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Développement durable

Publié le 02/01/2015

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  Du développement au développement durable     Le monde est en pleine croissance démographique et souffre de grosses inégalités de développement. Résoudre les crises sociale, économique, environnementale et climatique est devenu une préoccupation majeure. Mais comment y arriver ? Des grandes conférences mondiales aux acteurs locaux, la prise de conscience de la nécessité d'une action à plusieurs échelles s'est peu à peu imposée.   Il existe d'importants contrastes de développement à l'échelle du monde entre des Nords plus riches et industrialisés et des Suds rattrapant rapidement les pays riches pour certains, accusant un retard de développement plus significatif pour d'autres. A l'heure où la population mondiale est en augmentation continue et présente donc des besoins de plus en plus importants, les ressources de la planète demeurent limitées. Il est donc primordial de mettre en œuvre un développement durable, permettant le bien-être des populations actuelles et à venir.   La notion de développement durable a émergé en plusieurs grandes étapes.   Le concept est défini dans le rapport Brundtland en 1987 : le développement durable est un développement qui répond aux besoins présents sans compromettre la capacité des génération futures à répondre aux leurs.  En 1992, le sommet de Rio définit un Agenda 21, c'est-à-dire un programme des initiatives à mettre en œuvre pour le développement durable au XXIe siècle. Ces recommandations concernent des domaines variés (les pollutions, la gestion des déchets et de l'eau). En 1997, le protocole de Kyoto fixe des objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre pour les pays développés, afin de lutter contre le changement climatique. Il n'est pas ratifié par les Etats-Unis. En 2002, Johannesburg accueille un sommet pour le développement durable. En 2009, un sommet sur le climat est organisé à Copenhague. Toutefois, ces rencontres internationales sont critiquées pour leur manque de résultats concrets et le refus de nombreux pays en développement de respecter des objectifs contraignants sous peine de sanctions.   Le développement durable implique donc de trouver des solutions pour assurer la solidité de ses trois piliers:   Le pilier environnemental : il s'agit de laisser une planète viable aux générations futures (atmosphère, biodiversité, milieux fragiles). Cela inclue également la préservation des ressources limitées et essentielles à la vie humaine. Le pilier économique : le développement durable nécessite de permettre l'accès aux populations à un niveau de vie et de richesse suffisant pour assurer leur bien-être. Le pilier social : la lutte contre la pauvreté et les inégalités est au cœur de ce pilier.   I. Un monde marqué par les inégalités de développement à toutes les échelles     • Le niveau de développement d'un pays est calculé à partir d'indicateurs économiques (PIB, PNB), démographiques et sociaux. L'indicateur de développement humain (IDH) prend en compte l'espérance de vie (critère de santé), le taux d'alphabétisation (critère social) et le PIB par habitant (critère économique). On utilise aussi l'indicateur de pauvreté multidimensionnel (IPM).   Selon l’IDH et L’IPM on peut classer les pays en 3 groupes: Les pays riches/développé (Europe Occidental,Amérique du Nord,Etats Unis, Japon,Corée du Sud,Australie,Nouvelle Zélande, les Emirates) Les pays émergents (BRICS et Mexique) Les pays pauvres (Essentiellement en Afrique subsaharienne mais aussi en Pakistan,Afganistan)    • Les inégalités de développement sont nombreuses et complexes à toutes les échelles.   1. À l'échelle mondial    les pays se divisent en deux grandes catégories : les « Nords », représentent environ 2 milliards de personnes et ont un IDH supérieur à 0,8. Ces pays sont développés à tous points de vue : ils assurent à la grande majorité de leur population un bon niveau de vie (sécurité alimentaire, logement, travail, éducation, soins médicaux…) et la plupart du temps les libertés fondamentales.  On classe dans cette catégorie les pays de la Triade (Europe de l'Ouest, Amérique du Nord, Japon), les nouveaux pays industrialisés d'Asie, la Russie, les ex-pays communistes d'Europe de l'Est, l'Australie et la Nouvelle Zélande. les « Suds » sont les PED. Ils représentent plus des 2/3 de la population mondiale. Mais ils ont des niveaux de développement très différents : certains sont proches des « Nords » : les États rentiers du pétrole (ils ont des revenus importants, mais un retard en matière d'industrialisation et de progrès sociaux) ; et les pays émergents (ils ont un rythme de croissance élevé, un IDH proche de 0,8, mais doivent encore faire des progrès sociaux).   2. À l'échelle des États   • À l'intérieur même des États, on peut trouver des inégalités. Les littoraux sont souvent plus développés que les arrière-pays : ils concentrent les richesses et sont ouverts sur le monde grâce aux installations portuaires. Les villes sont plus attractives que les espaces ruraux. • Les grandes métropoles attirent les capitaux et les principales activités économiques.  Dans les pays émergents il y a des écarts très importants entre les régions qui sont entrées dans la mondialisation et les régions qui sont beaucoup moins développées (Chine : campagne et ville)(Mexique : villes modernes et provinces très pauvres)   3. A l’Echelle urbaine    On trouve aussi des inégalités à l'intérieur même des villes : les quartiers riches protégés (voire fermés) : « gated communities » fréquents au Etats Unis ou « Street closed » en Afrique du sud ou au Bresil  : les quartiers d'affaires cohabitent plus ou moins bien avec les quartiers pauvres (cités HLM des pays du Nord, bidonvilles des pays du Sud). Les contrastes sont plus marqués au Sud.   II. l’Evolution de la population jusqu’en 2050   La population mondiale va atteindre 9 milliards d’habitants en 2050.  Elle va donc continuer à croitre et  mais de façon inégale selon les continents. Actuellement il y a un ralentissement de croissance car un maximum de pays ont maintenant fait leur transition démographique. Les pays riches d’Europe connaissent une forte baisse du taux de natalité. En moyenne le taux de fécondité est de 2,1. En Italie et en Espagne il n’y a que le solde migratoire qui permet de pas avoir une chute du taux de natalité. Les pays les plus pauvres eux sont encore en phase d’explosion démographique. Il y a des zones très peuplées comme l’Asie de l’Est qui a installé une politique qui oblige les couples a n’avoir qu’un enfant afin d’assurer un niveau de vie meilleure et préserver les ressources naturelles, l’Europe,l’Amérique du Nord et Sud. Il y a aussi des zones peu peuplées comme l’Australie et les déserts des grands Nords. D’ici 2050 la population restera mal répartie. Les pays du Nord ont achevé leur transition démographique : leurs taux de mortalité et de natalité sont faibles. La croissance de la population est faible et la population vieillissante. Certains pensent qu’il faut limiter la croissance de la population jugée trop importante par rapport aux ressources naturelles. c’est la politique malthusianisme « Nous sommes trop nombreux sur la planète, il faut réduire les naissance » Malthus    III. Croissance de la population,croissance des besoins    Pourra ton satisfaire les besoins de 9 milliards d’habitants en 2050?  Il faut faire face aux besoins :  3 milliards d’hommes n’ont pas complètement accès aux besoins primées (nourriture,eau santé) . Plus d’un milliard de personne n’ont pas accès à l’eau potable il y a des disparités dans les ressources en eau et 40 pourcents de l’agriculture dépend de l’irrigation. il y a des pays vulnérables aux pandémies, aux risques naturelles… En Afrique la pauvreté continue d’augmenter du terrain le prix des produits de base augmentent.Nourrir tous les homme est donc un défi, il faut d’abord essayer de vaincre la faim qui touche un peu plus d’1 milliard d’habitants. Ensuite il faut s’interroger sur la capacité de l’agriculture mondiale à nourrir 2 a 3 milliards d’habitants de plus qu’actuellement. Cela est complique lorsqu’il s’agit de nourrir une humanité plus nombreuse tout en ménageant les sols, l’eau, en ne défrichant pas les forets et en ne faisant qu’un usage contrôlé des engrais et OGM. En effet les solutions pour nourrir tous les hommes sont d’augmenter les surfaces cultivées mais on touchera alors aux ressources naturelles, il faudra augmenter les engrés pesticides, eau mais cela pollue et puise les réserves en eau. Il faudra repartir la nourriture mais cela implique plus de transports donc plus d’energie et plus d’argent… Il faut aussi faire face aux besoins énergétiques. Une ressource inépuisable peut être utilisé par l’homme indéfiniment (énergie solaire, énergie des océans, enraie éolienne) Les sources d’énergie sont :l’eau, le vent, l’uranium, le bois, le charbon, le soleil, le pétrole, le gaz, la terre. Les sources d’énergie ne sont pas toutes renouvelables il va donc falloir diminuer les énergies non renouvelables des pays gros consommateur ( surtout les Etats unis). Les besoins en ressources minières vont être importants.    Une ressource inépuisable peut être utilisé par l’homme indéfiniment (énergie solaire, énergie des océans, enraie éolienne). Une ressource renouvelable est une ressource dont le stock peut se reconstituer sur une période courte à l’échelle humaine. ( cultures agricoles) . une ressource non renouvelable est une ressource dont la vitesse de destruction dépasse la vitesse de consommation (minerais)   Les objectifs du millénaire pour le développement sont : réduire l’extreme pauvreté et la faim, assurer l’éducation primaire pour tous, promouvoir l’égalité des femmes, réduire la mortalité des enfants de moins de 5 ans, améliorer la santé maternelle, combattre le sida, paludisme, assurer un environnement durable, mettre en place un partenariat mondial pour le développement. 

« pollutions, la gestion des déchets et de l'eau). En 1997, le protocole de Kyoto fixe des objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre pour les pays développés, afin de lutter contre le changement climatique.

Il n'est pas ratifié par les Etats-Unis. En 2002, Johannesburg accueille un sommet pour le développement durable.

En 2009, un sommet sur le climat est organisé à Copenhague.

Toutefois, ces rencontres internationales sont critiquées pour leur manque de résultats concrets et le refus de nombreux pays en développement de respecter des objectifs contraignants sous peine de sanctions.   Le développement durable implique donc de trouver des solutions pour assurer la solidité de ses trois piliers:   Le pilier environnemental : il s'agit de laisser une planète viable aux générations futures (atmosphère, biodiversité, milieux fragiles).

Cela inclue également la préservation des ressources limitées et essentielles à la vie humaine. Le pilier économique : le développement durable nécessite de permettre l'accès aux populations à un niveau de vie et de richesse suffisant pour assurer leur bien-être. Le pilier social : la lutte contre la pauvreté et les inégalités est au coeur de ce pilier.   I.

Un monde marqué par les inégalités de développement à toutes les échelles     • Le niveau de développement d'un pays est calculé à partir d'indicateurs économiques (PIB, PNB), démographiques et sociaux.

L'indicateur de développement humain (IDH) prend en compte l'espérance de vie (critère de santé), le taux d'alphabétisation (critère social) et le PIB par habitant (critère économique).

On utilise aussi l'indicateur de pauvreté multidimensionnel (IPM).   Selon l'IDH et L'IPM on peut classer les pays en 3 groupes:. »

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