Commentaire sur "la prose du transsiberien et de la Petite Jeanne de France"
Publié le 28/04/2013
Extrait du document
«
l'imagination de s'envoler au rythme de la vitesse qui brouille les images.
Au delà du visuel et de l'auditif, la
structure du poème associée au vocabulaire produit un effet musical ("chocs ; rebondissements").
Les Personnages quittent tous pour monter dans ce train.
Répétition de loin met cela en évidence : ils sont
dans une territoire qui leur est inconnu, loin de leur pays d'origine.
Ils ont tous quitté pour une terre qui est
pire, ou " il n'y a que les cendres continues ".
Le vocabulaire est associé à une vision sombre.
Paris est imaginée comme une ville détruite, brûlée ("énorme
flambée ; cendres continues").
Puis la pluie tombe éteignant, en quelque sorte, le feu.
Cette vision des choses
pourrait traduire le voyage, l'éloignement de Paris.
Mais plus ils se rapprochent de la Sibérie plus la chaleur qui
provenait des flammes de Paris devient glaciale comme la neige ("la Sibérie qui tourne ; Les lourdes nappes de
neiges qui remontent ; l'air bleui")
Cela crée l'idée que plus ils avancent dans cette Terre, plus elle est dûr envers eux.
«Et le grelot de la folie qui grelotte comme un dernier désir dans l'air bleui»
Ce rythme accumulatif croissant en ait l'exemple.
Plus ils avancent, plus il fait froid.
Ce pays n'est pas
accueillant avec eux.
De plus, on remarque que l'auteur a mis en évidence le mot grelot à travers une
paronomase.
Le grelot évoque les sons tandis que le verbe grelotter renvoie aux mouvements, au tremblement
de froid; elle met en valeur le mot " folie " qui représente l'acte des deux personnages, de tous quitter.
La
comparaison de cette folie, " comme un dernier désir dans l'air bleui ", nous montre que ce qui les attend sera
encore pire.
La vision d'inquiétude est aussi montré dans le vers suivant : "grelotte comme un dernier désir" car cette
phrase donne l'impression d'une sorte de fin, d'une scène finale.
Associé à la modernité, le train représente une sorte de symbole dans ce texte.
Il symbolise d'une part
l'innovation et la modernité mais aussi le voyage, l'évasion, le rêve.
**
L'auteur utilise ce paysage ferroviaire pour introduire le champs lexical de la mort.
" pendent " " étranglent ".
C'est une introduction à ce qu'ils vont trouver dans ce pays.
" le monde s'étire s'allonge et se retire comme un accordeon qu'une main sadique tourmente " Ce rythme.
»
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