Descartes et ses idées
Publié le 22/05/2013
Extrait du document
Louis Renière 304-102 MQ Philosophie et rationalité Tableau des concepts Remis à Johanne Thérien Professeur de Philosophie Le mercredi 15 mai 2013 Cégep Marie-Victorin Session d'hiver Depuis longtemps, lorsque la religion dominait, Descartes a tenté de nous sortir de la foi, tout en prouvant l'existence d'un être parfait. Nous savons maintenant qu'il est important, en tant qu'être humain, de pouvoir penser par nous-mêmes et utiliser tous les outils que nous possédons pour se détacher de la religion et de ses croyances en ayant confiance en nos capacités. Par contre, malgré que l'homme possède tous les outils et les connaissances pour penser, est-il encore capable de penser aujourd'hui ? Pourquoi alors vivons-nous dans un monde de guerre, de famine et de pauvreté ? Qu'est-ce que l'ignorance ? Pourquoi est-ce que l'homme n'agit pas en conséquence en utilisant ses propres connaissances ? Il possède pourtant sa raison pour s'aider, pourquoi il ne l'utilise pas ? Dans Méditations métaphysiques de Descartes, on pose les fondements de la philosophie et du savoir les plus importants et on y trouve la vérité à nos questions. Cette oeuvre va pouvoir nous éclairer sur la question de si l'homme pense aujourd'hui. Dans la première méditation, Descartes débute en affirmant que toutes les opinions que nous avons acquises depuis notre naissance sont fausses et qu'il faut maintenant se mettre à douter de toutes choses. Selon lui, douter nous délivre des préjugés et cela aide notre esprit à se détacher des sens. Il vient premièrement à dire que les sens sont trompeurs, donc il remet en question l'existence même du corps humain. Il l'affirme en se basant sur les rêves et leurs impacts dans le réel. Ensuite, puisqu'il doute du corps, il se met à douter des sciences qui sont reliées au corps et le tout devient une réaction en chaine de doute propre à Descartes. Par après, il dit que pour l'instant, Dieu n'est qu'une fable qui nous force à douter et donc nous tromper. Le philosophe dit alors qu'il faut mettre de côté ses croyances et se forcer à douter de toute chose. Il invente donc pour s'aider le malin génie, un épouvantail épistémologique. Enfin, il explique que nous devons suspendre notre jugement et nous mettre à réfléchir pour trouver la vérité. Dans la deuxième médiation, Descartes commence vraiment à douter de tout, et ces doutes envahissent sa pensée. Il veut cependant trouver la vérité, car tout est une fiction de notre esprit. Le philosophe nous a annoncé à la première méditation que nous doutions, alors il dit maintenant que si nous doutons, nous sommes en train de penser. Alors, il prouve avec la pensée que nous existons. Descartes dit « Je pense, donc je suis « et il affirme que la pensée seule ne peut être détachée de l'homme. Ensuite, il se demande ce qu'est une chose qui pense. Pour lui, c'est le fait d'affirmer, de vouloir, de sentir, etc. Il attribue ses fonctions d'un être qui pense à l'esprit. C'est par l'esprit et la pensée que l'on connait les choses et non par les sens et l'imagination. Enfin, Descartes affirme cela en distinguant les choses réelles et les choses ayant une apparence sensible. Dans la troisième médiation, Descartes, qui vient de prouver notre existence, veut maintenant prouver que les choses autour de lui existent aussi. Il commence par dire que toutes les idées de la pensée sont en lien avec le réel et qu'il y aurait trois natures d'idées. Premièrement, les idées innées qui sont acquises à la naissance. Ensuite, les idées adventices qui elles sont issues de la réalité matérielle. Finalement, l'idée factice qui est une idée issue d'au moins deux réalités matérielles. Descartes affirme ensuite que ces idées peuvent être sur deux formes. La forme objective ou bien la forme formelle. La forme objective n'est qu'une représentation. La forme formelle existe bel et bien. C'est avec ces nouvelles fonctions d'idées que Descartes arrive à prouver l'existence d'un Dieu parfait et unique. Finalement, Descartes prouve alors que si Dieux existe et qu'il nous a bien fait, nous reconnaissons notre existence et nous savons que l'on peut connaitre, mais nous ne savons pas encore si la réalité existe vraiment. Dans la quatrième méditation, Descartes se demande pourquoi le mal existe s'il y a présence d'un Dieu parfait. Il commence par transformer l'idée du bien et du mal en problème du vrai et du faux. Le philosophe appuie sa pensée en disant que le mal n'existe pas et que le vrai mal se trouve dans l'ignorance du bien. Pour lui, la source des erreurs viendrait seulement du fait que nos idées sont trop souvent précipitées et confuses. Donc, il affirme qu'on ne peut se tromper si on suspend notre jugement et qu'on se met à réfléchir avant de juger, sinon nous préjugeons. Il nous indique aussi une méthode en quatre étapes pour ne pas se tromper ; ne pas préjuger, analyser, synthétiser et dénombrer. Enfin, il est maintenant ensuite possible de porter jugement. Dans la sixième méditation, Descartes répond à la question finale de la troisième méditation : est-ce que les choses existent ? Il commence par distinguer l'esprit du corps et cela l'amène à se dire que les idées et les choses matérielles sont des choses distinctes et donc que le corps est une chose matérielle et qu'il avait raison d'affirmer que l'esprit rejoint la pensée. Ensuite, Descartes affirme qu'avec l'esprit et l'imagination, on prouve que les choses existent et que si on veut connaitre les choses, il faut utiliser l'intellection. Enfin, le philosophe nous démontre qu'il ne faut pas se fier au corps pour connaitre, mais plutôt éliminer les détails et aller à l'essentielle en suivant notre raison. Maintenant, je prendrais position à savoir est-ce que l'homme pense encore aujourd'hui ? Commençons par savoir pourquoi vivons-nous dans un monde de guerre, de pauvreté et de famine ? C'est en fait parce que nous sommes égoïstes, c'est-à-dire que nous pensons à nous-même et notre pouvoir avant de penser aux autres. Nous le faisons parce-que nous nous agissons souvent avant de penser et nos priorités sont à la mauvaise place. Nos jugements sont nos actions et on doit plutôt réfléchir avant de porter jugement. Mais, plusieurs pourraient penser que c'est plutôt la faute à une minorité de personne à grand pouvoir et influente que nous vivons la guerre, la famine et la pauvreté. Ce n'est pas tout le monde qui ne réfléchit pas avant d'agir, plusieurs réfléchisse et veulent changer le monde grâce à leurs connaissances acquises. Toutefois, ces personnes n'ont jamais réussi avec toutes leurs connaissances à pouvoir changer complètement le monde et arrêter toute cette tristesse. Cette connaissance les ont amenés à se fiée au sens. Il reste encore une grande majorité d'homme qui sont ignorants des malheurs dans le monde et se concentre seulement sur le beau et réussissent tout de même à vivre une vie heureuse. Le malheur n'aurait donc jamais existé si l'homme avait compris qu'il faut penser avant d'agir. Nous avons donc aussi répondu à savoir pourquoi l'homme n'utilise pas ses connaissances pour sauver le monde du malheur. Nous savons que c'est parce que cette connaissance était déjà fausse en partant et qu'il aurait fallu douter de ce qu'on a reçu pour trouver un moyen plus réfléchie et plus propre à nous pour sauver le monde. Allons maintenant voir la définition de l'ignorance. L'ignorance n'est en fait une façon de voir la vie de façon heureuse, c'est-à-dire que le fait de ne rien savoir nous rend heureux parce que le mal existe seulement parce qu'on ignore le bien. De plus, si on ignore tout le mal sur la terre, il est sûr que nous allons être heureux. Par contre, plusieurs pourraient dire que si nous sommes ignorant de la vie, comment pouvons-nous savoir qui nous sommes sans la connaissance ? Effectivement, si je suis dans l'ignorance de moi-même, je ne vais pas vivre heureux, car je ne saurais pas la définition d'être heureux. Toutefois, nous pouvons toujours connaître qui nous sommes seulement avec la pensé et l'esprit, nous pouvons nous définir comme nous voulons par le simple fait de penser et de faire abstraction à tous les connaissances acquises depuis la naissance. Enfin, l'ignorant est le maître de sa pensé, il est libre. Ces affirmations nous ont donc démontré que l'homme d'aujourd'hui n'utilise pas assez sa propre raison et qu'il se fait plutôt mener par le monde et ses conventions. Effectivement, on remarque que l'homme a beau connaître ce qu'est l'esprit et ce qu'est la pensé, il ne l'utilise pas et décide plutôt de suivre son corps et ses sens. Certaine personne ne pourrait affirmer que nous utilisons la raison de la bonne façon puisque nous sommes toujours en vie et que nous sommes capables de le rester. C'est effectivement en utilisant la raison que l'homme se maintient en vie. Par contre, il faut savoir ce que nous voulons garder en vie n'est que notre corps et non l'esprit. Effectivement, il faut plutôt garder l'esprit en vie, car c'est elle qui est véritable et qui est la plus importante à nourrir. J'en viens donc à la conclusion que l'homme à la capacité de penser mais il ne l'utilise pas de la bonne façon et se laisse encore trop souvent avoir par ses sens et surtout ses émotions. Ceux-ci prime sur sa pensé et le fait agir comme un homme qui ne pense pas, il lui manque donc la bonne façon de penser. Finalement, malgré que l'homme possède tous les outils pour penser, savons-nous si aujourd'hui, l'homme pense ? Descartes lui prouve dans toutes les médiations que l'homme à la capacité d'utilisé la penser et que si il le fait, il connaitra la vérité absolue et pourra s'aider. Par contre, de mon côté, j'en suis convenu que l'homme n'utilise pas sa pensée pour agir et qu'il préjuge beaucoup trop dans ses actions. Donc, l'homme a accès à la pensée, mais il ne le fait pas. Cependant, est-ce que la pensée de Descartes nous mènerait vers une vie beaucoup trop réfléchie et que nous manquerions certains plaisirs de la vie ?
Liens utiles
- Les idées chez Descartes
- ... Un sage se distingue des autres hommes, non par moins de folie, mais par plus de raison. Idées, Etude sur Descartes Alain, Emile-Auguste Chartier, dit. Commentez cette citation.
- M Vergeade Philosophie : Explication du texte janv.21 Les idées et les âges (1927)P 102 -Manuel Delagrave -P 427-
- idées amorce ses
- cours philo Descartes contre Freud