connaissance, théorie de la - philosophie.
Publié le 08/05/2013
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Les philosophes post-kantiens, dits idéalistes, comme Fichte, Schelling et Hegel, cherchèrent à aller plus loin que Kant sur le chemin qu'il avait ouvert à une théorie de la connaissance centrée sur le sujet.
Ils tentèrent de résorber le résidu d'empiricité
du kantisme en montrant que la matière même des phénomènes n'est pas une donnée extérieure suscitée par le choc des « choses en soi » sur le sujet connaissant, mais un produit secret de l'Esprit lui-même.
Hegel en particulier entendait montrer
que la connaissance n'est pas un processus extérieur à l'objet, et que l'Esprit véritable se reconnaît lorsqu'il prend conscience qu'il n'est pas différent du monde qu'il constitue par la pensée.
5 THÉORIES CONTEMPORAINES
Parmi les philosophes de l'époque contemporaine, nombreux sont ceux qui, depuis Nietzsche ou Marx, ont dénoncé la place privilégiée accordée à la connaissance et à son idéal objectiviste dans la problématique philosophique.
Ils soulignèrent les
conditionnements historiques et les illusions métaphysiques sur lesquelles se sont édifiées les connaissances humaines.
Heidegger s'inscrit dans cette tradition critique en avouant qu'il y a dans l'attitude cognitive une manière d'être impropre ou
inauthentique à l'égard du monde.
En revanche, Husserl est le philosophe contemporain qui a mis le plus d'espoir dans l'idéal d'une « philosophie comme science rigoureuse » du connaître.
La phénoménologie husserlienne se présente ainsi comme une méthode descriptive des pures
données de conscience dont l'« intentionnalité » (le fait d'être directement en rapport avec l'objet qu'elles visent) permet d'accéder aux relations constitutives et essentielles des choses mêmes.
Une autre démarche contemporaine radicale est celle du positivisme, qui entend réduire tous les problèmes philosophiques de la connaissance à ceux de la méthodologie des sciences, en refusant explicitement le recours à des énoncés métaphysiques.
Cette attitude positiviste alimenta divers courants de pensée, au nombre desquels on peut compter l'école américaine du pragmatisme, fondée par les philosophes Charles Sanders Peirce, William James et John Dewey au tournant du siècle.
Les
pragmatistes défendaient l'idée que la connaissance est un instrument d'action et que toutes les croyances doivent être jugées en fonction de leur aptitude à servir de règles pour prédire les expériences.
Une autre école est celle du positivisme logique, qui prend naissance dans les travaux du Cercle de Vienne (1913) et des philosophes logiciens Carnap et Wittgenstein (dans sa première période).
Elle témoigne d'un espoir, assez vite déçu, pour
énoncer les règles d'un langage scientifique universel, fondé uniquement sur des critères de validité logique, et auquel toute forme de connaissance devrait se conformer.
Le dernier de ces récents courants de pensée est celui que l'on appelle généralement analyse linguistique ( voir Analytique et linguistique, philosophie), dans lequel la philosophie du langage ordinaire semble rompre avec l'épistémologie traditionnelle.
L'analyse linguistique tente d'examiner la façon concrète dont sont utilisés les termes et de formuler les règles définitives de leur usage, afin d'éviter les confusions inhérentes aux langues naturelles complexes.
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