De Vries, Hugo - Biologiste / Naturaliste.
Publié le 24/04/2013
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De Vries, Hugo - Biologiste / Naturaliste. De Vries, Hugo (1848-1935), botaniste néerlandais qui redécouvrit les lois de l'hérédité établies par le moine autrichien Gregor Mendel et qui introduisit le concept de mutation dans la théorie évolutionniste. Né à Haarlem, Hugo Marie De Vries manifesta un intérêt précoce pour la botanique. Il obtint son doctorat à l'université de Leyde en 1870, puis travailla avec Julius von Sachs à l'université de Heidelberg. En 1872, il publia Recherches sur les causes mécaniques du développement de la cellule. En 1877, il fut nommé professeur de botanique à l'université d'Amsterdam où il continua ses recherches sur la physiologie des cellules végétales. Vers la fin des années 1880, De Vries s'intéressa à la controverse qui se développait au sujet de l'hérédité chez les plantes, particulièrement en rapport avec la théorie de l'évolution. Ses expériences d'hybridation l'amenèrent en 1900 à redécouvrir les lois de Mendel de l'hérédité. De Vries, de même que deux autres chercheurs qui firent indépendamment la même redécouverte, reconnut l'antériorité du travail de Mendel. Cependant, De Vries avait son propre concept de l'hérédité, qu'il publia en 1899, et selon lequel des unités appelées pangènes étaient censées être les porteurs des caractères héréditaires. De Vries supposait que, comme les facteurs de Mendel, les pangènes étaient des unités discrètes et indépendantes mais que, à la différence des facteurs de Mendel, les pangènes gouvernaient des caractères héréditaires à grande échelle. Ce point de vue amena De Vries à interpréter ses études de l'onagre en termes de ce qu'il appela des mutations (voir Génétique) : des variations à grande échelle qui pourraient produire une nouvelle espèce en une seule génération. C'est là, d'après lui, la principale façon dont apparaissent les nouvelles espèces, sans formes de transition évidentes. Cette théorie, publiée dans les ouvrages : Théorie de la mutation (1901-1903) et Espèces et variétés, leur naissance par mutation (1906), eut d'abord un énorme succès en partie parce qu'elle était vue comme une alternative à la théorie de Darwin de la sélection naturelle qui proposait un lent développement des nouvelles espèces par une accumulation de différences individuelles presque imperceptibles. La formulation de De Vries dut être modifiée et des erreurs furent découvertes dans ses recherches, mais sa contribution reste considérée comme la première application satisfaisante de méthodes expérimentales au domaine traditionnellement spéculatif de la théorie évolutionniste. De Vries mourut à Amsterdam le 20 mai 1935. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation. Tous droits réservés.
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