méthode anatomo-clinique.
Liens utiles
- DUPUYTREN, Guillaume (1777-1835) Chirurgien aux origines modestes, il débute sa carrière d'étudiant en médecine dans une misère totale.
- Dupuytren ( Guillaume, baron), 1777-1835, né à Pierre-Buffière (Haute-Vienne), chirurgien et anatomiste français.
- Guillaume Dupuytren par Henri Mondor de l'Académie française et de l'Académie de médecine, Paris Deux anecdotes, peut-être légendaires, l'ont montré, à trois et treize ans, fascinant des inconnus, prêt à l'aventure, peu embarrassé d'attachements.
- Médecine: DUPUYTREN, Guillaume
- Albrecht von Haller 1708-1777 Aucun médecin, au XVIIIe siècle, n'a donné aux fondements scientifiques de la médecine.