DANTON, Georges Jacques (26 octobre 1759-5 avril 1794) Homme politique Pauvre, il commence ses études chez les oratoriens de Troyes.
Publié le 02/02/2013
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DANTON, Georges Jacques (26 octobre 1759-5 avril 1794) Homme politique Pauvre, il commence ses études chez les oratoriens de Troyes. En 1780, ses fonctions de clerc de procureur lui permettent de poursuivre sa formation juridique à Paris. Sept ans plus tard, son mariage avec la riche héritière d'un cafetier parisien, Gabrielle Charpentier, lui permet de faire l'acquisition de la charge d'avocat au Conseil du roi. Dès juillet 1789, la Révolution qui se lève l'enthousiasme. Il harangue la foule. Il anime le club des Cordeliers. Ce n'est pourtant qu'après le 10 août 1792 que Danton, qui a dû se réfugier en Angleterre pendant quelques semaines après la fusillade sur le Champ-de-Mars du 17 juillet 1791, prend un rôle déterminant. Au sein du Conseil exécutif, il devient ministre de la Justice. Le 2 septembre 1792, sa fougue d'orateur l'incite à proclamer " de l'audace, encore de l'audace, toujours de l'audace et la France est sauvée ". Dans les jours qui suivent, il ferme les yeux sur les massacres de septembre. Les Girondins ne lui pardonnent pourtant pas sa popularité. Ils le soupçonnent de concussion, d'avoir détourné des fonds secrets qui lui ont été confiés. Ces soupçons le rejettent vers les Montagnards. Le 7 avril 1793, il est élu au Comité de salut public. Mais, épuisé, remarié à Louise Gély qui n'a que seize ans, il demande à prendre ses distances. Qu'il ait été le créateur du Tribunal révolutionnaire n'empêche pas Danton de devenir suspect aux yeux des Montagnards, parce qu'il demande parfois de la clémence, parce qu'il n'admet pas la déchristianisation, parce que l'extrémisme des Enragés lui répugne. Après quelques jours passés en Champagne, Danton, rentré à Paris le 20 novembre 1793, soutient de toutes ses forces le courant modéré de la Montagne. Robespierre fait alliance avec lui parce qu'il craint plus que tout d'être débordé par sa gauche. Mais à peine les têtes des Hébertistes sont-elles tombées que Robespierre, pour maintenir l'équilibre de son gouvernement, sacrifie Danton. Le 31 mars 1794, il est arrêté. Le scandale de la liquidation de la Compagnie française des Indes, dans lequel ses amis Camille Desmoulins et Fabre d'Eglantine sont compromis, tient lieu de prétexte. Le procès de Danton s'ouvre le 2 avril. Parce que sa voix puissante de tribun provoque des attroupements, il est exclu du tribunal. Le 5 avril 1794, il exige du bourreau Sanson qu'il montre sa tête au peuple : " Il n'en voit pas tous les jours de pareille. "
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il est exclu du tribunal.
Le 5 avril 1794 , il exige du bourreau Sanson qu’il
montre sa tête au peuple : “ Il n’en voit pas tous les jours de pareille.
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