dirigeable - transports.
Publié le 26/04/2013
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En 1928, l’usine Zeppelin mit en service l’énorme Graf Zeppelin, long de 237 m et d’une contenance de 105 millions de litres.
Ce dirigeable parcourut plus de 1,6 million de km en sept ans de service, traversant l’Atlantique Nord ou sud à 151 reprises.
Il effectua le premier tour du monde du 15 août au 4 septembre 1929, faisant escale à Tokyo, à Los Angeles et à Lakehurst dans le New Jersey.
2. 4 Abandon des dirigeables
À la même époque, les Britanniques choisirent de réinvestir dans la construction de dirigeables rigides.
Le R101, propulsé par cinq moteurs Diesel de 650 ch, était conçu pour accueillir 100 personnes ; il fut mis en service le 14 octobre 1929.
Un an
plus tard, au cours d’un vol à destination de l’Inde, il fut pris dans un orage et s’écrasa près de Beauvais : sur les 54 passagers, 48 périrent dans l’incendie.
À la suite de cette tragédie, le gouvernement britannique décida alors d’abandonner toute
construction de dirigeables.
En 1931 fut inauguré le dirigeable américain Akron, long de 239 m et contenant 184 millions de litres d’hélium.
Ce dirigeable disposait d’un compartiment-hangar capable d’accueillir cinq avions de reconnaissance pouvant être lâchés et récupérés en
vol.
Il fut détruit dans une tempête au large des côtes du New Jersey en 1933 ; son épave fut découverte en 1986 par une équipe de recherche de la Marine américaine.
Un second appareil du même type, le Macon, fut achevé en 1933 avant de
disparaître dans un accident deux ans plus tard.
Après la catastrophe du Macon, les États-Unis cessèrent de construire des dirigeables rigides.
Long de 245 m, le fameux dirigeable Hindenburg, construit en Allemagne, contenait 190 millions de litres d’hydrogène.
Après avoir effectué durant l’année 1936 dix traversées transatlantiques en service commercial régulier, il prit feu le 6 mai 1937
en atterrissant à Lakehurst, près de New York.
Sur les 98 passagers, 36 trouvèrent la mort.
Cet accident marqua la fin des dirigeables gonflés à l’hydrogène.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, la Marine américaine continua à fabriquer des dirigeables chargés de réaliser des opérations anti-sous-marines, des missions de recherche à moyenne portée et des missions d’alerte avancée.
Utilisés encore un
temps après 1945, les dirigeables furent définitivement abandonnés par l’armée en 1961.
2. 5 Un possible renouveau
À la fin des années 1980, les dirigeables suscitèrent un regain d’intérêt : plusieurs pays envisagèrent la possibilité d’utiliser ce type de ballon dans la guerre anti-sous-marine ou dans l’alerte avancée aérienne.
On l’étudia également sur le plan
commercial, un dirigeable pouvant transporter de très lourdes charges sur de longues distances.
3 DIRIGEABLES ACTUELS
3. 1 Mode de fonctionnement
Aujourd’hui, tous les dirigeables sont gonflés avec de l’hélium, l’hydrogène ayant été abandonné en raison de sa trop grande inflammabilité.
Le ballon est allongé afin de présenter un profil aérodynamique.
Il est habituellement équipé d’un ou
plusieurs moteurs thermiques ou électriques, qui entraînent une ou plusieurs hélices.
Autrefois, on utilisait un lest, généralement du sable ou de l’eau, qu’on lâchait afin d’alléger l’appareil et de gagner de l’altitude.
Pour redescendre, on relâchait du gaz.
Actuellement, le système de lest a été remplacé par des ballasts, sortes de
ballonnets remplis d’air, situés à l’intérieur du ballon principal.
En jouant sur la quantité d’air de ces ballonnets, on peut ainsi ajuster la densité globale du dirigeable.
Le pilote dispose d’un ou de plusieurs gouvernails pour diriger l’appareil, et de volets
fixés sur le ballon pour faciliter la montée ou la descente du dirigeable.
Pour cette dernière manœuvre, il peut aussi déplacer les ballasts à l’intérieur du ballon principal, provoquant ainsi le déplacement du centre de gravité du dirigeable.
3. 2 Applications
Les dirigeables présentent plusieurs contraintes qui rendent leur exploitation commerciale problématique.
D’une part, ils sont très sensibles au vent, de par leur principe même, si bien que leur décollage et leur atterrissage demeurent soumis aux
caprices des conditions météorologiques.
D’autre part, leur enveloppe souple n’étant jamais parfaitement étanche, ils nécessitent par conséquent une réinjection régulière d’hélium dans leur ballon, gaz qui s’avère très onéreux.
De plus, comme la
densité de ce gaz augmente avec la température, les dirigeables transportent donc une masse plus élevée d’hélium en été qu’en hiver, pour une même quantité de gaz.
En raison de ces inconvénients divers, les dirigeables demeurent peu employés
dans l’aviation civile, excepté à des fins publicitaires.
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