DU GUESCLIN, Bertrand (vers 1320-13 juillet 1380) Homme de guerre C'est pendant la guerre qui s'ouvre pour la succession de Bretagne que Bertrand du Guesclin commence de s'illustrer.

DU GUESCLIN, Bertrand (vers 1320-13 juillet 1380) Homme de guerre C'est pendant la guerre qui s'ouvre pour la succession de Bretagne que Bertrand du Guesclin commence de s'illustrer. Gentilhomme de la Bretagne française, il se bat aux côtés de Charles de Blois, neveu du roi de France, contre Jean de Montfort, allié aux Anglais. C'est Charles de Blois lui-même qui l'arme chevalier en 1357. Les 7 et 11 avril 1364, il remporte les batailles de Mantes et de Meulan et encore, le 16 mai, celle de Cocherel contre les troupes du roi de Navarre, Charles le Mauvais. Cette dernière victoire, remportée la veille du couronnement du roi Charles V, lui vaut d'être fait comte de Longueville. Lorsque le 27 septembre 1364, il est fait prisonnier à Auray par les Anglais, le roi n'hésite pas à payer la fabuleuse rançon de 40 000 florins d'or. Le roi lui demande alors de débarrasser le royaume des grandes compagnies qui pillent les campagnes. Il entraîne les " routiers ", qu'il soumet, à soutenir Henri de Trastamare qui prétend au trône de Castille contre Pierre le Cruel, allié des Anglais. Une nouvelle fois, le 3 avril 1367, à Najera, du Guesclin est fait prisonnier. C'est une rançon de 60 000 florins que le peuple acquitte pour sa libération. De retour en France, il se bat dans le Rouergue, l'Agenais, le Périgord. Il fait, auprès du duc d'Anjou, le siège de Tarascon, marche sur Aix et Arles. Son excommunication par le pape n'empêche pas Charles V de faire de lui, le 2 octobre 1370, le connétable du royaume. Dans les années qui suivent, il reconquiert, pour le roi, le Poitou, la Saintonge. Il se bat encore en Bretagne que Charles V peut annexer à la France en 1378. C'est alors qu'il assiège Châteauneuf-de-Randon, en Auvergne, que la maladie et l'épuisement l'emportent.