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Damiette

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Damiette, en arabe Dumy?t, ville du nord de l’Égypte, chef-lieu du gouvernorat de Damiette, dans le delta du Nil. Le port, inaccessible aux gros navires, fait l’objet d’aménagements destinés à détourner une partie du trafic de Port-Saïd, qui est saturé. On y produit surtout des textiles en coton, dont une variété, appellée « dimity », est originaire de Damiette. Le visiteur s’intéressera aux mosquées, aux bazars et aux remarquables bains en marbre. La ville est conquise par Saint Louis en 1249. Mais l’année suivante, il doit la céder aux musulmans pour payer sa rançon. La ville est détruite en 1251 et transférée sur son emplacement actuel. Kléber la conquiert en 1798. Population (1986) : 89 498 habitants.

« Photo Goldner 1 Sipa- lcono Parmi les écrivain s et pens eur s (ath ées ou c hré ti en s) que Kier ­ k egaard a dir ec Te ­ menT influencés, c i­ Tons Ibsen, Kaf ka , Gid e, Ja sp ers e l H ei­ d egg er.

Illustration J.

Simo n Le livre L'existence et la subjectivité K ierkegaard fut l' homme d 'un double paradoxe: philo­ sophe, il détestait cordialement la philosophie; théologien protestant , il refusa de devenir pasteur et fut antireligieux , vo ire irreligieux.

C'est qu' il fut par excellence le penseur de la sub­ jectivité et de l'existence personnelle.

Selon lui, l'éthique ne doit pas être recherchée dans l'histoire du monde (Hegel) , mais' dans le monde intérieur de la subjectivité.

Ainsi Kierkegaard, avec Pascal, est considéré comme le premier philosophe existentia­ liste, le père de la philosophie existentielle (l'existence prime par rapport à l'essence de l'homme, et celui-ci a donc toute li­ berté et responsabilité de choix) .

Dans cette perspective , il était normal que 1 'existence et 1 'œuvre de Kierkegaard soient les deux faces d' un seul et même cheminement spirituel, dont le Traité du Désespoir fut le dernier jalon.

Le péché, c'est le désespoir A 1 'origine de 1 'expérience existentie lle de Kierkegaard, il y eut une enfance douloureuse , sur laquelle pesèrent un père despotique, une éducation austère et un christianisme sombre, dominé par la croix et le martyre .

"Fils de la vieillesse" (il est né alors que son père avait déjà cinquante-sept ans), il en vint à vivre dans l'angoisse perpétuelle du péché, identifié à la sen­ sualité.

Le christianisme qu'on lui avait fait découvrir était sans i s sue et Kierkegaard emploie les expressions de "misère inté­ rieure" et de "mélancolie monstrueuse" pour parler de sa jeu­ nesse.

La découverte, vers 1838, que son père avait un jour maudit Dieu, fut le point de départ de sa révolte (un "tremble­ ment de terre" ).

Kierkegaard vécut alors pendant une dizaine d'année s dans le vide intérieur , l'errance et le désespoir (la "ma­ ladie mortelle ").

Relation de cette expérience, le Traité du D ésesp oir (1849) lui permit de réaliser que le péché n'est pas s implement un acte concret, mais un état profond, opposé à la foi; il y analys e toutes les formes de désespoir (le péché) , seule s upériorité de l'homme sur l'animal et du chrétien sur ]'"homme naturel ".. »

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