de mon enquête n'était pas encore de trouver quelle technique ou quelle science surpasse toutes les autres par l'importance, l'excellence et le nombre des avantages qu'elle nous procure, mais celle qui examine ce qui est clair, exact et suprêmement vrai, tel est l'objet de notre présente enquête.
Publié le 22/10/2012
Extrait du document
«
228 PLATON PAR LUI-MÊME
met en peine?- P.
Rien de plus vrai.
-S.
Or que
pourrions-nous attendre de clair en stricte vérité, de
choses qui
n'ont jamais été dans le même état, qui ne
le seront jamais et qui ne le sont pas actuellement ?
-P.
En effet.
-S.
Des choses qui ne sont à aucun
degré assurées, comment pourrait-il nous advenir la
moindre
assurance? - P.
Je crois que c'est impos
sible.
-S.
Donc il n'est aucune raison ni aucune
science qui possède à leur sujet l'entière vérité?- P.
Il est probable
que non.
-S.
Il faut donc nous mettre
hors jeu toi, moi, Gorgias et Philèbe,
pour laisser le
raisonnement élever la protestation
que voici.
-P.
Laquelle ? -S.
Pour nous il ne peut rien y avoir de
sûr, de pur et sans mélange comme nous disons, que
dans les choses qui demeurent toujours dans le même
état d'identité à soi-même, en même façon sans
mélange, ou dans celles qui leur sont le plus étroite
ment apparentées ; tout le reste il faut le dire de
second rang et venant après.
-P.
C'est tout à fait
vrai.
-S.
Quant aux noms qui leur conviennent,
n'est-ce pas de stricte justice de réserver les plus beaux
aux objets les plus
beaux?- P.
Naturellement.- S.
En serait-il qui soient mis plus haut que ceux de
raison théorique et pratique ? -P.
Aucun.
Philèbe, 57e-59d
2.
lA DIALECTIQUE DE L'AMOUR,
ASCENSION AU BEAU EN SOI
[DIOTIME]
Il faut que celui qui suit la bonne voie menant à la
révélation complète commence dès son jeune âge
par
aller vers la beauté corporelle ; qu'il aime d'abord un
seul corps, si son guide l'oriente bien, et produise
alors de beaux
discours; qu'il conçoive ensuite que la
beauté
d'un corps quelconque est sœur de la beauté.
»
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