Dissertation B.C.E - Economie
Publié le 16/01/2019
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DISSERT SES Plan : I) Role de création monétaire II)Politique monnétaire III)Role de pretteur en dernier ressort Introduction : Depuis le XVIIème siècle, les Banques centrales jouent un role indispensable dans l'économie. Ces institutions sont présentes dans tous les pays comme la France (banque centrale de france), en Allemagne (Deutsche Bundesbank : la banque fédérale d'allemagne) ou encore aux Etats Unis (FED : Federal Reserve ou Réserve Fédérale). Les banques commerciales (Crédit mutel, Crédit Agricole, LCL etc...dont les activités sont tournées vers les particuliers, les entreprises ou les collectivitées publiques) et centrales des pays européens comme la France ou l'Allemagne cités précédement sont également sous la tutelle de la Banque Centrale Européenne (BCE). Ces banques centrales sont surnommées les "banques des banques" avec au sommet, en Europe, la BCE et ont plusieurs rôles que nous allons étudier. Ces derniers sont le rôle de créateur monétaire, le rôle de régulation de la masse monétaire en circulation avec la politique monétaire ainsi que leur fonction de pretteur en dernier ressort. Le premier rôle des banques centrales est la création monétaire. En effet, même si ce sont les banques commerciales qui créent de la monnaie scripturale (Monnaie dématérialisée : Cartes,chèques,virements...) en accordant des crédits aux particuliers et aux entreprises et transformant ainsi des actifs non monétaires (projets,hypothèques) en actif monétaire, ces banques commerciales ont besoin de monnaie fiduciaire ("monnaie de confiance" : billets) crée par les banques centrales. En effet les banques centrales doivent fournir les banques commerciales en monnaie fiduciaire afin que ces dernieres puissent satisfaire les préferences pour le liquide de certains client par exemple. La création monétaire des banques est donc limitée car elle est obligée de freiner cette dernière pour ne pas augmenter la demande de billet. Elle doit également faire attention a la concurrence interbancaire (marché ou les banques règlent leur comptes et échangent). En effet, dans un marché interbancaire, les banques séchangent ou se prêtent de la monnaie fiduciaire mais il n'y en a jamais assez pour tout le monde. Elles ont donc besoin de la banque centrale pour créer de la monnaie. Les banques sont également limitées par ce qu'on appelle les réserves obligatoires. Les réserves obligatoires sont des dépots et crédits obligatoires en monnaie fiduciaire que les banques devoient déposer à la banque centrale. Les banques centrales contrôlent donc les banques commerciales puisque sans leur monnaie fiduciaire, les banques ne peuvent plus créer de monnaie, ni respecter la concurrence interbancaire, ni faire de reserves obligatoires. Seulement, ce financement en monnaie fiduciaire n'est pas sans prix. En effet, tout se prête avec un taux d'intéret fixé par la banque centrale. Ainsi, si une banque souhaite avoir plus de liquidité, la banque centrale lui fait "payer" cette dernière suivant le taux d'interet qu'elle a fixé. Ce taux directeur permet de réguler la masse monétaire (quantité de monnaie) mise en circulation dans une économie. Ainsi, si le taux d'intéret directeur est élévé, une banque créera moins de monnaie et prêtera moins car avoir de la monnaie fiduciaire, ce qui lui est indispensable, lui coûtera plus cher. En revanche, si ce taux d'intéret est bas, il serait plus avantageux pour cette banque de creer beaucoup de monnaie puisque la monnaie fiduciaire sera cette fois ci plus accessible. Même si le taux d'intéret d'un pays est fixé par sa banque centrale, on observe que ces dernières s'influencent entre elles et influencent donc leurs taux d'intérets. En effet, si on oberve le document 2, l'évolution des taux directeurs établis par la FED (banque centrale des USA) influence celle des taux directeurs de la BCE. On remarque que lorsqu'il y a une augmentation ou une diminution des taux d'interêt de la FED, la BCE suit avec une ou deux années de retard et avec un impact moindre. Cela influence ensuite le marché interbancaire et donc le comportement des banques. Mais pour qu'une économie fonctionne, les banques centrales ne peuvent pas modifier leur taux d'interet de façon hasardeuse : Elles doivent souvent suivre une politique monétaire qui varie selon les pays. En effet, les banques centrales font varier la masse moétaire qui circule dans le pays en modifiant les taux d'interet directeurs en fonction de leurs objectifs économiques et suivant la politique monétaire. Nous prendrons deux exemples de politique monétaire fortement mis en débât car fortement opposées. Tout d'abord, il y a la politique de Friedman et Hayek de la monnaie neutre, la politique monétariste. Cette politique consiste a dire que la banque centrale doit augmenter les taux d'interet si elle juge que les banques ont accordé trop de prêts et qu'il y a un risque d'inflation. Cette hausse des taux d'interet influencera le comportement des banques qui augementeront à leur tour les taux d'interêt des prêts qu'elles accordent aux particuliers, ménages, entreprises... Cela fera ainsi baisser le risque d'inflation présentie par la banque centrale. L'inverse peut aussi se produire et il s'agira alors d'une politique de relance. Les monétaristes sont d'accord pour dire que la monnaie n'a pas de rôle actif et qu'il est bon d'épargner pour investir plus tard. Ils sont donc pour que la croissance de la masse monétaire soit égale a la croissance du PIB en aumentant la productivité et souhaitent avoir une banque centrale indépendante de l'Etat auquel elles sont normalement rattachées. Cette politique a longtemps été appliquée par la BCE qui tend cependant, depuis peu, vers une politique plus laxiste, que nous allons étudier à présent. La politique laxiste ou politique de monnaie active (J.M. Keynes) est, elle, appliquée aux USA depuis les années 90. Cette politique consiste à baisser énormément les taux d'intéret afin de pouvoir prêter toute la monnaie dont les banques ont besoin même les banques les moins fiables en prenant tout leurs titres en guise de garantie de remboursement de l'emprunt. Les partisans de cette politique, contrairement à celle de Friedman, sont pour une consommation importante plutôt qu'une épargne qui depasse l'entendement qui créerai une pénurie de monnaie pour les entreprises et donc une hausse du chômage. Pour eux, la monnaie a un rôle actif dans l'économie et n'est pas seulement là pour faciliter les échanges. En effet, certains souhaitent avoir de l'argent pour en avoir encore plus. Dans cette politque, la banque centrale doit dépendre de l'Etat et faciliter la création de monnaie afin de pouvoir accorder plus de prêt et ainsi créer plus de richesse. La banque centrale doit donc également suivre une politique monétaire, souvent monétariste ou laxiste. Mais la banque centrale possède un autre rôle important : le rôles de prêteur en dernier ressort. En effet, avant que ce rôle lui soit attibué, une crise comme la crise des "subprimes" survenue aux USA à partir de 2008 pouvait totalement ébranler un pays. Cette crise a entrainée une crise mondiale compte tenu de l'influence qu'a la FED sur les autres banques centrales. Cette crise des "subprimes" était liée à un problème de solvabilité au Etats Unis à cause d'une politique beaucoup trop laxiste qui accordait trop de prêts, même aux ménages et entreprises peu solvables. Comme on l'observe dans le document 1, "des problèmes de solvabilité dans une seule banque peuvent rapidement pousser les clients des autres établissements à vider leur compte : c'est ce qu'on appele une panique bancaire.". La panique bancaire dans un pays est un problème grave pour les banques qui les obligent à vendre tous leurs actifs à un prix très faible jusqu'à ce qu'elles "ne doivent plus que ce qu'elles ne possèdent" car les banques doivent toujours être endettées. A cause de ce genre de crise, la confiance dans le marché interbancaire chute drastiquement, ce qui se répercute sur l'économie comme en 2009 ou l'investissement productif a atteint -20% en Europe et -25% aux USA (document 3). La BCE n'y a donc pas échapé car, comme on l'observe dans le document 4, ses taux d'intérêts ont atteint 4.25% en 2008, augmentant fortement l'inflation qui atteint 4% au lieu d'une cible de 2% environ. Cependant, la chute de l'investissement productif après cette augementation de l'inflation dûe à la crise a ensuite obligé la BCE à baisser fortement ses taux d'intérêts en entrainant avec eux l'inflation qui a atteint un peu plus de -0.5%, ce qui trop en dessous de la cible et donc problématique. L'inflation ne doit donc pas être trop haute mais pas trop faible non plus et c'est donc pour cela que les taux d'intérêts ne doivent pas trop augementer ni trop baisser. Pour que ce problème ne se rerpoduise plus, les banques centrales se sont vue être dottées du rôle de prêteur en dernier ressort. Cela signifie que les gens doivent être assurés de pouvoir recuperer leur argent quoi qu'il arrive pour éviter une autre panique bancaire. La banque centrale devient le garant de la monnaie fiduciaire et dans le cas d'une crise majeure, elle prend la place des banques secondaire qui ne prêtent plus dans le marché interbancaire et accordent plus de liquiditées à ces dernières qui pourront peu à peu se reconstruire et ainsi faire repartir l'économie et éviter de reproduire ce qu'il s'est passé en 2008 par exemple. Les banques centrales ont donc plusieurs rôles essentiels qui sont la création monétaire, la regulation de la masse monétaire suivant une politique monétaire ainsi que le rôle de prêteur en dernier ressort. Ces rôles sont indispensables pour le bon fonctionnement d'une économie et plus précisément le bon fonctionnement du marché interbancaire afin d'éviter une possible crise financière et économique.
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