COROT, Camille (1796-1875) Peintre, il étudie avec des peintres formés à l'école néo-classique et en 1825, quitte Paris pour Rome où il passe trois années décisives.
Publié le 02/02/2013
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COROT, Camille (1796-1875) Peintre, il étudie avec des peintres formés à l'école néo-classique et en 1825, quitte Paris pour Rome où il passe trois années décisives. En Italie, il découvre sa passion pour les paysages, qu'il réalise en plein air d'un seul trait. Ces premières esquisses à la facture spontanée constituent déjà un travail abouti, parfois remanié en atelier comme le Pont de Narni, présenté au Salon de Paris en 1827. Quatre ans plus tard, il expose un tableau de la Forêt de Fontainebleau qui obtient le second prix du jury et signifie sa liberté d'exposer régulièrement au Salon. Mais sa peinture qui remporte un vif succès d'estime ne lui permet pas de s'affranchir de la pension de ses parents, dont il reste largement tributaire jusqu'en 1840, année où l'une de ses toiles d'exposition, Le Jeune berger, est achetée par l'Etat. Dès lors, sa carrière de peintre s'épanouit, lui apportant l'aisance financière, la reconnaissance et l'admiration de nombreux artistes qui le louent tel Charles Baudelaire. Au fil du temps, ses grands tableaux d'exposition intéressent moins le public que les esquisses à la facture spontanée qui précédent leur composition.
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