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Corpus "mon rêve familier" Paul Verlaine, "parfum exotique" Charles Baudelaire et "j'ai tant rêvé de toi" Robert Desnos

Publié le 30/11/2014

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verlaine
Corpus français: Le corpus est composé de trois poèmes, "Parfum exotique" de Charles Baudelaire, "Mon rêve familier" de Paul Verlaine et "J'ai tant rêvé de toi" de Robert Desnos. Les trois poèmes appartiennent au registre lyrique, en effet les auteurs expriment leurs sentiments personnels pour les partager avec le lecteur. Le lyrisme est également caractérisé par l'expression du moi avec l'emploi du pronom personnel "je" qui est présent dans les trois textes. Dans Parfum exotique avec "Je respire" L. 2 , "Je vois" L. 3. Dans Mon rêve familier avec "Je fais" L. 1, "Je me souviens" L. 10. Et dans "J'ai tant rêvé de toi avec "J'ai tant rêvé" L. 1, L.4, L.9, L. 13, "Je dors" L. 9. Les poèmes de Baudelaire et de Verlaine sont des sonnets, cette forme poétique est souvent utilisée pour évoquer l'amour. Le poème de Desnos est, quant à lui, en vers libres, sans rimes ni vers. Chaque nouveau paragraphe commence par "J'ai tant rêvé de toi", cette répétition est une anaphore qui accentue le lyrisme du poème. Le rêve est présent dans les trois poèmes. Il est source de plaisir chez Baudelaire, pour qui l'odeur de la femme aimée évoque un paysage exotique. Le poète rêve d'une île tropicale idéalisée, c'est un rêve merveilleux où les sens sont en éveil : l'odorat avec "je respire", "parfum", l'odeur", "la narine", la vue avec "je vois", éblouissent", "l'oeil", l'ouïe avec "chant". Pour le poète le rêve est un voyage. Dans son poème, Verlaine parle d'une femme dont il rêve très souvent, elle n'est pas identifiée, "inconnue", et elle change de visage "ni tout à fait la même", "Est-elle brune, blonde ou rousse ? Je l'ignore". Elle n'existe que dans son rêve et représente son idéal féminin, c'est une femme qui le comprend et qui le réconforte, "elle me comprend", elle seule les sait rafraichir". Son rêve semble être un refuge pour l'auteur. Robert Desnos exprime son amour malheureux pour une femme inconnue dont il a l'air très épris. Tous ses rêves sont un hommage à cette femme tant aimée. Cet amour l'obsède, il explique qu'il rêve tellement souvent d'elle qu'il ne sait plus si elle existe vraiment, "tu perds ta réalité". D'ailleurs, dans la deuxième partie du poème, il souhaite s'abandonner définitivement au rêve, ne plus jamais se réveiller afin de rester auprès d'elle éternellement, "il ne me reste plus [...] qu'à être fantôme parmi les fantômes".

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