Corrigé dissertation: Les sens ne sont-ils pas suffisants pour nous fournir toutes nos connaissance?
Publié le 10/02/2012
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Les sens ne sont-ils pas suffisants pour nous fournir
toutes nos connaissances ?
Lorsque nous naissons, nous commençons notre conquête du monde qui nous entoure de façon
indépendante, et ce sont nos cinq sens qui, avec l’aide de notre entendement, nous permettent
d’explorer notre environnement et donc d’avoir non seulement connaissance de celui-ci mais
également d’apprendre à le reconnaître comme quelque chose de familier ou non. Mais un nouveau-
né dont tous les sens fonctionnent correctement n’est pas conscient de l’univers qui l’entoure
tant qu’il ne s’est pas approprié celui-ci par l’expérience qu’il en fait. Ses sens sont de véritables
points de contact entre lui et cet univers. Sont-ils les seuls instruments d’apprentissage
dont il dispose pour connaître le monde ou y-a-t-il autre chose qui lui permet de se développer intellectuellement,
de s’orienter physiquement, reconnaître ce monde comme étant le sien, comme
étant véritable puisqu’il évolue dedans? Nous allons voir si nos cinq sens, limités par nature, ont
pour seul but de nous aider à nous développer biologiquement parlant (développement naturel
par rapport à l’utilisation optimale de notre corps), socialement (connaissance des autres et de
notre environnement), et psychiquement (développement mental et émotionnel), auquel cas ils
suffiraient à nous fournir toutes les connaissances dont nous avons besoin pour connaître notre
monde, ou bien si au contraire nos cinq sens sont les instruments d’un chef d’orchestre qui les
manipule et les utilise comme il veut ou comme il peut pour nous aider à comprendre le monde
dans lequel nous évoluons.
Pour savoir si les sens suffisent pour nous fournir toutes nos connaissances, il faudrait d’abord
savoir de quels types de connaissances nous parlons. Il y a la connaissance du réel, de ce qui
est vrai, scientifiquement et expérimentalement prouvé et existe sous forme d’objet ou d’être
(comme notre maison ou un animal), et il y a la connaissance de ce qui existe uniquement sous
forme d’idée dans notre entendement et qui pourrait très bien se révéler imaginaire ou impossible
(comme l’idée de Copernic selon laquelle la terre était au centre du monde, ou l’idée que la terre
était plate). Il y a donc soit ce que nous connaissons parce que nous sommes en contact avec (et
que nous constatons directement par nos sens comme existant vraiment), et ce que nous
connaissons parce que quelqu’un nous dit que cette chose ou être existe (et qui n’a pas besoin
d’être constaté par autre chose qu’ouïe dire ou le langage et n’existe peut-être pas). Dans le premier
cas les sens suffisent à offrir une perception limitée du monde qui nous entoure, et dans le
deuxième cas nous recevons une perception plus élargie du monde grâce au langage ou à la lecture
ou à des discours dits ou écrits par d’autres personnes, et nos sens sont dépassés. Il nous
est en effet impossible de jamais percevoir la totalité du monde dans lequel nous vivons. Ce que
nous n’avons ni le temps ni l’opportunité de connaître (par exemple, un eskimo connaît le grand
froid mais ne connaîtra jamais une chaleur tropicale autrement que sous forme d’idée transmise
par un livre ou par le langage, il n’éprouvera jamais celle-ci même s’il en connaît les effets sur le
corps, comme un coup de soleil ou une transpiration extrême) par les sens, nous pouvons donc
le connaître en esprit sous forme d’idée. Il en va ainsi pour les connaissances historiques, où l’on
croit ce que les historiens et les protagonistes de l’époque racontent, ou pour les connaissances
scientifiques, où l’on croit les déductions et les conclusions des expériences que d’autres que
nous ont faites. De même, les opinions des autres nous apportent des connaissances.
Revenons à l’hypothèse selon laquelle les sens seraient suffisants pour nous fournir toutes nos
connaissances. Nos cinq sens, la vue, l’ouïe, l’odorat, le toucher et le gouter, nous sont donnés
à la naissance avec notre corps. Sans eux, nous serions condamnés à vivre à l’intérieur de nous
sans aucun contact avec le monde qui nous entoure, et nous sommes également condamnés à
vivre avec eux, à moins de vouloir volontairement s’en priver, ou de se les voir enlever contre
notre volonté. Certains d’entre nous sont en effet aveugles ou sourds de naissance ou le deviennent
à la suite d’un accident ou d’une maladie, d’autres perdent parfois le sens de l’odorat ou
du goût. Seul le sens du toucher ne se perd jamais totalement, car il est une sorte de super sens,
le principal sens par lequel le nouveau-né entre en contact avec le monde, de façon totalement
passive d’ailleurs car il ne fait que subir son environnement et les contacts avec lui. La connaissance
du monde du nouveau-né est très réduite à cause de cette passivité, mais elle est néanmoins
présente. Ce n’est pas ses sens qui sont inefficaces, mais c’est le manque de contact avec
le monde, qui les limite. Le temps qui passe a donc une influence sur la quantité de connaissances
acquises. Le nouveau-né ressent mais ne sait rien lorsqu’il naît, car il n’a aucune expérience
et ne peut se servir d’aucune information perçue par lui par ses sens. Ce n’est que dans la
mesure où il aura eu suffisamment de temps et d’opportunités de contact avec le monde qu’il
pourra traiter les informations reçues pour acquérir ses connaissances et qu’il pourra ainsi faire le
lien entre le monde et lui. Les sens sont donc bien le lien principal entre le monde (objet) et notre
entendement (sujet), car pour connaître quelque chose, il faut un moyen de contact entre un
quelque chose (être ou objet) qui est à connaître, et moi (sujet), qui va le connaître. Les sens
sont a priori les seuls moyens de contact entre ma personne, mon corps, mon esprit, et le monde
qui m’entoure et qui est indépendant de moi. Le rapprochement entre moi et le monde n’est apparemment
possible que si je peux utiliser ces sens, et la connaissance de ce monde est soumise
à la condition de pouvoir percevoir ce que mes sens me permettent de percevoir et de pouvoir
ensuite traiter ces informations grâce à mon esprit de raisonnement. C’est par expérience
qu’il semble que je peux faire le lien entre le monde et moi-même. Plus j’ai de contact avec le
monde extérieur à moi et plus mon esprit intérieur fait le lien, plus je possède de connaissances.
Les empiristes croient que l’expérience sensible est le point de départ de toutes nos connaissances.
Ils disent que les sens nous procurent toutes les informations brutes concernant le
monde, et que sans ces informations il n’y aurait pas de connaissance possible. Ils en déduisent
que la perception sensorielle met en marche un procédé de transformation de ces informations
brutes en connaissances et que seuls les sens ont cette capacité. Le philosophe anglais John
Locke (1632–1704) est un célèbre empiriste qui affirme que l’on ne peut connaître que ce que
l’on vit, soit grâce aux sens (connaissance des objets ou êtres extérieurs) soit par la réflexion
(connaissance de soi) et donc la connaissance par le biais du langage n’est pas une véritable
connaissance car elle remplace l’objet réel (connaissable par les sens, donc doté d’une existence
véritable) par une représentation de celui-ci dans notre esprit (non connaissable par les sens,
mais uniquement par la réflexion, donc idée pas forcément vraie). Par exemple, ce n’est pas
parce que l’on aura vu tous les dessins de Léonard de Vinci ou lu tous les romans de Zola que
ceux-ci représentent des choses qui existent ou qui sont vraies ou pas, cependant le fait d’avoir
vu ces dessins ou lu ces livres peut préparer l’esprit et le conduire à imaginer autre chose, l’aider
à se servir des connaissances utiles contenues dans ces ouvrages et les séparer des inutiles.
Le philosophe grec Aristote (384 bc – 322) pensait que le monde est réel et que les sens sont
suffisants pour le connaître. En effet, on peut avancer que la plupart des grandes découvertes
scientifiques ont été le fruit d’expériences basées sur les sens (Newton et la pomme, par
exemple, ou la connaissance anatomique du corps humain). Mais que dire du fait que nos sens
peuvent nous tromper, comme dans le cas d’un mirage dans le désert, par exemple, donc pouvons-
nous totalement leur faire confiance ? Et que penser du fait que les sens ont peu en commun
les uns avec les autres, ce qui fait qu’on peut se passer de presque tous, le toucher mis à
part. En effet, la couleur bleue n’a aucun rapport avec la sensation de toucher un objet bleu. Et
lorsque nous rêvons, nous pouvons très bien « voir » du bleu, ou entendre de la musique. Que
dire aussi des compositeurs de musique comme Beethoven, capables d’entendre la musique
dans leur esprit, sans se servir de leur sens de l’ouïe ? Que dire des illusions d’optique ? Le
monde que nous percevons est plein de réalités différentes qui changent selon notre état d’esprit
et les circonstances dans lesquelles nous nous trouvons, lesquelles changent également. Tout ce
que nous percevons n’est-il pas en fait une suite d’idées que nous associons les unes avec les
autres, et le monde ne serait alors que le produit de notre esprit ? Le démon de Descartes (1
ère
Méditation), qui donne à nos sens l’illusion que nous avons un corps et toutes les sensations que
nous associons au fait d’avoir un corps, n’est-il pas à l’oeuvre pour nous tromper par le biais de
fausses expériences sensorielles? C’est la question de la réalité même du monde qui se pose. Et
si nous ne sommes pas sûrs que le monde que nous connaissons est réel, comment être sûrs
que nos sens le sont ? Et s’ils ne le sont pas, cela ne voudrait-il pas dire que nos connaissances
ne le sont pas non plus ? Et qu’il reste donc des connaissances qu’ils ne peuvent nous apporter ?
Il se pourrait que nous soyons dans un rêve qui se trouve lui-même dans un autre rêve plus
grand.
Examinons maintenant le point de vue selon lequel les sens ne sont pas toujours suffisants pour
garantir toute objectivité. Les mathématiques, par exemple, sont une science n’ayant pas besoin
de l’expérience sensible pour exister et progresser, au contraire des autres matières, dont les
conclusions ont besoin d’être confirmées par une expérience sensible. Une connaissance (vraie
ou fausse ou imaginaire) est-elle toujours établie sur la base d’un contact sensible avec le réel ?
En science, lorsqu’il s’agit de connaître l’atome ou un trou noir, il est évident que nos sens ne suffisent
pas. Nous ne pouvons ni les voir, ni les sentir, ni les toucher, ni les entendre, ni les gouter.
Nous devons faire confiance à des machines. Notre connaissance de la réalité d’un atome ou
d’un trou noir ne vient pas de l’expérience directe apportée par nos sens. Notre vision du monde
est-elle donc limitée à la simple portée de nos sens ? Non, parce que sinon, nous n’aurions pas
l’idée de l’infini, et nous serions incapables de nous représenter un atome ou un trou noir. Pourtant
nous savons par l’expérimentation scientifique que ces choses existent (et donc sont
et invisible, perceptible ou imperceptible. Quelque chose nous permet de relier toutes ces
choses de natures différentes qui constituent notre monde et de le rendre compréhensible,
connaissable, même si nous n’en percevons pas la totalité : notre entendement. C’est lui qui
nous oriente et nous aide à distinguer le vrai du faux, en utilisant des fonctions comme la mémoire,
l’imagination, le raisonnement qui sont bien distinctes des sens. Le travail intellectuel est
donc complémentaire aux sens et permet de produire des idées, comme l’indique Descartes :
«
connaissables a priori), ce qui signifie que le réel est aussi bien sensible et visible que non sensible
J’appelle généralement du nom d’idée tout ce qui est dans notre esprit lorsque nous concevons
une chose, de quelque manière que nous la concevons
» (Lettre à Mersenne de juillet 1641 –
Descartes). Il existe donc quelque chose dans notre esprit des idées qui échappent à nos sens,
et qui est pourtant nécessaire à la connaissance. D’où viennent ces idées, d’où viennent ces
fonctions de l’esprit ? Sont-elles innées ou naissent-elles au fur et à mesure des expériences que
nous faisons ?
Les Rationalistes croient, pour leur part, que le point de départ de toutes les connaissances est la
raison, et non les sens. Ils disent que sans la capacité de la raison de catégoriser nous ne pourrions
pas organiser et interpréter nos expériences sensorielles. Notre esprit serait face à un kaléidoscope
géant fait de sensations, émotions et visions de tous genres ne présentant aucune différence
et ne signifiant rien, une purée sensorielle totalement inutile. Nous serions, pour eux, nés
avec des croyances et des connaissances consistant en des principes et des concepts innés générés
et confirmés ensuite par notre capacité de raisonnement, comme les notions d’espace, de
temps, et de cause à effet. Il semble que nous pensons en termes de cause et effet parce que
cela nous aide à organiser notre expérience du monde. Nous pensons que certaines choses qui
arrivent sont la cause d’autres choses qui arrivent ensuite, mais en fait, en terme d’expérience
pure, nous voyons seulement certaines choses arriver avant d’autres, et nous nous souvenons
de cet ordre avant-après. Par exemple, je fais tomber un vase par terre et il se casse. Je n’ai pas
de doute que le vase est cassé et que c’est arrivé parce que je l’ai fait tomber. Ce n’est pas l’expérience
de la chute du vase ou le démantèlement physique du vase en plusieurs morceaux qui
sont la cause du fait qu’il soit cassé. La cause et l’effet nous permettent d’interpréter l’expérience,
ce n’est pas l’expérience elle-même qui nous impose la cause et son effet, mais plutôt la disposition
naturelle de notre raison d’établir un lien entre le fait de jeter le vase par terre et le fait qu’il
soit cassé.
Les philosophes rationalistes dissent que toutes les fondations de notre connaissance sont des
propositions dont on peut dire, sans avoir vérifié avant ou sans avoir de preuve, qu’elles sont
vraies. Par exemple: toute surface rouge est colorée, ou bien, si A est plus grand que B, et B est
plus grand que C, alors A est plus grand que C. Aussitôt que ces phrases sont comprises, on n’a
besoin d’aucune expérience ou preuve pour savoir qu’elles sont vraies. Descartes était convaincu
que toutes nos croyances fondées sur l’expérience des sens peuvent être mises en doute, mais
que pour certaines croyances évidentes comme son fameux « je pense donc je suis », il n’y a
pas de place pour le doute.
Les sens sont limités dans la mesure où ils nous fournissent les connaissances que nous voulons
bien apprendre (nous pouvons très bien choisir de ne pas faire l’expérience de la douleur causée
par le tatouage, par exemple), et dans la mesure où une personne de sexe masculin ressent
dans certaines circonstances des sensations qu’une personne de sexe féminin ne pourra jamais
expérimenter, et vice versa. Expérimenter un accouchement, pour une femme, et ne pas l’expérimenter,
pour un homme, ne signifient pas que la femme connaîtra mieux le monde que
l’homme. Il existe donc des différences biologiques et physiologiques, donc des connaissances,
qui ne sont pas accessibles à certaines personnes et resteront des idées quoi qu’il arrive. Les
personnes sourdes ou aveugles, par exemple, apprennent à se servir des sens qui restent pour
compenser celui qu’ils ont perdu, mais un grand nombre de connaissances leur est à jamais inaccessible
sauf en tant qu’idée (idée de la couleur pour un aveugle, ou du son d’une guitare pour
un sourd), et leur connaissance du monde s’en trouve plus limitée et plus imparfaite. Reste à se
poser la question de savoir s’il est vraiment nécessaire de pouvoir entendre de la musique pour
avoir une bonne connaissance –même limitée-du monde qui nous entoure et si l’idée de la musique
ne suffit pas au sourd (s’il n’a jamais entendu, c’est une connaissance qui ne lui fera pas
défaut, tout comme une pomme ne manquera pas à un enfant qui n’en a que l’idée et n’en a jamais
vu ou goûté). Sur ce point, la réponse est bien sûr non. Ces personnes ont une connaissance
du monde légèrement différente de la majorité des gens, c’est tout. C’est comme les autistes
(savants idiots) qui possèdent une mémoire exceptionnelle mais souffrent de déficiences
mentales qui les empêchent de raisonner comme la plupart d’entre nous. Leur mémoire ne leur
est d’aucune véritable utilité, leur apprentissage sensoriel du monde est enregistré mais pas catégorisé,
et leur interprétation du monde s’en trouve limitée, qu’ils aient tous leurs sens ou non.
En conclusion, il est évident que l’apprentissage sensoriel du jeune enfant se fait dans un certain
ordre: c’est lorsqu’il voit la couleur d’un objet, qu’il le prend dans ses mains, qu’il le sent ou le
goute, qu’il devient conscient de l’objet, de sa grandeur, etc, et qu’il peut alors se rendre compte
de la différence de cet objet par rapport à un autre. S’il prend une pomme et croque dedans, il va
se rendre compte qu’il y a une différence avec un citron. Lorsque la différence est très claire dans
son esprit, il peut commencer à associer des mots à ce qu’il vient d’expérimenter. Il ne peut pas
faire le contraire, prendre des mots et y associer un objet qu’il n’a pas vu ou senti ou goûté auparavant.
On peut donc dire que les sens ne sont pas juste suffisants, ils sont nécessaires car il ne
peut pas associer l’idée/le mot « pomme » s’il n’a jamais vu de pomme. Mais si la pomme se
trouve dans la pièce, et qu’il n’a pas auparavant appris à quoi ressemble une pomme, il ne saura
pas la reconnaître, même s’il connaît le mot ou qu’on lui parle d’une pomme. Et s’il voit un objet
qu’il ne connaît pas, sur lequel il ne peut placer un mot, alors il peut poser une question afin d’acquérir
cette connaissance. Car ses sens sont alors insuffisants pour lui donner la connaissance, il
a besoin de sa capacité de former une comparaison, de s’apercevoir que tel objet ne correspond
à aucun de ceux qu’il a déjà vus, et de formuler une question. Il a besoin de se servir de sa mémoire.
Par exemple il peut comparer l’odeur d’un brin de lavande avec l’odeur du chocolat chaud,
et le résultat de cette comparaison permet un classement des odeurs (par association de l’idée
de l’odeur de la lavande à ce que son nez perçoit vraiment comme sensation lorsqu’il sent effectivement
un véritable brin de lavande, idem pour le chocolat), puis le souvenir de ces odeurs, traité
par le cerveau, constitue un apprentissage dont il peut ensuite se servir pour reconnaître un brin
de lavande ou une tasse de chocolat chaud sans même les avoir vus, uniquement par le biais de
son sens de l’odorat. On peut donc dire que la mémoire est nécessaire puisque sans elle, les
sens transmettent des sensations qui ne peuvent pas être transformées en informations utiles à
sa compréhension du monde. C’est une opération interne de l’esprit, qui ne dépend pas des
sens, mais qui rend l’expérience sensorielle encore plus étendue, donc plus parfaite. L’éducation
sensorielle est donc à la base de l’éducation intellectuelle, elle permet à l’enfant de parfaire ses
connaissances, de grandir et de devenir un adulte conscient et appréciatif d’un monde qu’il apprend
à connaître en permanence. Un monde qui change selon comment on choisit de l’interpréter
en tant qu’individu et qui reste donc toujours subjectif et cela signifie qu’il y a donc autant d’interprétations,
de perceptions et de mondes réels (ou peut-être même faux) qu’il y a d’individus
sur terre.
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