Dissertation comparative entre Huis Clos de SARTRE et Le hussard sur le toit de Giono

Le hussard sur le toit  de Jean Giono et Huis Clos de Jean-Paul Sartre sont écrits pendant une occupation et donc le désir de liberté et le sentiment national étaient très répandus. Mais ici nous sommes face à des personnages qui, malgré leurs situations assez semblambles, prennent des décisions qui sont dans les deux extrêmes.Le choix entre la bonne ou la mauvaise extrême va dépendre de la présence ou de l’absence d’une noblesse de caractère. Nous verrons donc comment le personnage principal du Hussard sur le toit,  Angelo, s’oppose aux personnages de Huis Clos qui représentent l’égoisme, la mechanceté, et la lachteté; son contraire.

                        La liberté peut s’acquérir de plusieurs façons. Dans notre cas, les personnages qui cherchent la liberté sont Angelo et Garçin et cela durant une occupation. D’une part, Angelo, Colonel des hussards italiens et membre d’une société secrète qui veulent se défairent de l’Autriche, les Carbonaro, va tuer le Baron Schwartz pour le bien de son camp et sera alors exilé. D’autre part, Garcin, rédacteur d’un journal français pacifiste, est recruté dans l’armée française pour combattre les Allemands. Celui-ci décide de sauver sa peau et de partir au Brésil. Ici nous pouvons voir deux personnages qui se retrouvent dans la même situation : Ils doivent accomplir leur devoir en défendant leur pays. Angelo a eu le titre de Colonel des hussards avec l’aide de sa mère qui le lui a acheté et donc il est aussi non expérimenté à la guerre que Garcin. Parcontre, leurs actions vont dans les deux extrêmes : Angelo décide de combattre pour son pays et d’essayer de libérer l’Italie et de  perdre tout ce qu’il avait, tandis que Garcin préfère de déserter et de partir au Brésil où il retrouvera sa vie normale car il va continuer son métier de journaliste. D’ailleurs, à la page 78 de Huis Clos, Garcin dit : `` Enfui, Parti, appelez-le comme vous voudrez ‘’. Cela nous montre que Garcin est un lâche et égoiste car ce qui lui importe le plus c’est sa survie. Quant à Angelo, à la page 413 c’est écrit : ‘’ mais il n’y avait qu’un fusil, et, avant qu’i l soit épaulé, Angelo avait fait face, ses deux pistolets à la main et bien braqués. Tout le monde s’arrêta sur place’’.  Quand le villageoi est rentré dans la cabane avec un fusil, prêt à pillé Angelo et tous ceux qui étaient avec lui, Angelo fit volte face et était prêt à combattre. Il n’a pas peur de regarder la mort dans ses yeux et c’est ça qui nous montre son courage. 

                        Garcin et Angelo se différencient non seulement sur le plan du courage, mais aussi sur la façon qu’ils ont d’interagir avec les autres. En effet, la politesse d’Angelo est telle que ce dernier ne peut se permettre de manger devant Pauline, même après plusieurs jours de jeûne.   Il dit à la page 180 : `` vous êtes trop bonne. Je vous remercie de tout mon coeur de ce que vous voudrez bien me donner car je meurs de faim. Mais je vais l’emporter, je ne saurais me mettre à manger devant vous.’’ À l’opposé, Garcin n’a pas de respect pour les autres.  Il n’hésite pas à manquer de respect envers sa femme en ammenant des maitresses chez lui. Il va plus loin en disant qu’ ‘’il n’aurai pas peur de cogner sur une femme.’’

Il reste encore un point qui vaut la peine de discuter, et c’est le fait que que Angelo peut être considéré comme le paradoxe de Inès. Tout d’abord, Angelo décide de prendre un risque et d’aider la nonne à nettoyer les morts (p.197). Ensuite, il décide d’amener Pauline et d’autres gens avec lui, même s’il savait que c’est beaucoup moins dangereux de traverser le pays tout seul. Il souhaite que les autres trouvent les bonheur et n’attend rien en retour, même si ca peut avoir de graves conséquences sur lui. Quant à Inès, c’est tout à fait le contraire : `` elle a besoin de la souffrance des autres pour exister.’’