critique emile zola
Publié le 17/12/2012
Extrait du document
Benchetrit Romarine Français 2nde B Devoir Maison La bête humaine, roman publié en 1890,écrit par Emile ZOLA, grand auteur français du 19ème siècle. La bête humaine est le17ème roman du cycle des Rougon-Maquart. Jean RENOIR adapte le roman éponyme d'Emile ZOLA pour le cinéma en 1938. Les acteurs principaux sont Jean GABIN et Simone SIMON, après les Bas Fonds et la Grande illusion, c'est la troisième collaboration entre RENOIR et GABIN. Ce livre et son adaptation cinématographique racontent l'histoire de Jaques LANTIER (fils de Gervaise) conducteur de train qui subit des pulsions meurtrières issues d'une hérédité alcoolique. Sa locomotive se prénomme la Lison, prénom de femme renforçant ainsi la personnification de cette dernière. Témoin d'un meurtre, Lantier devient l'amant de Séverine, la femme de l'assassin. Peu après, elle lui suggère de supprimer son mari devenu trop encombrant. Roman d'amour, de Trahison, dénonçant la justice ou l'injustice de l'époque. Véritable thriller de la fin du 19ème siècle, roman noir en rapport constant avec la folie, l'hérédité conduisant sans préambule à la mort violente des personnages. On retrouve le déterminisme de ZOLA à travers la rencontre de Lantier et de Séverine rappelant Eros et Thanatos. Les personnages tuent parce qu'ils s'aiment ou s'aiment parce qu'ils se tuent ? La seule explication reste l'hérédité meurtrière qui poursuit les personnages à travers le récit. Évoquons brièvement le début du film, en comparaison avec l'incipit du roman : Dans les premières images du film on voit Jaques et Péqueux sur la Lison alors que le livre ne commence pas de cette façon. Quelques détails semblables sont observés lors du bal puis la scène du meurtre de Séverine a elle aussi été quelque peu modifiée par RENOIR. Le film reprend essentiellement l'intrigue principale, négligeant quelque peu les intrigues secondaires. Cette histoire est écrite à une époque ou l'industrie des chemins de fer en essor constant fascine autant qu'elle terrifie. Les progrès techniques devant améliorer le quotidien des hommes s'accompagnent d'accidents mortels, comme deux rails parallèles. L'univers du chemin de fer est omniprésent, l'avancée du train sur la ligne Paris-le Havre coïncide avec l'avancée dans le roman, le contexte spacio-temporel et les meurtres successifs sont toujours étrangement liés à cette locomotive, devenue l'élément central de l'histoire. Mais qui est vraiment la Lison ? Personnellement j'ai préféré le roman à son adaptation cinématographique de par la richesse des descriptions offerte par ZOLA et sa façon de préserver l'intrigue à travers les chapitres. J'aime aussi beaucoup l'idée de la locomotive comme « rails « conducteurs de l'histoire.
Liens utiles
- Critique littéraire : « Germinal » d’Emile Zola
- dissertation sur l'auteur Emile Zola
- Bête humaine (la) d'Émile Zola (fiche de lecture et critique)
- Le personnage de COUPEAU Gervaise d’Emile Zola les Rougon-Macquart
- Analyse de Au Bonheur Des Dames d'Emile Zola