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Danger de l'alcool dans les performances sportives

Publié le 21/10/2012

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Danger de l'alcool dans les performances sportives L'alcool pur, ou l'éthanol, est obtenu par fermentation de végétaux riches en sucres ou par distillation et entre dans la composition de boisson alcoolisées, telle que le vin, le cidre, la bière, le rhum, la vodka et le whisky. Que vous soyez sportif de haut niveau ou un amateur, que le sport constitue un loisir ou un travail, l'idée est la même, l'alcool est à éviter pour de nombreuses raison. Effets de l'alcool dans le sport : -L' alcool bloque une enzyme appelée LDH (Lacticodéshydrogénase), cette enzyme enlève un hydrogène à l'acide lactique. L'acide lactique est une toxine qui, lors des efforts intenses, provoque des brûlures musculaires et qui bloque la production d'énergies. Donc l'alcool nous fatigue plus rapidement et n'est pas favorable à la récupération. -L'alcool active la production d'une hormone qui favorise la réabsorption de l'eau au niveau des reins, par conséquent le besoins d'uriner augmente et nous nous déshydratons. Après la compétition, si on consomme une bière, l'eau présente dans cette boisson est inférieure à ce que le rein va laisser échapper ; le bilan hydrique est négatif, la récupération est altérée . -L'alcool n' est pas un carburant musculaire, il ne sert à rien durant l'effort. -L'alcool modifie nos capacité de régulation de la transpiration et aurait plus tendance à « couper les jambes « qu'à dynamiser le sportif. -L'alcool allonge les temps de réaction visuels et auditifs. Il provoque une mauvaise coordination, et limite la rentabilité du geste. -L'alcool augmente l'agressivité et modifie les capacités de jugement, donc il nuit au geste sportif. -L'alcool provoque des maladies chroniques et favorise le développement de cancer. -L'alcool peut provoquer une dépendance. Effet de l'alcool à court terme : L'effet immédiat est l'état d'ivresse, qui montre les effets toxiques de l'alcool sur le système nerveux telle que en 1er temps une phase d'excitation, d'agressivité, puis un ralentissement psychomoteur, endormissement, puis favorise les troubles de l'équilibre,la baisse de vigilance. Ces effets sont amplifiés si des médicaments sont consommés en même temps que de l'alcool. Effet de l'alcool à long terme : Sur le système nerveux et psychique, une consommation excessive peut entraîner des troubles de la mémoire, de l'humeur (dépression), de l'anxiété, de l'insomnie, une dépendance, une incoordination motrice,des troubles de l'équilibre. L'excès de consommation favorise l'hypertension artérielle (L'hypertension artérielle est une augmentation pathologique de la tension artérielle. On parle d'hypertension lorsque la pression systolique est supérieure à 140 millimètres de mercure ou lorsque la pression diastolique est supérieure à 90 millimètres de mercure), les accidents vasculaires cérébraux, perturbation de la coagulation sanguine. Sur le plan digestif, l'alcool est source de cancers digestifs et de cirrhose. Dépendance liée à l'alcool La dépendance est le critère déterminant le basculement dans l'alcoolisme de la part du buveur. La dépendance peut être autant physique que psychologique. On parle de dépendance lorsque la personne est devenue inapte à arrêter où à réduire sa consommation d'alcool. De nombreux effets apparaissent lors de la consommation ou de l'arrêt : tremblement, anorexie, campes et troubles du comportement. Il peut aussi y avoir des difficulté majeures d'ordre social, relationnel, sanitaire, juridique et professionnel. Évolution de la dépendance alcoolique : Un consommateur excessif peut avancer en trois étapes vers la dépendance alcoolique. Phase 1 : Il n'y a aucun dommage majeur visible, les activités sociales, professionnelles et familiales et la santé mentale et physique ne sont pas altérées de manière visible. L'état du buveur est normal. Phase 2 : Des difficultés d'ordre sociales, professionnelles, et familiales commencent à apparaître et la santé mentale et physique amène le buveur à cesser ou à arrêter sa consommation pendant un moment, il s'agit alors de l'abstinence. Phase 3: La personne est devenue incapable de cesser ou d'arrêter sa consommation, malgré les risques et les dommages qu'elle encoure. Le buveur est devenu alors alcoolo-dépandant. Il existe deux type de dépendance, associé ou non et qui se définissent par des symptôme généraux : -l'impossibilité de résister au besoins de consommer -l'accroissement d'une anxiété avant la consommation -d'un soulagement ressenti lors de la consommation -le sentiment de perte de contrôle de soi pendant la consommation Voici les deux type de dépendances : -La dépendance physique : Pour ce qui est de l'aspect physique du problème, tout en étant souvent mis en avant, il a été relativement peu étudié et s'est révélé le grand perdant de la recherche, plus attentive à décrypter les phénomènes d'atteinte à l'intégrité somatique. -La dépendance psychologique : Pour ce qui est de la dépendance psychologique, elle a été elle aussi souvent invoquée, sans que, là non plus, une clarification réelle ait été proposée. Elle part du principe général que l'alcoolisme est le symptôme (et souvent un symptôme-écran) d'un manque plus global. Et quand l'individu a une bonne raison de boire, il ne peut pas se passer d'alcool

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