Critique et réhabilité de la théorie de l'inconscient

  Le procès de la théorie de l’inconscient   Freud accorde trop d’importance à la sexualité infantile. L’homme est trop pulsionnel. La théorie n’est pas susceptible d’être soumis à des tests expérimentaux qui pourraient la réfuter. Elle s’auto confirme sans cesse. La théorie va à l’encontre des principes de la philosophie existentialité de Sartre. Choix : refouler les pulsions illicites ou accepter ses manifestations. La censure est de mauvaise foi. Le ça est conscient de lui et de ses pulsions, conscient de la censure. Mauvaise foi : ruse de la conscience avec elle où elle se ment. Ainsi l’une de mes pulsions vient car j’ai choisi de l’accepter mais pour ne pas le reconnaître je me mens à moi-même et dissimule la signification réelle de la pulsion. Pour Sartre, il n’y a ni ça ni surmoi mais seulement un moi qui révèle parfois une mauvaise foi pour écarter l’angoisse et la responsabilité.   La réhabilité de la théorie de l’inconscient   Freud en révélant les pulsions de l’homme ne l’invite pas forcément à y laisser libre cours. Si dans nos comportements les plus quotidiens nous sommes de mauvaise foi il est scandaleux de comprendre ainsi les comportements pathologiques des sujets souffrant de névrose. But de la psychanalyse : « Là où ‘ça’ était ‘je’ dois advenir « La démarche de la psychanalyse a pour but de rendre au sujet malade la pleine possession de lui-même. Accouchement de la liberté.