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Douala

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1 PRÉSENTATION Douala, ville du Cameroun, capitale de la province du Littoral, située sur l’estuaire commun à plusieurs fleuves côtiers se rejoignant dans le golfe de Guinée. S’étendant sur une zone basse constituée de dépressions marécageuses, Douala connaît un climat chaud et humide. 2 ÉCONOMIE Douala est la capitale économique du Cameroun. Grâce à son débouché maritime, la vie se concentre aux abords du port, au trafic intense (4 millions de tonnes par an). Elle abrite des industries alimentaires (huilerie, surgélation), textiles (filature et tissage du coton) et chimiques (plastiques, peintures). 3 URBANISME ET CULTURE Les quartiers modernes, présentant des bâtiments à arcades caractéristiques, alternent avec des quartiers d’habitat spontané. Douala est un centre universitaire et possède des écoles spécialisées et des instituts de recherche. 4 HISTOIRE Douala connaît un essor rapide dès 1884, lorsque l’Allemagne obtient la souveraineté sur le pays. Capitale du Cameroun de 1885 à 1909, elle tire probablement son nom des Doualas, groupe ethnique originaire de cette région. Population (2001) : 1 494 700 habitants.

« 1.

Les facteurs internes du sous-développement 1.

Le poids des contraintes naturelles • C'est un fait que les possibilités de développement ne sont pas égales partout sur la planète.

Il est indéniable que les territoires sont plus ou moins fertiles, plus ou moins victimes des excès du climat et autres calamités naturelles accablantes.

• La distribution des matières premières minérales (métaux ferreux ou non ferreux) ou énergétiques (hydrocarbures, géo­ thermie ...

) est inégale; certains pays ~ont vraiment dépourvus.

Il n'est pas indifférent non plus qu'un Etat soit bien ou mal situé par rapport au réseau des communications internationales.

• Ces données sont importantes, mais non déterminantes dans la course au développement.

Le géographe P.

Gourou s'est inscrit en faux contre l'idée d'une >, affir­ mant au contraire que le monde tropical constitue des >.

L'homme peut s'adapter à presque tous les milieux et les aménager, à condition d'être animé de volonté politique, de disposer de moyens financiers, d'inventer des techniques de production, de > approprié et d'un encadrement convenablement formé et motivé.

2.

L'insuffisance des techniques • Le maintien de techniques agricoles peu productives est un incontestable facteur de sous-développement.

Plus ou moins savantes, toutes les agricultures du Tiers monde manquent cruellement de moyens matériels : machines agricoles adaptées aux types de culture, engrais chimiques, tracteurs ...

Dans le meilleur des cas, elles parviennent tout juste, comme en Chine, à assurer la nourriture d'une population prolifique et comptant un nombre de citadins toujours plus important.

Les disettes sont fréquentes et les vraies famines ne sont pas rares, elles resurgissent av,ec les cataclysmes naturels : sécheresse du Sahel africain, de l'Ethiopie, du Nordeste brésilien ...

• Une industrie moderne mal intégrée.

La petite et la moyenne industrie fournissent des articles de consommation courante selon des méthodes quasi artisanales.

La grande industrie existe parfois, mais elle est toujours marginale, elle n'est technique­ ment évoluée, donc productive, que lorsqu'elle est contrôlée par des firmes multinationales étrangères ou leurs filiales.. »

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