Corpus Hugo,Ronsard,Apollinaire

Question: Comparez les situations d'énonciation de ces trois poèmes: en quoi la mort concerne-t-elle chacun des locuteurs? Les trois textes se ressemblent car se sont trois poèmes composés à partir d'alexandrins. Ces trois poèmes sont adressés a des personnes, ils sont orientés autour du thème de la mort. Nous avons donc des textes de même genre, basés sur une même réflexion et un même thème, mais tout trois sont d'époques différentes, puisque le poème de P. de Ronsard date de 1586, celui de de V. Hugo de 1856 et pour finir le poème de G. Apollinaire date de la première guerre mondiale, autrement dit: de 1915. On remarque que les trois auteurs s'adressent tous à des personnes à travers leur poème. On observe aussi que ces personnes sont proches pour les trois auteurs. Victor Hugo s'adresse à sa fille; c'est donc un membre de sa famille, on remarque qu'il l'aime beaucoup et qu'il est très proche d'elle malgré qu'elle soit morte. Il utilise donc le tutoiement L,2 « vois-tu ». Guillaume Apollinaire, lui s'adresse à une femme, qui paraît très proche car lui aussi utilise le tutoiement et évoque même des parties intimes de son corps comme seins L,12 « je rougirais le bout de tes jolis seins roses ». Enfin, Pierre de Ronsard, destine ce poème à ses amis, il n'emploie pas le tutoiement car il ne s'adresse pas directement à eux, mais plutôt indirectement.  Comme nous l'avons évoqué précédemment, les trois textes sont axés sur le thème de la mort. Pour Victor Hugo, la mort est passée, il exprime la more de sa fille qui est déjà décédée. Son évocation de la mort est ambigüe  car jusqu'à l'avant dernier vers, on ne sais pas qu'elle est morte, on l'apprend L,11 « Et quand j'arriverai, je mettrai sur ta tombe ».  Guillaume Apollinaire, lui évoque une mort probable, il écrit du front et va donc surement mourir. Pour Pierre de Ronsard, la mort est avenir, probable. Même si quatre siècles séparent ces trois poèmes, ils sont tous traversés par les mêmes thèmes: l'approche de la mort liée aux souvenirs.