démographie 1 PRÉSENTATION démographie, étude de la population humaine, de sa structure et de son évolution, d'un point de vue quantitatif et qualitatif.
Publié le 15/04/2013
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8,3 p.
1 000 en Allemagne et 14,1 p.
1000 aux États-Unis) et un indice synthétique de fécondité tournant autour de 2 (1,9 en France en 2006).
Le renouvellement des générations (garanti si chaque personne a en moyenne un seul descendant dans la génération suivante) est assuré avec 2,1 enfants par femme(dans les pays industrialisés).
3.3. 2 L’espérance de vie et le taux de mortalité
L’espérance de vie à la naissance est la durée de vie moyenne qu’une personne peut espérer atteindre dans un pays donné et selon des conditions médico-sanitairesdonnées.
Jusqu’au XVIIIe siècle environ, les populations étaient caractérisées par la grande fluctuation de leur taux de mortalité ; toutefois, les moyennes à long terme auraient probablement révélé des taux de mortalité de 30 à 40 p.
1 000 et des espérances de vie à la naissance de 25 à 35 ans.
En 1740, les Français vivaient en moyenne25 ans et étaient au nombre de 24 millions.
Moins d’un enfant sur quatre survivait après sa première année.
Au début du XXIe siècle, grâce aux progrès réalisés dans le domaine de la santé, il est courant d’enregistrer des taux de mortalité inférieurs à 10 p.
1 000 (2,4 p.
1 000 au Koweït en 2006, 9,1 en France) ainsi que des espérances de vie à la naissance supérieures à 70 ans (81,7 ans à Singapour en 2006, 79,7 ans en France).
Dans les paysmoins développés, en revanche, le taux de mortalité peut dépasser 25 p.
1 000 (29,7 p.
1 000 au Swaziland en 2006, l’Afrique regroupant la même année les 28 taux denatalité les plus élevés au monde) et l’espérance de vie peut être inférieure à 35 ans (32,6 ans au Swaziland).
3.3. 3 Le taux de mortalité infantile
Le taux de mortalité infantile (voir taux de mortalité) comptabilise le nombre de décès d’enfants de moins d’un an par rapport aux « naissances vivantes » de la mêmeannée.
Cet indicateur est révélateur du niveau de développement des pays.
Ainsi, les pays développés connaissent des taux de mortalité infantile inférieurs à 10 p.
1 000(2,8 p.
1 000 en Suède en 2006, 4,2 en France), tandis que ce chiffre peut dépasser 150 p.
1 000 dans les pays moins développés (185,4 p.
1 000 en Angola en 2006,160,2 en Afghanistan), dont les infrastructures éducatives, sanitaires et médicales sont obsolètes, voire absentes.
4 CROISSANCE ET DISTRIBUTION DE LA POPULATION MONDIALE
Selon le Population Reference Bureau (une institution des États-Unis), la population mondiale atteint 6,39 milliards d’habitants en 2004, l’accroissement naturel s’élevant à1,3 p.
100.
5 ÉVOLUTION
Les estimations concernant la population mondiale pour les périodes antérieures à 1900 sont fondées sur des données fragmentaires.
En outre, la croissance n’a pas étéconstante et a oscillé en fonction du climat, de la disponibilité alimentaire, des maladies et des guerres.
À partir du XVIIe siècle, les progrès dans les domaines de la connaissance scientifique, de l’agriculture, de l’industrie et de la médecine ont fourni des conditions favorables à l’accroissement de la population mondiale.
Tandis que les maladies et les épidémies étaient mieux contrôlées, les machines ont progressivement remplacé l’homme pour lestâches les plus épuisantes et dangereuses.
L’humanité est passée de 500 millions d’habitants en 1650 à 2,5 milliards en 1950.
À partir de cette date, les pays du tiers-monde, qui n’étaient pas concernés par cette évolution (particulièrement rapide à la suite des révolutions industrielles), ont pris lerelais et connaissent depuis un important accroissement de leur population, parfois difficile à contrôler (notamment en Inde et en Afrique subsaharienne).
Grâce à ladiminution des famines et à la diffusion des vaccins, des antibiotiques, des insecticides et des semences, ces pays ont en fait entamé leur transition démographique.
Lespays industrialisés ont pour leur part achevé cette étape décisive de leur évolution démographique et connaissent depuis le milieu du XXe siècle à la fois une faible natalité et une faible mortalité.
Des modèles mathématiques et statistiques permettent de réaliser des projections démographiques sur une période de 20 et 50 ans environ.
Ainsi, selon le PopulationReference Bureau, la Terre pourrait compter 7,93 milliards d’habitants à l’horizon 2025 et 9,27 milliards à l’horizon 2050.
5.1 Distribution par régions
En 2004, 1,20 milliard d’individus vivent dans les pays industrialisés et 3,89 milliards dans les pays moins développés.
L’Asie regroupe plus de 60 p.
100 de la populationmondiale (plus de 37 p.
100 pour la Chine et l’Inde), l’Afrique 13,84 p.
100, l’Amérique 13,68 p.
100, l’Europe 11,38 p.
100 et l’Océanie 0,52 p.
100.
À l’horizon 2025, puis à l’horizon 2050, seule l’Afrique devrait connaître une augmentation de sa part dans la population mondiale (13,84 p.
100 en 2004, 16,68 p.
100 en2025 et 20,92 p.
100 en 2050), tandis que l’Europe devrait voir sa population baisser de façon constante et significative (728 millions d’habitants en 2004, 722 en 2025 et668 en 2050).
5.2 Concentration urbaine
Le XXe siècle a été celui des migrations de grande envergure des populations rurales vers les villes et, dans une moindre mesure, des pays pauvres vers les pays riches.
Le taux de croissance des zones urbaines est le plus souvent deux fois supérieur à celui de la population totale.
Quelque 29 p.
100 de la population mondiale vivaient dans deszones urbaines en 1950 ; ce chiffre atteignait 43 p.
100 en 1990 et 48 p.
100 en 2004 (76 p.
100 dans les pays développés, contre 41 p.
100 dans les pays moinsdéveloppés).
L’urbanisation a pour conséquence une désertification des campagnes ( voir exode rural), où les taux de croissance démographique sont négatifs.
Sur le plan social, la croissance galopante des grandes métropoles est incompatible avec l’intégration de l’ensemble des nouveaux arrivants ; les villes modernes sont ainsi devenuesd’immenses machines de désintégration sociale.
La dégradation de l’environnement et la pollution figurent également parmi les principaux problèmes posés parl’urbanisation.
6 POLITIQUES DÉMOGRAPHIQUES
Les politiques en matière de population visent à contribuer au développement national et aux programmes d’assistance sociale en prenant des mesures qui, directement ouindirectement, ont pour but d’influer sur la démographie, en particulier sur la fertilité et la migration.
Parmi ces mesures figurent l’instauration d’un âge minimumréglementaire pour le mariage, les programmes d’incitation à l’utilisation des moyens contraceptifs et un contrôle de l’immigration.
6.1 Pays industrialisés
Au milieu du XXe siècle, tandis que le reste du monde prenait conscience de la crise que pouvait générer une croissance démographique incontrôlée, le gouvernement américain a commencé à analyser l’impact éventuel de la surpopulation sur le pays.
Depuis lors, la fertilité américaine a chuté sous le seuil du renouvellement..
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