Couperin, François - compositeur de musique.
Publié le 17/05/2013
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Couperin, François - compositeur de musique. Couperin, François (1668-1733), compositeur français, une des grandes figures de la musique baroque française. Né à Paris, François Couperin est fils et neveu d'organiste : son oncle Louis, puis son père, Charles, tenaient l'orgue de l'église Saint-Gervais, à Paris (poste occupé par les membres de la famille Couperin jusqu'en 1826). À la mort du père, en 1679, la charge est temporairement confiée à Michel Richard Delalande (futur surintendant de la musique de Louis XIV), tandis que François Couperin apprend son métier auprès de Jacques Thomelin, organiste du roi. Il succède à Delalande en 1685, à l'âge de dix-sept ans. En 1689, il épouse Marie-Anne Ansault ; le couple aura quatre enfants. Un an plus tard, Couperin publie ses premières compositions, des Pièces d'orgue consistantes (sic) en deux messes (1690). En 1693, il devient à son tour organiste de la chapelle de Louis XIV. Il enseigne en outre le clavecin à divers membres de la Cour. À partir de 1700 environ, il s'affirme comme l'un des principaux compositeurs de son époque, écrivant de la musique de chambre et de la musique sacrée à l'usage de la Cour, mais aussi de nombreuses pièces pour clavecin. En 1717 (sous la Régence), il est nommé ordinaire de la musique de la chambre du roi pour le clavecin, en remplacement de d'Anglebert. À partir de 1723, sa santé déclinante l'oblige à peu à peu abandonner ses différentes fonctions ; son cousin Nicolas Couperin le remplace progressivement à l'orgue de Saint-Gervais, tandis que sa fille Marguerite-Antoinette (première femme à détenir cette charge) hérite de sa position d'ordinaire du roi pour le clavecin. Parmi le oeuvres de Couperin qui nous sont parvenues figurent, outre les Pièces d'orgue de 1690, des Élévations pour voix solistes, de nombreux motets et trois Leçons de ténèbres pour voix de femmes (v. 1714-1715), d'une grande beauté. Ses quatre livres de Pièces de clavecin (1713-1730), fort appréciés de Jean-Sébastien Bach, contiennent plus de deux cents pièces courtes aux titres évocateurs (« la Princesse Marie «, « les Moissonneurs «, « le Rossignol en amour «, etc.). Regroupées en 27 « ordres «, ce sont des pages descriptives, rompant avec les formes stéréotypées de la traditionnelle suite de danses. Son traité d'interprétation, l'Art de toucher le clavecin (1716-1717), est un document majeur, d'importance comparable à celui de Carl Philipp Emanuel Bach. Sa musique de chambre comprend des sonates en trio influencées par Corelli (auquel il voue une grande admiration), un recueil de Concerts royaux (v. 1714-1715), les Nations : sonates et suites de symphonies en trio (1726) et des Pièces de viole (1728). Elle comporte aussi le Parnasse ou l'Apothéose de Corelli (1724), un Concert instrumental sous le titre d'Apothéose composé à la mémoire immortelle de l'incomparable Monsieur de Lully (1725), ainsi que de Nouveaux Concerts (« les Goûts réunis «, 1724). Car, dans un temps où musiciens et public se singularisent volontiers entre partisans de la musique française (incarnée par Lully) et défenseurs de la manière italienne (représentée par Corelli), Couperin estime pour sa part que « la réunion des goûts français et italien doit faire la perfection de la musique «. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation. Tous droits réservés.
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