Commentaire sur un extrait de l'assomoir de ZOLA
Publié le 12/01/2014
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COMMENTAIRE SUR UN EXTRAIT DE L'ASSOMOIR D'EMILE ZOLAI Une scène naturaliste (questions 1 et 3)Dans cet extrait de L'Assommoir d'Emile Zola, l'atmosphère est populaire : l'action se passe dans un café servant de bar et de cabaret. L'atmosphère est populaire car tous les personnages sont des ouvriers ceci se voit par plusieurs facteurs. Un de ceci est leur langage avec de l'argot et des termes familiers (jurons) tels : '' zingueur '', ''écrabouillés'' et ''Tonnerre de Dieu''. Un autre est-ce que l'on appelle le 'rêve ouvrier' que nous présente Gervaise, celui-ci comporte entre autres le désir d'un travail sans dangers quotidiens comme celui des mineurs. Le décor, étant un ''air chargé d'alcool'' ainsi que des allusions ouvrières comme le ''comptoir plein'' ou encore les grands boulevards montrant que l'action est située dans un quartier ouvrier nous indiquent implicitement que les principaux clients de ''L'assommoir'' sont des ouvriers.Ce qui rend ce roman naturaliste est la façon dont Zola décrit la scène qu'observent Gervaise et les autres personnages. Il se concentre sur des sens que les auteurs n'utilisent pas souvent comme l'odorat et l'audition visant a créer un sentiment d'étouffement chez le lecteur. À travers tout le passage il y a très peu de moments ou tout est immobile, renforçant ce sentiment d'étouffement. Comme tout les naturalistes Zola décrit un mode et des personnages a travers des bruits et des odeurs dans un monde rarement immobile.II Un nouveau personnage attirant: l'alambic (Questions 2 et 4 )L'alambic est vu successivement par plusieurs personnages par le point de vue interne de trois personnages. En premier, nous avons le regard de Gervaise : nous remarquons une gradation, puisque nous passons de la curiosité (" elle eut la curiosité d'aller regarder, au fond, derrière la barrière de chêne, le grand alambic ") à une peur diffuse et terminer par la terreur. Il y a ensuite celui de Coupeau, il vient prendre le relais de Gervaise : " le zingueur [...] lui expliqua " : guide qui se voudrait rassurant. Mais lui aussi est fasciné : malgré l'heure tardive (" s'inquiétant de l'heure "), il s'attarde devant la fameuse machine. Puis il y finalement le regard de Mes-Bottes : c'est le regard de l'ivrogne. Regard attendri devant l'alambic " yeux attendris [...] elle était bien gentille ! ". " Il y avait, dans ce gros bedon de cuivre [...] père Colombe ! " ceci est un discours indirect libre qui restitue le bavardage de l'ivrogne. L'alambic devient une sorte de géante, une nourrice bienveillante : le " filet limpide d'alcool " s'est transformé en " un petit ruisseau [de] vitriol ". Le fantasme de Mes-Bottes (" aurait voulu qu'on lui soudât le bout du serpentin entre les dents ") traduit le rêve d'abondance, d'ivresse totale pour cet ouvrier pauvre.On voit clairement les différentes positions des personnages vis-à-vis des alcools forts, même si tous les trois partagent la fascination de ce liquide maléfique. Gervaise est fascine mais essaye de se contrôler et de résister alors que Mes-Bottes, lui, est tombé dans le piège qu'est l'alcool (montré par son fantasme). L'alambic est comparé à un monstre qui est effrayant. La description, qui au début était réaliste, a glissé vers le fantastique. Eric Larsen2nd 2
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