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dinosaures - paléontologie.

Publié le 23/04/2013

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dinosaures
dinosaures - paléontologie. 1 PRÉSENTATION dinosaures, groupe de reptiles fossiles de l'ère secondaire, ou mésozoïque (souvent surnommée « l'ère des reptiles «), présentant une très grande diversité de formes et de tailles. Les dinosaures sont apparus il y a quelque 230 millions d'années, au début du trias supérieur, et ont disparu à la fin du crétacé, il y a 65 millions d'années. Durant cette longue période, les dinosaures ont été indiscutablement la forme de vie dominante des écosystèmes terrestres. À l'image d'Eoraptor, le dinosaure le plus ancien et le plus primitif découvert à ce jour, les premiers dinosaures sont bipèdes, petits et légers (1 m et 10 kg pour Eoraptor, 2 m et 25 kg pour Staurikosaurus, légèrement plus récent), sans doute rapides et agiles. Leur régime alimentaire est carnivore (comme Staurikosaurus) ou omnivore (comme Eoraptor). La plupart de ces animaux disparaissent à la fin du trias. Le jurassique, puis surtout le crétacé, voient l'explosion des dinosaures en une multitude de types différents : des plus petits carnivores (Compsognathus, 60 cm de long) aux plus gigantesques herbivores tel le diplodocus (parfois plus de 27 m), en passant par les herbivores de taille moyenne (entre 5 et 10 m), cornus et cuirassés (tel le tricératops), et les prédateurs géants tel le tyrannosaure (14 m de long). 2 DÉCOUVERTE DES DINOSAURES ET PREMIÈRES ÉTUDES Les premiers fossiles de dinosaures sont mis au jour au Royaume-Uni dans les années 1820. Deux décennies plus tard, plusieurs groupes sont déjà clairement identifiés. La taille gigantesque de certains, leur habitat exclusivement terrestre, leur position verticale et l'inclusion de cinq vertèbres au moins au niveau de la ceinture pelvienne, les font baptiser, en 1842, dinosauria, du grec deinos, « terrible «, et saura, « lézard « par l'anatomiste britannique Richard Owen (1804-1892). L'exploration de l'ouest des États-Unis à partir des années 1870 aboutit à la découverte de squelettes entiers de dinosaures, ainsi que de nombreuses empreintes de pas fossilisées. Il ressort de ces études que de nombreux dinosaures sont bipèdes, position inhabituelle pour des reptiles. Les découvertes de fossiles se succèdent tout au long du XXe siècle, et sur tous les continents. Dans les années 1990, plusieurs dinosaures sont identifiés en Antarctique. Aujourd'hui, plus de 1 000 espèces, réparties en 650 genres, ont été recensées ; en moyenne une douzaine d'espèces nouvelles sont découvertes chaque année. 3 CARACTÉRISTIQUES 3.1 Morphologie Les dinosaures se distinguent des reptiles actuels par la position de leurs membres, plus ou moins ramenés sous le corps à la manière des oiseaux et des mammifères, plutôt que disposés latéralement comme chez les crocodiles, les lézards et les tortues. Ils partagent cette caractéristique avec les ptérosauriens (ou reptiles volants) qui dominaient les airs à l'époque des dinosaures. Chez de nombreux dinosaures carnivores, les pattes antérieures sont préhensiles et munies de pouces opposables aux autres doigts. Le cerveau est généralement plus grand que la moyenne des autres reptiles, tout particulièrement en ce qui concerne les petits dinosaures carnivores. 3.2 Locomotion Les dinosaures bipèdes marchaient comme les oiseaux, une patte devant l'autre, avec les doigts légèrement recourbés vers l'intérieur. Certains pouvaient se déplacer très rapidement. C'était le cas des ornithomimosaures, herbivores à l'allure d'autruche, et de Deinonychus, prédateur qui coursait ses proies à grande vitesse, probablement en groupe. Les très grands dinosaures quadrupèdes devaient évidemment être beaucoup plus lents, mais la structure de leur charpente osseuse était parfaitement adaptée au déplacement, sur de longues distances, d'une masse de plusieurs dizaines de tonnes. 3.3 Régulation de la température Les paléontologues ont longtemps supposé que les dinosaures étaient des animaux à « sang froid « (dont la température dépend de celle du milieu extérieur), à l'instar des reptiles actuels. Or, entre autres arguments, la découverte de dinosaures dans des régions très froides contredit cette théorie. Il semble aujourd'hui qu'au moins certaines espèces étaient à « sang chaud «, homéothermes (c'est-à-dire capables de réguler leur température interne), comme les oiseaux et les mammifères. 3.4 Reproduction Les dinosaures étaient ovipares (ils pondaient des oeufs), comme les oiseaux et la plupart des reptiles actuels. Des traces de nids, des nids avec des oeufs ou encore avec de petits dinosaures nouvellement éclos ont été découverts un peu partout, notamment en Amérique du Nord, dans le Montana (nid de Maiasaura), en Asie, dans le désert de Gobi (Oviraptor couvant ses oeufs) et en Europe, au Portugal (nombreux oeufs de dinosaures du groupe des théropodes, dont certains contiennent encore les os des embryons). L'existence de différentes couches de nids superposées semble indiquer que les dinosaures revenaient pondre au même endroit chaque année. En outre, la découverte de squelettes de jeunes d'âges différents près des sites de ponte suggère que les dinosaures assuraient protection et soin à leur progéniture, comme le font les oiseaux actuellement. 4 PRINCIPAUX GROUPES Les dinosaures sont classés dans deux grands ordres d'après la forme générale de leur bassin. Chez les saurischiens (« hanche de lézard «), tels le diplodocus et le tyrannosaure, le pubis est dirigé vers l'avant, comme chez de nombreux reptiles. Chez les ornithischiens (« hanche d'oiseau «), tels l'iguanodon, le stégosaure ou le tricératops, l'os situé à l'avant du bassin (le pubis) pointe vers l'arrière : le bassin ressemble grossièrement à celui d'un oiseau. Mais il ne s'agit là que d'une ressemblance superficielle, car les oiseaux descendent en fait de petits dinosaures carnivores, c'est-à-dire de saurischiens ! Les espèces de dinosaures les plus anciennes, comme Eoraptor, Staurikosaurus ou Herrerasaurus, toutes découvertes en Amérique du Sud, sont parfois considérées comme trop primitives pour être classées dans l'un ou l'autre groupe. Toutefois, elles présentent un bassin de type saurischien, ce qui tend à prouver qu'il s'agit de la configuration originelle. 4.1 Ornithischiens Le groupe des ornithischiens ou avipelviens s'est différencié au jurassique et surtout au crétacé. Toutes les espèces avaient une taille modérée (pour des dinosaures), une denture complète et un régime herbivore. La mâchoire inférieure était munie à l'avant d'un os supplémentaire, le « prédentaire «. 4.1.1 Stégosaures et ankylosaures Les stégosaures et les ankylosaures forment le groupe des thyréophores. C'étaient des quadrupèdes de taille moyenne (3 à 10 m de long). Les stégosaures étaient surtout répandus au jurassique supérieur. Ils étaient caractérisés par un dos bombé portant deux rangées d'épines ou de plaques osseuses de forme plus ou moins triangulaire, dressées le long de l'épine dorsale très voûtée et de la queue. On pense que ces plaques jouaient un rôle dans la régulation thermique de l'animal. Les membres antérieurs étaient courts et le crâne petit et étroit. À l'extrémité de la queue se dressaient de longues pointes effilées. Les ankylosaures vivaient surtout au crétacé supérieur. Ils avaient un corps massif, enfermé dans une cuirasse de plaques osseuses bordées, chez certaines espèces, d'épines. Le plus grand d'entre eux, Euoplocephalus, mesurait environ 10 m de long pour 5 m de large et pesait environ 4 t. Il se caractérisait notamment par le fort renflement osseux de sa queue, qui évoquait une masse d'arme. 4.1.2 Les ornithopodes Les ornithopodes (« pieds d'oiseau «) ont vécu du début du jurassique jusqu'au crétacé supérieur. Leurs dents nombreuses et crénelées leur permettaient de broyer les végétaux. C'étaient pour la plupart des quadrupèdes, mais leurs membres postérieurs beaucoup plus longs leur permettaient occasionnellement d'adopter une démarche bipède. On distingue trois groupes principaux d'ornithopodes : les iguanodontes, les hadrosaures et les hypsilophodontes. L'iguanodon, un dinosaure du crétacé inférieur, est le plus célèbre des iguanodontes. Il mesurait de 7 à 9 m de long et broutait la végétation à l'aide de son bec corné. Ses pattes portaient des griffes cornées plates et le pouce des membres antérieurs était pourvu d'une pointe osseuse. Les iguanodontes ont été supplantés au crétacé supérieur par les hadrosaures, que leur museau plat prolongé par un bec corné a fait surnommer « dinosaures à bec de canard «. Certains hadrosaures pouvaient atteindre 15 m de long. Le crâne ou le museau était souvent surmonté d'une crête osseuse, dont la taille et la forme variaient considérablement d'une espèce à l'autre. Ces appendices leur servaient probablement à reconnaître leurs congénères et à émettre des sons. Les hypsilophodontes étaient beaucoup plus petits (de l'ordre de 2 m de long), plus légers et meilleurs bipèdes que les iguanodontes et les hadrosaures. Ces coureurs rapides et agiles ont vécu du jurassique supérieur au crétacé inférieur. 4.1.3 Cératopsiens et pachycéphalosaures Bien que très différents par leur aspect général, les cératopsiens et les pachycéphalosaures sont apparentés. On les regroupe sous le nom de marginocéphales. Le groupe des cératopsiens se rencontre au crétacé supérieur. L'allure de ces dinosaures évoque celle d'énormes rhinocéros, mais pourvus d'une queue longue et épaisse. Le tricératops, le plus grand des cératopsiens, mesurait jusqu'à 9 m de long et pesait quelque 7 t. Son crâne, prolongé vers l'arrière par une épaisse collerette osseuse était surmonté de trois cornes : l'une, petite, au-dessus des narines et les deux autres, plus grandes, sur le front, dirigées vers l'avant. Le protocératops, nettement plus petit (2 m de long), ne portait pas de cornes. On en a découvert de nombreux fossiles, dont des oeufs, notamment en Mongolie. Les pachycéphalosaures étaient exclusivement bipèdes. Ils se caractérisaient par le dôme osseux très épais (jusqu'à 25 cm !) qui surmontait leur crâne. 4.2 Saurischiens Les saurischiens, ou sauripelviens, se divisent en trois groupes. Les prosauropodes, tels le platéosaure, sont des dinosaures primitifs de la fin du trias. Mesurant de 3 à 7 m de long et généralement quadrupèdes, ils sont à l'origine du deuxième groupe de saurischiens, les sauropodes (« pieds de lézard «). Ces derniers sont représentés par les herbivores géants à long cou tels le diplodocus et l'apatosaure. Le troisième groupe est celui des théropodes, qui regroupe tous les dinosaures carnivores, généralement bipèdes, du minuscule Compsognathus aux prédateurs géants comme l'allosaure et le tyrannosaure. 4.2.1 Les sauropodes Le groupe des sauropodes est représenté par les plus grands animaux terrestres de tous les temps. Seules les grandes baleines peuvent leur être comparées. Ces lourds quadrupèdes, présents du jurassique moyen au crétacé supérieur, mesuraient de 10 à 35 m de long, voire plus. Chez la plupart, les pattes antérieures étaient un peu plus courtes que les pattes postérieures, la tête étroite et le cou épais et allongé. Contrairement à ce que l'on a longtemps cru, ces animaux ne se tenaient pas le cou dressé à la façon des girafes, mais le maintenaient à l'horizontale. Les trois sauropodes les mieux connus sont le diplodocus, l'apatosaure et le brachiosaure. Mais bien que les dimensions de ces animaux soient déjà impressionnantes, on a retrouvé les restes fragmentaires d'autres sauropodes encore plus colossaux. Le diplodocus est un dinosaure du jurassique supérieur. Ce quadrupède au très long cou était doté d'un crâne allongé proportionnellement minuscule et d'une très longue queue effilée. Il mesurait de 25 à 32 m de long pour un poids de 15 t et utilisait sa queue comme un trépied : elle lui permettait de stabiliser ses pattes arrière quand il dressait ses pattes antérieures en l'air pour atteindre les plantes géantes dont il se nourrissait. L'apatosaure, plus connu sous le nom de brontosaure, vivait aussi au jurassique supérieur. Il mesurait 25 m de long pour un poids de 35 t. Le brachiosaure, de la même période, avait une queue relativement courte sur laquelle il ne pouvait pas s'appuyer. Ses pattes antérieures étaient plus longues que les postérieures, ce qui lui permettait, grâce à son long cou, d'arracher la végétation haute, notamment celle des conifères. Il était plus massif que le diplodocus ; sa taille (environ 27 m de long et 12 m de haut) et son poids (environ 80 t) en faisaient le plus imposant de tous les dinosaures. 4.2.2 Les théropodes Le groupe des théropodes, apparu au jurassique inférieur, a vécu jusqu'à la fin du crétacé. Ces carnivores bipèdes étaient dotés de puissants membres postérieurs et de petites pattes antérieures aux griffes acérées et recourbées, pour saisir leurs proies. Leurs dents tranchantes en faisaient des prédateurs redoutables. Au cours de leur évolution, les théropodes ont donné quatre grands types écologiques et morphologiques. Le premier est un prédateur opportuniste, léger et agile, de 1 à 3 m de long. Compsognathus, du jurassique supérieur, en représente un exemple extrême, puisqu'il ne dépassait pas les 60 cm de long. Il se tenait sur ses deux pattes postérieures pour chasser les lézards, les insectes et les petits mammifères. Le second type est représenté par des carnivores lourds, que l'on regroupait naguère sous le terme de carnosaures, bien qu'ils ne fussent pas toujours étroitement apparentés. Dotés d'un odorat très développé, ils chassaient en solitaire de grandes proies, mais étaient aussi volontiers charognards. Ce type est parfaitement illustré par l'un des derniers dinosaures ayant existé, le tyrannosaure (Tyrannosaurus rex) du crétacé supérieur, qui est l'un des plus grands prédateurs de tous les temps. Chasseur solitaire, il atteignait 14 m de long, 4 à 5 m de haut et pesait 5 t. Son crâne énorme (1,40 m de long) était armé de dents de 15 à 20 cm de long. Au cours du crétacé, deux types supplémentaires de carnivores sont apparus. Le premier correspond à des prédateurs de taille moyenne (2,5 m à 5 m de long), dotés d'une très bonne vue, rapides et intelligents, qui chassaient en meute leur proie avant de la déchiqueter à l'aide de leurs griffes mobiles et de leurs crocs. Le Deinonychus (1,5 m de haut, 2,75 m de long), du début du crétacé, dont les fossiles ont été mis au jour aux États-Unis, et le velociraptor, découvert en Asie, en sont deux exemples. Enfin, le dernier type écologique de carnivores, représenté par les ornithomimosaures, n'apparaît qu'au crétacé supérieur. Il s'agissait de prédateurs légèrement bâtis, de taille moyenne (2,5 m de haut, 3 à 4 m de long), dotés généralement d'un bec corné dépourvu de dents, adaptés à la course rapide. Struthiomimus et Ornithomimus, par exemple, ressemblaient à des autruches, et de déplaçaient certainement aussi vite qu'elles. 5 EXTINCTION Les dinosaures se sont éteints à la fin du crétacé, il y a environ 65 millions d'années. Ils n'ont toutefois pas été les seuls à disparaître : cette période a été marquée par une énorme vague d'extinction, une crise biologique qui a rayé de la surface de la Terre entre 60 et 75 p. 100 des espèces existantes (animales comme végétales), parmi lesquelles de très nombreux invertébrés marins. Plus de quatre-vingts théories ont été élaborées pour expliquer, dans le cadre de cette crise, la disparition de tous les dinosaures. Jusque dans les années 1980, on pensait généralement que les dinosaures avaient graduellement disparu pendant tout le crétacé supérieur. Mais la découverte au Mexique, dans la péninsule du Yucatán, des traces d'impact d'un grand astéroïde ou d'une comète (10 à 20 km de diamètre), qui serait entré en collision avec la Terre il y a 65 millions d'années, entre le crétacé et le tertiaire, a ravivé les spéculations sur la disparition de ces reptiles. En 1981, le physicien Luis Walter Alvarez a publié avec son fils une théorie selon laquelle cette rencontre serait à l'origine de la disparition des dinosaures. L'explosion d'une violence inouïe qui a suivi la collision aurait eu des conséquences climatiques dramatiques à l'échelle de la planète, notamment parce qu'elle aurait projeté dans l'atmosphère des quantités phénoménales de poussières qui auraient fait écran au soleil, sans parler des probables tremblements de terre et raz-de-marée. Le nuage de poussières, épais de plusieurs kilomètres, aurait fait plusieurs fois le tour de la Terre, privant les plantes de lumière et donc de vie, et privant du même coup les herbivores de nourriture et, par suite, les carnivores de leurs proies. Une seconde hypothèse concerne le développement, au cours de la de la transition entre le crétacé et le tertiaire, d'une intense activité volcanique sur la plaque indienne. Les vestiges de ces gigantesques éruptions sont encore visibles aujourd'hui dans l'ouest de l'est de l'Inde, sous la forme d'énormes empilements de laves, parfois épais de plusieurs kilomètres, les « trapps « du Deccan. Ces événements volcaniques ont pu affecter le climat planétaire de façon tout aussi catastrophique que la collision avec la météorite. Une troisième hypothèse avance les effets biologiques et écologiques qu'aurait provoqués l'importante régression marine (plus de 29 millions de kilomètres carrés se sont asséchés) qui a marqué la transition du crétacé au tertiaire. Ces trois théories, toujours sujettes à controverse, sont jusqu'à présent les plus étayées scientifiquement et les plus plausibles parmi toutes celles qui ont été avancées. Elles n'expliquent pourtant pas tout. Par exemple, pourquoi les dinosaures ont-ils tous disparu, alors que les crocodiles, les tortues, les poissons, les oiseaux et les amphibiens, susceptibles d'être affectés de la même façon par divers cataclysmes, ont survécu au prix de pertes mineures ? Certains scientifiques avancent l'hypothèse que ce serait, en fait, une interaction des trois événements qui aurait provoqué la grande crise biologique du crétacé / tertiaire. Le débat reste ouvert.
dinosaures

« 4.1. 1 Stégosaures et ankylosaures Les stégosaures et les ankylosaures forment le groupe des thyréophores.

C’étaient des quadrupèdes de taille moyenne (3 à 10 m de long).

Les stégosaures étaient surtoutrépandus au jurassique supérieur.

Ils étaient caractérisés par un dos bombé portant deux rangées d’épines ou de plaques osseuses de forme plus ou moins triangulaire,dressées le long de l’épine dorsale très voûtée et de la queue.

On pense que ces plaques jouaient un rôle dans la régulation thermique de l’animal.

Les membres antérieursétaient courts et le crâne petit et étroit.

À l’extrémité de la queue se dressaient de longues pointes effilées. Les ankylosaures vivaient surtout au crétacé supérieur.

Ils avaient un corps massif, enfermé dans une cuirasse de plaques osseuses bordées, chez certaines espèces,d'épines.

Le plus grand d’entre eux, Euoplocephalus , mesurait environ 10 m de long pour 5 m de large et pesait environ 4 t.

Il se caractérisait notamment par le fort renflement osseux de sa queue, qui évoquait une masse d’arme. 4.1. 2 Les ornithopodes Les ornithopodes (« pieds d’oiseau ») ont vécu du début du jurassique jusqu’au crétacé supérieur.

Leurs dents nombreuses et crénelées leur permettaient de broyer lesvégétaux.

C’étaient pour la plupart des quadrupèdes, mais leurs membres postérieurs beaucoup plus longs leur permettaient occasionnellement d’adopter une démarchebipède.

On distingue trois groupes principaux d’ornithopodes : les iguanodontes, les hadrosaures et les hypsilophodontes.

L’iguanodon, un dinosaure du crétacé inférieur,est le plus célèbre des iguanodontes.

Il mesurait de 7 à 9 m de long et broutait la végétation à l’aide de son bec corné.

Ses pattes portaient des griffes cornées plates et lepouce des membres antérieurs était pourvu d’une pointe osseuse.

Les iguanodontes ont été supplantés au crétacé supérieur par les hadrosaures, que leur museau platprolongé par un bec corné a fait surnommer « dinosaures à bec de canard ».

Certains hadrosaures pouvaient atteindre 15 m de long.

Le crâne ou le museau était souventsurmonté d’une crête osseuse, dont la taille et la forme variaient considérablement d’une espèce à l’autre.

Ces appendices leur servaient probablement à reconnaître leurscongénères et à émettre des sons.

Les hypsilophodontes étaient beaucoup plus petits (de l’ordre de 2 m de long), plus légers et meilleurs bipèdes que les iguanodontes etles hadrosaures.

Ces coureurs rapides et agiles ont vécu du jurassique supérieur au crétacé inférieur. 4.1. 3 Cératopsiens et pachycéphalosaures Bien que très différents par leur aspect général, les cératopsiens et les pachycéphalosaures sont apparentés.

On les regroupe sous le nom de marginocéphales.

Le groupedes cératopsiens se rencontre au crétacé supérieur.

L’allure de ces dinosaures évoque celle d’énormes rhinocéros, mais pourvus d’une queue longue et épaisse.

Letricératops, le plus grand des cératopsiens, mesurait jusqu’à 9 m de long et pesait quelque 7 t.

Son crâne, prolongé vers l’arrière par une épaisse collerette osseuse étaitsurmonté de trois cornes : l’une, petite, au-dessus des narines et les deux autres, plus grandes, sur le front, dirigées vers l’avant.

Le protocératops, nettement plus petit(2 m de long), ne portait pas de cornes.

On en a découvert de nombreux fossiles, dont des œufs, notamment en Mongolie.

Les pachycéphalosaures étaient exclusivementbipèdes.

Ils se caractérisaient par le dôme osseux très épais (jusqu’à 25 cm !) qui surmontait leur crâne. 4.2 Saurischiens Les saurischiens, ou sauripelviens, se divisent en trois groupes.

Les prosauropodes, tels le platéosaure, sont des dinosaures primitifs de la fin du trias.

Mesurant de 3 à 7 m de long et généralement quadrupèdes, ils sont à l’origine du deuxième groupe de saurischiens, les sauropodes (« pieds de lézard »).

Ces derniers sont représentés par lesherbivores géants à long cou tels le diplodocus et l’apatosaure.

Le troisième groupe est celui des théropodes, qui regroupe tous les dinosaures carnivores, généralement bipèdes, du minuscule Compsognathus aux prédateurs géants comme l’allosaure et le tyrannosaure. 4.2. 1 Les sauropodes Le groupe des sauropodes est représenté par les plus grands animaux terrestres de tous les temps.

Seules les grandes baleines peuvent leur être comparées.

Ces lourdsquadrupèdes, présents du jurassique moyen au crétacé supérieur, mesuraient de 10 à 35 m de long, voire plus.

Chez la plupart, les pattes antérieures étaient un peu pluscourtes que les pattes postérieures, la tête étroite et le cou épais et allongé.

Contrairement à ce que l’on a longtemps cru, ces animaux ne se tenaient pas le cou dressé à lafaçon des girafes, mais le maintenaient à l’horizontale.

Les trois sauropodes les mieux connus sont le diplodocus, l’apatosaure et le brachiosaure.

Mais bien que lesdimensions de ces animaux soient déjà impressionnantes, on a retrouvé les restes fragmentaires d'autres sauropodes encore plus colossaux. Le diplodocus est un dinosaure du jurassique supérieur.

Ce quadrupède au très long cou était doté d’un crâne allongé proportionnellement minuscule et d’une très longuequeue effilée.

Il mesurait de 25 à 32 m de long pour un poids de 15 t et utilisait sa queue comme un trépied : elle lui permettait de stabiliser ses pattes arrière quand ildressait ses pattes antérieures en l’air pour atteindre les plantes géantes dont il se nourrissait. L’apatosaure, plus connu sous le nom de brontosaure, vivait aussi au jurassique supérieur.

Il mesurait 25 m de long pour un poids de 35 t. Le brachiosaure, de la même période, avait une queue relativement courte sur laquelle il ne pouvait pas s’appuyer.

Ses pattes antérieures étaient plus longues que lespostérieures, ce qui lui permettait, grâce à son long cou, d’arracher la végétation haute, notamment celle des conifères.

Il était plus massif que le diplodocus ; sa taille(environ 27 m de long et 12 m de haut) et son poids (environ 80 t) en faisaient le plus imposant de tous les dinosaures. 4.2. 2 Les théropodes Le groupe des théropodes, apparu au jurassique inférieur, a vécu jusqu’à la fin du crétacé.

Ces carnivores bipèdes étaient dotés de puissants membres postérieurs et depetites pattes antérieures aux griffes acérées et recourbées, pour saisir leurs proies.

Leurs dents tranchantes en faisaient des prédateurs redoutables.

Au cours de leurévolution, les théropodes ont donné quatre grands types écologiques et morphologiques.

Le premier est un prédateur opportuniste, léger et agile, de 1 à 3 m de long.Compsognathus, du jurassique supérieur, en représente un exemple extrême, puisqu’il ne dépassait pas les 60 cm de long.

Il se tenait sur ses deux pattes postérieures pour chasser les lézards, les insectes et les petits mammifères.

Le second type est représenté par des carnivores lourds, que l’on regroupait naguère sous le terme decarnosaures, bien qu’ils ne fussent pas toujours étroitement apparentés.

Dotés d’un odorat très développé, ils chassaient en solitaire de grandes proies, mais étaient aussivolontiers charognards.

Ce type est parfaitement illustré par l’un des derniers dinosaures ayant existé, le tyrannosaure (Tyrannosaurus rex) du crétacé supérieur, qui est l’un des plus grands prédateurs de tous les temps.

Chasseur solitaire, il atteignait 14 m de long, 4 à 5 m de haut et pesait 5 t.

Son crâne énorme (1,40 m de long) étaitarmé de dents de 15 à 20 cm de long. Au cours du crétacé, deux types supplémentaires de carnivores sont apparus.

Le premier correspond à des prédateurs de taille moyenne (2,5 m à 5 m de long), dotés d’unetrès bonne vue, rapides et intelligents, qui chassaient en meute leur proie avant de la déchiqueter à l’aide de leurs griffes mobiles et de leurs crocs.

Le Deinonychus (1,5 m de haut, 2,75 m de long), du début du crétacé, dont les fossiles ont été mis au jour aux États-Unis, et le velociraptor, découvert en Asie, en sont deux exemples. Enfin, le dernier type écologique de carnivores, représenté par les ornithomimosaures, n’apparaît qu’au crétacé supérieur.

Il s’agissait de prédateurs légèrement bâtis, detaille moyenne (2,5 m de haut, 3 à 4 m de long), dotés généralement d’un bec corné dépourvu de dents, adaptés à la course rapide.

Struthiomimus et Ornithomimus , par exemple, ressemblaient à des autruches, et de déplaçaient certainement aussi vite qu’elles.. »

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