Demain dès l'aube
Publié le 09/11/2012
Extrait du document
«
Analyse du poème :
« Demain dès l'aube...
» est un célèbre poème autobiographique de Victor Hugo daté symboliquement du 3
septembre 1847, veille de la commémoration de la mort de Léopoldine, survenue quatre ans plus tôt mais écrit
réellement en octobre 1847.
Ce poème est publié dans le recueil Les Contemplations, dont les textes font
référence à Léopoldine, à ses souvenirs avec elle, à ses regrets, etc.
Ce poème autobiographique présente deux personnages : l'auteur et un destinataire caractérisé par la présence
du « je » et du « tu ».
Le poème, composé de trois quatrains en alexandrins, est principalement centré sur les
sentiments de tristesse et de mélancolie du narrateur comme le montre le vocabulaire : « triste », « seul », ainsi
que le cadre spatial: « forêt », « campagne » et le cadre temporel « nuit », « soir » qui créent une impression de
grande solitude.
Le poème débute par l'indication insistante du moment du départ qui se reflète dans le vers 1
par trois notions de temps « demain », « dès l'aube », « à l'heure où blanchit la campagne ».
La suite évoque la progression du voyageur exprimée par une série de compléments de lieu soulignant la
succession des paysages différents, cette idée est accentuée par l'anaphore de « j'irai par », et de l'énumération
d'éléments de la nature « par la forêt », « par la montagne » (v.3).
Le voyage se termine au crépuscule comme le
souligne la métaphore « l'or du soir qui tombe » (v.9).
Le voyage occupe ainsi une journée entière sans
interruption.
L'emploi de verbes de mouvement tels que « je partirai », « j'irai », « je marcherai », « j'arriverai » souligne
également le voyage qu'entreprend le narrateur.
Leur ordre marque le départ et l'arrivée et leur emploi au futur
la détermination du voyageur.
La succession des différents paysages est également un moyen de montrer un
mouvement.
Ainsi le paysage finit par devenir maritime avec la synecdoque des « voiles » mise pour les
« bateaux », ou encore l'emploi de la ville fluviale « Harfleur ».
L'insistance à vouloir partir, soulignée par la
répétition des compléments de temps du vers 1 et l'emploi constant du futur, s'explique par le chagrin d'une
séparation.
Dont le jeu d'alternance entre « je » et « tu » (v.
2, v.
4) va confirmer l'hypothèse d'un itinéraire
sentimental.
En effet, le vers « je ne peux demeurer loin de toi plus longtemps » traduit fortement le manque
que l'auteur ressent d'être loin de cette personne et suggère ainsi un amour produit..
»
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