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Corpus Rabelais, Du Bellay, Montaigne

Publié le 28/02/2017

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Dans ce corpus de textes, trois textes sont proposés. Le premier extrait est issu du chapitre XXXII du roman de l’auteur humaniste François Rabelais, Pantagruel, datant de 1532. Le second extrait est issu du poème XXXI, Les Regrets de Joachim du Bellay, datant 1558. Enfin, le dernier extrait est issu des Essais de Montaigne, datant de 1580-1595. Ces trois extraits datent tous du XVIème siècle et ont tous comme thème principal « le voyage ». Nous étudierons les différentes conceptions du voyage qu’ont ces auteurs.   Selon les trois auteurs, le voyage parait être un facteur important pour acquérir des connaissances. En effet, selon Rabelais, tout homme qui n’a pas voyagé se doit de le faire pour découvrir des lieux qui lui sont inconnus. Il pense que « la moitié su monde ne sait pas comment l’autre vit » l.46,47. Grace à cette thèse, nous pouvons suggérer que selon Rabelais, l’homme se doit d’être curieux et ne doit pas laisser de côté la connaissance. On voit ici un grand principe humaniste qui est le savoir et la volonté de toujours apprendre plus.  Joachim du Bellay pense que le voyage donne une occasion à l’homme de se découvrir, d’acquérir de l’expérience et de la raison (v.3 « plein d’usage et raison ») il utilise un argument d’autorité qui est Ulysse (l.1). Enfin, selon Montaigne, le voyage est un « exercice profitable » l .2. Il pense que cet « exercice » permet à l’Homme d’avoir une ouverture sur les autres civilisations qui ont d’autres coutumes et d’autres idées, donc, de s’ouvrir l’esprit. Selon lui, l’Homme occidental ne peut avoir ce comportement seulement s’il accepte « l’autre » et la différence de cultures entre la sienne et celle de « l’autre ». En tant que voyageur, l’Homme va être confronté à « la diversité de tant d’autres vies, opinions et usages » l.7. Cette diversité permet de faire travailler sa façon de penser. Seule l’idée de la nécessité du voyage est partagée par les trois auteurs, leurs arguments sont différents.   En effet, Rabelais décrit un voyage imaginaire dans lequel Alcofribas découvre des lieux extraordinaires décrits comme « les plus beaux lieux du monde » l.21. Cette description laisse le lecteur penser que le voyage ne peut qu’être une activité positive. Du Bellay, lui, raconte un évènement réel dans lequel il est à Rome. En effet, l’auteur explique que son pays d’origine lui manque. Il préfère son « petit Liré que le mont Palatin ».  Cependant, il accorde tout de même à son voyage une importance mais explique qu’il est très attaché à son pays natal. On constate que l’auteur cherche à donner une importance majeure à sa culture par rapport aux autres. Selon lui, on n’est pas mieux que chez soi. Enfin, Montaigne est d’un avis totalement contraire à celui de Du Bellay. En effet, selon lui, le fait d’être trop attaché à sa patrie est mauvais : « où qu’ils aillent, ils restent attachés à leurs façons » l.28,29. Il explique que s’il porte une telle importance au voyage, c’est parce qu’il ne souhaite pas que l’Homme soit attaché à ses coutumes originelles. Il est « fatigué de nos façons de vivre » l.35. Il reste cependant humble et ne se met pas en valeur pas face aux coutumes étrangères.   Malgré que les trois auteurs aient beaucoup voyagé, leurs idées sur le voyage sont différentes les unes des autres. En effet, les idées de Du Bellay sont différentes de celles de Montaigne et de Rabelais. Cependant, ils reflètent tous des principes humanistes à travers l’ouverture d’esprit dont font preuve les auteurs.
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« En effet, Rabelais décrit un voyage imaginaire dans lequel Alcofribas découvre des lieux extraordinaires décrits comme « les plus beaux lieux du monde » l.21.

Cette description laisse le lecteur penser que le voyage ne peut qu'être une activité positive.

Du Bellay, lui, raconte un évènement réel dans lequel il est à Rome.

En effet, l'auteur explique que son pays d'origine lui manque.

Il préfère son « petit Liré que le mont Palatin ».  Cependant, il accorde tout de même à son voyage une importance mais explique qu'il est très attaché à son pays natal.

On constate que l'auteur cherche à donner une importance majeure à sa culture par rapport aux autres.

Selon lui, on n'est pas mieux que chez soi.

Enfin, Montaigne est d'un avis totalement contraire à celui de Du Bellay.

En effet, selon lui, le fait d'être trop attaché à sa patrie est mauvais : « où qu'ils aillent, ils restent attachés à leurs façons » l.28,29.

Il explique que s'il porte une telle importance au voyage, c'est parce qu'il ne souhaite pas que l'Homme soit attaché à ses coutumes originelles.

Il est « fatigué de nos façons de vivre » l.35.

Il reste cependant humble et ne se met pas en valeur pas face aux coutumes étrangères.   Malgré que les trois auteurs aient beaucoup voyagé, leurs idées sur le voyage sont différentes les unes des autres.

En effet, les idées de Du Bellay sont différentes de celles de Montaigne et de Rabelais. Cependant, ils reflètent tous des principes humanistes à travers l'ouverture d'esprit dont font preuve les auteurs.. »

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