Dissertation, L'Homme ou la nature ? de Edouard Bonnefous
Publié le 18/11/2019
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Terlez Benoît Cap ESA Français module n°1 Résumé Jusqu’à une époque récente la nature semblait indestructible. Mais avec la surpopulation et la surconsommation facilitée par les progrès scientifiques et techniques, l’être humain est devenu une menace pour la nature. Maintenant, non seulement les écologistes mais aussi les spécialistes de toutes les sciences humaines prennent conscience qu’il faut la protéger. En effet, la détérioration de l’environnement nuit à la santé et à la préservation de l’humanité ellemême. De plus, la faune et la flore terrestres, trésors inestimables, s’appauvrissent et risquent de disparaître. Beaucoup cherchent aussi à revenir aux origines de la Terre vue comme un paradis terrestre, paisible et poétique, telle qu’elle était avant l’expansion urbaine contemporaine. Finalement, défendre la planète Terre dans tous les domaines n’est pas facile car certains privilégient leurs désirs personnels et immédiats en négligeant l’intérêt général et l’avenir de tous. Essai Ces dernières années, les négociations internationales sur le climat se sont multipliées avec pour but de réduire considérablement l’impact de l’être humain sur l’environnement. C’est en 1997, à Kyoto que les dirigeants de la planète signent un accord pour réduire les émissions de gaz à effet de serre liés à l’Homme. Aujourd’hui, 184 sont signataires de ce traité. C’est dans son œuvre L’Homme ou la nature ? que Edouard Bonnefous évoque la menace que l’Homme est devenu pour la planète Terre, l’appauvrissement de la faune et la flore ainsi que l’appellent à l’aide non pas que des écologistes mais aussi de tous les spécialistes des sciences humaines. Les progrès scientifiques et techniques de l’être humain se sont finalement avérés néfastes pour l’environnement. Finalement, la protection de la nature est-elle incompatible avec l’idée de progrès ? Tout d’abord, nous verrons que la protection de la nature est devenue c’est dernières années une priorité. Puis nous verrons que le progrès est avant tout une évolution positive sur le long terme qui sert l’intérêt général et conduit à un idéal collectif. Pour finir, notre objet d’étude portera sur le progrès au service de la protection de la nature. En premier lieu, la protection de la nature est devenue une priorité pour l’humanité. L’Homme voyait autrefois la nature comme indomptable et toute puissante, mais il est cependant devenu une menace pour celle-ci. Durant des décennies, l’Homme a regardé toujours plus loin, vers machines et progrès, et ses progrès techniques et scientifiques lui ont permis de bâtir une société plus développée, d’améliorer ses conditions de vie, son confort… Mais aujourd’hui la société que nous avons construite s’avère toxique pour l’environnement. Nous vivons dans une société de consommation qui dépend des énergies fossiles qui sont des ressources limitées dans lesquelles l’Homme ne peut puiser indéfiniment. L’apparition du septième continent, un continent de plastique, montre que l’Homme a négligé les conséquences de ses actes vis-à-vis de l’environnement. De plus, l’importante hausse des émissions de gaz à effets de serre a provoqué d’importants changements climatiques, notamment au niveau de la température du globe terrestre. Les experts s’accordent aujourd’hui à dire que si l’on n’agit pas rapidement aussi bien localement que à l’échelle planétaire car le réchauffement climatique va s’accroître ces prochaines années. Finalement protéger la nature Terlez Benoît Cap ESA Français module n°1 est devenue la priorité de l’humanité car comme le dit Edouard Bonnefous : « Et d’abord, en défendant la nature, l’homme défend l’homme ». Protéger la nature est aussi en fin de compte un moyen de préserver la race humaine et de lui assurer un avenir. Ainsi, la protection de la nature est devenue un sujet qui fait débat sur la scène internationale, et les négociations internationales se sont multipliés ces derniers temps pour trouver des solutions au réchauffements climatiques et autres problèmes planétaires. Cependant, l’idée de progrès et la protection de la nature ne sont pas incompatible. En second lieu, l’idée de progrès est avant tout une envie d’aller de l’avant, qui se caractérise par une évolution positive sur le long terme qui a pour but de servir l’intérêt commun, un idéal collectif. L’idée de progrès peut tout à fait s’associer avec la protection de la nature. La récente prise de conscience de l’Homme sur le danger qu’il est devenu pour la planète Terre lui on permit de faire d’immenses progrès dans certains domaines afin de protéger la nature. L’invention de la voiture électrique, des panneaux photovoltaïques ou encore l’exploitation plus importante des énergies renouvelables sont des solutions que l’homme a réussi à mettre en œuvre pour venir en aide à la nature. De plus, une société respectueuse de la nature n’est pas chose impossible, mettre en place de nouvelles politiques climatiques et opter pour une croissance « verte » sont des objectifs réalisables, d’autant que certains ont déjà commencé à être mis en place : des quotas concernant les émissions de dioxyde de carbone ont été mis en place, le Royaume-Uni avec son projet concernant le parc éolien d’East Anglia One est devenu le leader européen de l’éolien off-shore et plus récemment les décisions de l’Union Européenne concernant l’utilisation du glyphosate. De plus, une nouvelle croissance « verte » permettrait l’apparition des nouveaux emplois, ce qui ne freinerait pas la croissance économique et permettrait également à certains pays de se développer. Le projet Fonds verts pour le climat de l’Organisation des Nations Unies a pour but de réunir 100 milliards de dollars afin d’aider les pays les plus démunis dans la lutte contre le réchauffement climatique. Finalement, progrès et protection de la nature ne sont pas deux sujets incompatibles, et l’Homme met aujourd’hui à disposition tous les progrès techniques et scientifiques qu’il a fait ces dernières années pour sauver la planète. Le progrès est maintenant au service de la nature. En dernier lieu, le progrès pour la protection de la nature est une idée envisageable. L’Homme a fini par prendre conscience des conséquences des ses actes, et à décider de prendre la défense de la nature. Le progrès technique et scientifique est mis à la disposition de la nature : les scientifiques cherchent à recycler les déchets radioactifs, créer des moyens de transports qui polluent moins, développer l’agriculture biologique… Malheureusement, il est impossible de mettre tous le monde et certains ne soucie pas de la nature comme le président brésilien Jair Bolsonaro, qui a décidé lors des incendies en Amazonie cet été que le Brésil ne ferait rien pour éteindre la forêt. Comme le dit Edouard Bonnefous : « « défendre la nature sur tous les fronts est malaisée, car on se heurte à l’indifférence, à l’ignorance, au scepticisme ; ». Cependant l’humanité est tout de même consciente de la situation dans laquelle elle s’est ancrée et agit pour s’en sortir, comme l’a fait remarquer la jeune Greta Thunberg, lors de son intervention à l’Organisation des Nations Unies : « Les gens souffrent, ils meurent. Des écosystèmes entiers s’effondrent, nous sommes au début d’une extinction de masse, et tout ce dont vous parlez, c’est d’argent, et des contes de fées de croissance économique éternelle ? comment osez-vous. ». Finalement l’idée de progrès qui souhaite un idéal collectif doit se mettre au service de la nature pour la planète Terre mais aussi tous les êtres vivants qui la peuplent. Terlez Benoît Cap ESA Français module n°1 Pour conclure, protéger la nature est aujourd’hui la priorité de l’humanité car protéger la nature c’est finalement protéger l’espèce humaine et lui assurer un avenir. Le progrès et la protection de la nature sont deux choses qui ne sont pas incompatible et le progrès peut même venir en aide à la nature et peut-être sauver celle-ci. Il faut cependant pour cela que tout le monde soit d’accord sur les bonnes décisions à prendre et que l’ensemble des pays face ce que l’on appelle « la transition énergétique » car c’est aujourd’hui le premier pas à faire pour l’écologie dans cette société qui dépend des énergies fossiles représentant 81% de l’énergie primaire utilisé.
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