Développement et développement durable : bref historique
Publié le 11/10/2014
Extrait du document
«
monétaire des USA augmente leurs dettes, libellées en dollars et à taux variables.
Les institutions monétaires
(IFI, FMI, BM), imposent des plans d'ajustement structurels à ces pays, contraints à accepter s'ils veulent
accéder au crédit international.
Conséquences : ces pays qui avaient jusque-là misé sur le dév autocentré
entrent de force dans la mondialisation : privatisation du secteur public, dérégulation des marchés,
libéralisation de l'économie, compression de la demande interne, remise en question des modèles redistributifs
> explosions du chômage, de la pauvreté, des émeutes de la faim.
90's, la fin du développement : la décennie voit le capital d'aide baisser de 30%, et l'aide se réoriente vers les
pays sortis de l'URSS.
La doctrine démocratie-dollar-marché bat son plein, les financements vont surtout aux
pays émergents et pays pétroliers.
Le bilan des aides est sévère, accusé d'encourager gaspillage, corruption,
consommation publique, assistanat.
Il est vu aussi comme un instrument de domination de l'Occident.
Les
écarts se creusent entre l'émergence d'une pensée altermondialiste qui remet en cause le dév au profit de la
solidarité, et les gouvernements et classes moyennes émergentes qui n'entendent pas renoncer au progrès
techniques.
Les Etats et les plans d'ajustement structurel imposent donc le travail flexibles, les salaires bas,
une protection sociale embryonnaire, et un grand laxisme environnemental avec une grosse consommation de
ressources naturelles.
La nécessité d'une action nationale comme internationale
Multiplication des accidents industriels et catastrophes naturelles : Tchernobyl en 1984 ou Fukushima n 2011,
marées noires (Erika en 1999), catastrophes naturelles telles que la canicule de 2003, l'ouragan Katrina en 2005,
le tsunami en 2004 puis en 2011...
sont autant de faits alarmants qui indiquent l'urgence des changements à
effectuer.
En effet, le Groupe d'Experts intergouvernemental sur l'Evolution du Climat (GIEC) indique dans un
rapport de 2007 que l'homme est à 90% responsable de l'aggravation de l'effet de serre.
Comme l'a dit J.
Chirac
en 2002 lors du sommet de la Terre à Johannesburg « notre maison brûle mais nous regardons ailleurs ».
Des risques accrus :
Conséquences économiques du réchauffement climatique : avec le coût des catastrophes, l'augmentation des
réfugiés climatiques, les disparitions d'espèces, l'économiste N.
Stern estime à 5000 mrd/an soit 5 à 20% du PIB.
»
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