contemporain, art - sculpture.
Publié le 15/05/2013
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3. 5 L’Arte povera
L’art italien semble également se renouveler dans les années 1960 avec l’apparition de l’Arte povera.
Les artistes utilisent des matériaux « pauvres » pour la conception de leurs œuvres et permettent ainsi d’effacer la distinction conventionnelle entre
l’art et la vie quotidienne.
Les premières œuvres éphémères, voire périssables, apparaissent avec Giovani Anselmo (1934- ) ou avec le Grec Jannis Kounellis.
Mario Merz montre l’harmonie qui unit les cultures nomades à la nature.
D’autres noms sont
à associer à l’Arte povera tels Michelangelo Pistoletto, Giuseppe Penone (1947- ), Gilbert Zorio (1944- ), Luciano Fabro ou Giulio Paolini (1940- ).
3. 6 Le land art
À la fin de la décennie, émerge le land art qui se définit par la volonté de soustraire l’art à la matrice commerciale en intervenant généralement de façon éphémère dans un site naturel.
Ces œuvres, ne pouvant être vendues ni exposées, sont
immortalisées sur photographies, cartes ou dans des comptes rendus écrits.
Robert Smithson, Dennis Oppenheim, Richard Long, Hamish Fulton (1946- ) ou Christo sont les artistes représentatifs de ce mouvement.
3. 7 La fin d’une décennie
L’actionnisme est également un mouvement très important, mettant au centre de l’œuvre le corps humain.
Il est ainsi le précurseur de l’art corporel.
Les années 1960 marquent une période clef dans l’apparition de nouvelles pensées artistiques ; elles sont également les années de l’épanouissement de mouvements tels que le pop art d’Andy Warhol ou de la peinture abstraite, du néodadaïsme, des
médias et technologies nouvelles telles que la vidéo, la photographie, les installations, les performances.
Elles se referment donc sur un monde artistique transformé ; l’art des années 1970 peut prendre une multitude de directions et asseoir ses
nouveaux codes.
4 LES ANNÉES 1970 : RÉEL ET INCERTITUDES
Les années 1970 sont un carrefour de mouvements multiples s’engageant dans diverses directions.
On y assiste notamment aux derniers balbutiements du pop art, à la gloire de l’art minimal et de l’art conceptuel, à l’épanouissement du land art, du
body art (art corporel) et aux derniers vestiges de l’Arte povera.
Mais ces années voient surtout l’apparition de plusieurs tendances fortes qui favorisent la remise sur pied de la peinture contemporaine par le biais de différents mouvements.
Il y a en
fait peu de véritables formes d’art nouvelles, c’est une décennie indécise préoccupée par des questions sur le réel et par l’inquiétude identitaire.
On note tout de même une résurgence extraordinaire de la photographie, très présente au cours de cette
période et qui semble être le principal vecteur des incertitudes de cette époque.
4. 1 La photographie pour mettre en scène le réel
De nombreux photographes s’affirment en effet ; certains, comme Richard Avedon, William Klein, Robert Mapplethorpe, Helmut Newton, Irving Penn, usent d’une esthétique proche de celle de la mode ; d’autres manipulent la photographie,
retravaillent, déforment, recomposent, mettent en scène la réalité, s’opposant par-là à son utilisation classique comme « instantané ».
Ainsi émergent des artistes tels que Robert Cumming, Arnulf Rainer ou Joël-Peter Witkin.
4. 2 L’hyperréalisme
En peinture, l’hyperréalisme, avec Malcom Morley (1931- ), Eddy Richard ou Chuck Close, aborde la peinture d’un point de vue photographique, se situant au-delà des capacités visuelles de l’œil.
Pour eux le sujet n’est qu’un prétexte, c’est l’aspect
photographique de la chose qui les intéresse.
4. 3 Support / Surface
On pourrait dire que le seul véritable mouvement novateur de cette époque est le groupe Support / Surface, regroupant entre autres Vincent Bioulès, Louis Cane, Marc Devade, Daniel Dezeuze, Noël Dolla, Tony Grand, Jean-Pierre Pincemin, Claude
Viallat.
Ceux-ci veulent en finir avec la peinture de chevalet et ne veulent plus représenter la réalité du monde mais la réalité de la toile.
4. 4 Bad painting et art narratif
Les années 1970 voient encore une multitude de tentatives comme la bad painting ou l’art narratif regroupant des peintres comme Valerio Adami, Eduardo Arroyo, des photographes comme William Wegman, des installationnistes comme Christian
Boltanski, Johnathan Borofsky et bien d’autres.
On voit alors émerger deux tendances qui annoncent les années 1980, la figuration libre et l’intimisme.
Alors que les années 1970 sont des années de doute et d’enthousiasme, les années 1980
s’annoncent pleines de confiance et de désenchantement.
5 LES ANNÉES 1980 : SCEPTICISME ET INSOLENCE
Les années 1980 marquent la fin des avant-gardes et le renoncement aux idéologies modernes.
C’est une période sceptique qui se permet toutes les audaces.
5. 1 La trans-avant-garde et le néo-expressionnisme.
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