construction.
Publié le 26/04/2013
Extrait du document
«
en un point quelconque.
6 FONDATIONS
Le plan de la structure d'un bâtiment dépend étroitement des caractéristiques géologiques du sol sur lequel il repose.
Il est également lié aux éventuelles modifications d'un de ces facteurs par l'homme.
6. 1 Nature du sol
Si un bâtiment doit être construit en zone à risque sismique, le sol doit être sondé jusqu'à une profondeur importante.
Certains sols comme les alluvions ou les argiles peuvent se liquéfier lorsqu'ils sont soumis aux ondes de choc d'un tremblement de
terre.
Il faut alors éviter de construire à cet endroit ou, à défaut, établir des fondations profondes qui s'ancrent dans la roche sous-jacente.
Les sols argileux peuvent gonfler ou se tasser selon qu'ils sont en phase humide ou en phase sèche.
L'amplitude du mouvement vertical de ces sols peut atteindre quelques décimètres et la pression exercée sur les fondations peut provoquer des fissures, voire des ruptures.
Les sols à forte teneur organique, comme les tourbes, peuvent, au cours du
temps, se tasser sous la charge d'un bâtiment pour ne plus représenter qu'une fraction de leur volume initial, provoquant de fait l'affaissement de la structure.
D'autres sols, de faible cohésion, ont tendance à se dérober sous la charge.
Qu'ils aient été remblayés, recomposés, asséchés ou arrosés, bref perturbés de quelque manière que ce soit, les sols peuvent se comporter différemment une fois la construction achevée.
Parfois, le sol situé sous un projet de construction varie
tellement d'un endroit à l'autre qu'il risque de se tasser différemment, si bien que le bâti en subira les conséquences.
Il est donc nécessaire d'analyser le sol et le sous-sol afin de déterminer la faisabilité de la construction d'un point de vue technique
et économique en faisant appel aux géotechniciens.
Ainsi, dans le cas d'un substrat solide à faible profondeur, les fondations pourront être plus concentrées.
En revanche, lorsque des roches ou des sols deviennent de moins en moins résistants au fur et à mesure qu'on s'éloigne de la surface, les
fondations devront être plus étendues, de manière à répartir plus uniformément la pression due au poids de la construction.
6. 2 Types de fondations
Les types les plus courants de fondations sont classés suivant leur degré de profondeur.
Les fondations superficielles descendent au plus à trois mètres sous le socle de la construction, tels que les radiers et les treillis, alors que les fondations
profondes s'étendent à plus de trois mètres de profondeur sous le bâtiment, comme les pieux et les caissons (figure 1).
La fondation choisie dépend de la résistance de la roche ou du sol, du poids de la structure et du niveau de la nappe phréatique.
La fondation la plus économique et la plus ancienne est la fondation distributrice en béton armé, qui est utilisée dans des zones où les conditions géologiques ne présentent aucune difficulté particulière.
Elle est constituée de plates-formes placées
sous chaque poteau de la structure ou bien d'une dalle continue placée sous les murs porteurs.
Les fondations en radier sont employées lorsque les charges du bâtiment sont si importantes et la résistance du sol si faible que des plates-formes individuelles couvriraient plus de la moitié de la surface de construction.
Un radier est une dalle en
béton, armée fortement avec de l'acier, qui supporte les charges unitaires des poteaux et des murs.
Ainsi la charge transmise par unité de surface au sol sous-jacent reste faible et se répartit sur toute la surface.
Dans le cas de grands radiers
supportant de lourdes structures, les charges sont distribuées de manière encore plus uniforme, grâce à des fondations supplémentaires et des murs de refend, qui renforcent le radier.
Les pieux sont principalement utilisés dans les zones où l'état du sol proche de la surface est peu résistant.
Ils sont faits de bois, de béton ou d'acier et sont placés par groupes.
Les pieux sont enfoncés jusqu'à une certaine profondeur, jusqu'à ce que
la résistance du sol soit insuffisante (cette profondeur est déterminée grâce à la géotechnique).
Chaque groupe de pieux est alors recouvert d'une chape de béton armé.
Un pieu peut transmettre la charge soit par le poinçonnement de son extrémité
inférieure, soit par son frottement le long de la paroi latérale.
Le nombre de pieux est déterminé par la charge de la structure, ainsi que par la capacité moyenne que peut prendre en charge chaque pieu du groupe.
Le pieu en bois, un simple tronc
d'arbre équarri, était employé autrefois pour de grandes constructions telles que les ponts ou les églises (cathédrale de Strasbourg).
On lui a substitué au XIX e siècle le pieu en béton, plus long, mécaniquement et chimiquement plus résistant.
Dans le
cas de bâtiments particulièrement lourds ou hauts, on emploie des pieux en acier, appelés pieux H en raison de leur forme.
Ils sont enfoncés jusqu'à la roche, souvent à des profondeurs pouvant atteindre 30 m.
Bien qu'ils soient plus chers, leur coût
est généralement justifié compte tenu de l'investissement financier important.
On emploie les fondations sur puits foncé lorsque le sol d'assise se trouve sous des couches de faible résistance tels que le remblai ou la tourbe.
Le puits foncé est une colonne en béton, coulée dans des fûts cylindriques placés à l'emplacement des
poteaux de la structure.
6. 3 Niveau de la nappe phréatique
La pose des fondations se complique lorsqu'elle doit s'asseoir dans la nappe phréatique, car les parois de l'excavation peuvent être minées par l'eau et s'effondrer.
Afin de réduire ce risque, on peut édifier un rideau de palplanches, enfoncées jusqu'au
refus, correspondant au périmètre de l'excavation.
On peut également installer un cuvelage, puis pomper l'eau de manière à faire baisser le niveau de la nappe afin de consolider ou de retenir les parois de l'excavation et éviter ainsi tout effondrement.
7 STRUCTURE
Les éléments de base d'une structure ordinaire sont les planchers et le toit (y compris les poutres et les liernes), les poteaux et les murs (éléments verticaux), et les membrures (éléments diagonaux) qui sont les liens rigides utilisés pour assurer la
stabilité.
7. 1 Bâtiments de un à trois étages
Les bâtiments de faible hauteur peuvent présenter une très grande variété de formes architecturales : parallélépipèdes, voûtes, dômes, paraboles, etc.
Comme exemples de tels bâtiments, on peut citer les stades, les théâtres, les édifices religieux ou.
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